Montréal s'anglicise (résumé)

Tribune libre

Bonjour,

La ministre libérale, Mme Christine Saint-Pierre a dit que Mr. Curzi est alarmiste et qu'il dresse un portrait noir de la situation. Elle ne dit donc pas que c'est faux et que son analyse n'est pas valide. Si on peut faire bien des interprétations avec les chiffres, on ne peut pas faire mentir le chiffre lui-même. Je vous invite donc à lire ce document avant de passer à des conclusions hâtives. Cette analyse sonne effectivement une alarme et lorsqu'une alarme sonne, il faut réagir afin d'éviter le pire.

Pour ma part, j'ai lu l'analyse au complet et en voici donc le résumé :

-Les immigrants s'assimilent proportionnellement plus à l'anglais qu'au français

-le taux de fécondité des anglophones, des francophones et des allophones est assez semblable et insuffisant pour assurer le renouvellement de la population

-Les anglophones qui partaient beaucoup vers les autres provinces dans les années 70 ont presque cessé de le faire (106 300, nombre d'anglophones partis vers d'autres provinces entre 1976-1980 vs 7970 pour 2001-2006)

-Les francophones partent de Montréal

-Les anglophones ont commencé à envahir la banlieue de Montréal, l'hypothèse avancée est qu’ils sont composés d'allophones et de francophones assimilés car les anglophones de souche sont réticents à partir de Montréal (16%, progression de l'anglais de 2001 à 2006 dans la banlieue de Montréal)

-Les immigrants et les anglophones vivent presque tous à Montréal et presque tous les immigrants s'établissent à Montréal (87% des immigrants s'établissent ds la région de Montréal et 75% des immigrants s'établissent à Montréal)

- 9%, progression de l'anglais de 2001 à 2006 à Montréal

- En 2002, l’Office québécois de la langue française a mené un sondage auprès d’entreprises de 100 employés et plus. Selon ce sondage, le français est la langue de communication interne pour moins de 50 % des francophones qui ont à communiquer avec des anglophones p.57

- En 2007, près de 40 % des élèves allophones ayant étudié auparavant en français choisissaient le cégep en anglais p.65

- Selon la Fédération des cégeps, en 1987 17,8 % des étudiants allophones ayant étudié en français au secondaire choisissaient un cégep anglophone, en 2006, ils étaient 39,4 % à faire le même choix p.66

- En 2003, même si la cohorte des étudiants allophones analysée a réalisé la majorité de ses études primaires et secondaires en français, presque un allophone sur deux préfère étudier en anglais à l’université p.67

- En 2003, presque qu’un étudiant sur quatre au Québec avait choisi de faire ses études universitaires en anglais, même si la population anglophone ne représentait que 8,8 % de la population totale du Québec.



Deux causes de l'anglicisation (il y en a d'autres) :

- Le fait que les francophones quittent Montréal fait en sorte que les immigrants et les allophones s'assimilent à l'anglais car ils sont submergés par l'anglais à Montréal

- On observe une tendance de plus en plus généralisée des entreprises à exiger, sans raison valable, la connaissance de la langue anglaise p.56, les allophones ont donc tendance à aller vers où ça paie.


Solution (selon moi et non le rapport):

- Légiférer pour assujettir les établissements scolaires privés, les garderies, les cégeps, les entreprises de moins de 50 employés et les milieux à juridiction fédérale à la loi 101.

- Contrôler notre immigration à 100% et exiger une connaissance minimale du français à tout citoyen pour l'obtention de la citoyenneté

-Contrôler les communications et la culture afin de favoriser le français

-Faire l'indépendance du Québec pour assurer notre pérennité et empêcher le fédéral de mettre sans cesse son nez dans nos affaires


Sur ce, bonne lecture !


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2011

    Montréal s'anglicise, c'est vrai, mais pas seulement Montréal, Québec aussi et de plus en plus.
    Que pensez-vous de cette expression qui serait originaire du milieu sportif de Québec, « la Nordique Nation ». Mais quel est ce jargon franglais.
    Serait-ce une préfiguration de la langue de demain ?
    Voilà où nous conduira ce bilinguisme institutionnalisé qu'on nous impose de plus en plus.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2011

    Loco Locass, MONTRÉAL EST EN GUERRE
    http://www.youtube.com/watch?v=nIn6xZZYrQc

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2010

    Cela fait plus de 20 ans que je demeure sur le plateau mont-royal et je peux vous dire que l'anglais ''bulldoze'' tous sur son passage. De plus en plus j'entend parler anglais sur la rue, et de plus en plus loin à l'est de St-Laurent. Il y a aussi le prix des maisons à Montréal qui n'a rien avoir avec le pouvoir d'achats des québécois. Dans le coins ici ce sont des New Yorkais qui achètent nos maisons. On dirait que le ghetto McGill prend de l'expansion à chaque rentrer scolaire.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    12 avril 2010

    @ Xavier Duval:
    Merci. Je supposais que vous compreniez bien sûr, mais je voulais, disons, insister sur ce fait-là. Car Christine Saint-Pierre en tant que responsable de langue française, fait à peu près un aussi bon travail, que l'a fait la conservatrice fédérale Rona Ambrose, à l'époque où cette femme vendue aux intérêts des pétrolières, était ministre fédérale de l'environnement!

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2010

    J'ai peut-être omis une chose importante qui y est mentionnée. Les allophones qui sont passés par l'école française consomment peu de produits culturels en français. Ce qui est interprété comme étant un signe de non intégration à la culture Québécoise.
    Il y a bien d'autres choses qu'on pourrait ajouter pour avoir une représentation plus fidèle au document, mais ce ne serait plus un résumé.
    @ Jean-François-le-Québécois : Je ne l'ai pas mentionné étant donné qu'il me semble que c'est une évidence, mais vous faites bien de le rappeler

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    11 avril 2010

    @ M. Xavier Duval
    Avant d'entendre son interprétation des chiffres, comme vous dites, souvenons-nous que Christine St-Pierre fait partie du gouvernement Charest.
    On doit toujours regarder de qui vient une interprétation, et pour qui cette personne travaille. Son interprétation des choses peut être, colorée, disons, par ses ojectifs d'ordre politique.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2010

    "Sur près de 1,6 million de personnes que comptait la Ville de Montréal en 2001, 26,5% étaient d’origine ethnique canadienne (y compris l’origine ethnique québécoise et acadienne), 2,5% britannique, 7,8% française et 36,7% étaient d’autres origines, le reste (26,5%) étant d’origines multiples."
    CONSEIL INTERCULTUREL (multiculturaliste) DE MONTREAL (en anglais)
    http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=4557,7271561&_dad=portal&_schema=PORTAL

    Nous ne sommes plus que 26,5% à Montreal.
    "et 36,7% étaient d’autres origines, le reste (26,5%) étant d’origines multiples". Selon ce "conseil", il faudrait distinguer entre des origines "autres" et des origines "multiples".
    Le conseil :
    Bergman Fleury, le président
    Bergman Fleury est spécialiste et consultant en éducation et en relations interculturelles. Après une carrière de 20 ans comme enseignant, il a développé une expertise particulière comme conseiller pédagogique en matière de formation, d’intégration et d’activités interculturelles au sein de la Commission scolaire de Montréal. En 2006-2007, il s’est vu confier la présidence du Comité consultatif sur l’intégration et l’accommodement raisonnable en milieu scolaire par le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). Récemment, il a été membre du comité conseil de la Commission Bouchard-Taylor sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles. Bergman Fleury est l’auteur de quelques publications sur la prise en compte de la diversité culturelle en milieu scolaire.
    Bergman Fleury est également connu pour son engagement communautaire notamment chez Centraide du Grand Montréal où il a présidé, de 2002 à 2007, le comité d’allocation Soutien à l’inclusion. Il agit actuellement comme vice-président au Comité d’allocation et de relation avec les organismes (CARO) et comme membre du comité exécutif de Centraide depuis 2007. Bergman Fleury préside les travaux du Conseil interculturel de Montréal depuis mai 2008.
    Habib El Hage, le vice-président
    M. Habib El Hage, est sociologue et chercheur associé au Centre de recherche sur l’immigration, l’ethnicité et la citoyenneté (CRIEC) à l'UQAM. Il agit comme intervenant social au Collège de Rosemont où il assume la responsabilité du service interculturel du secteur de la Vie étudiante. Son expérience de travail et ses implications portent sur les milieux de l’éducation et de la santé mentale et communautaire. Ses actions portent sur la lutte contre les discriminations en milieu de travail, l'intervention interculturelle auprès des jeunes issus de l’immigration, sur l’adaptation institutionnelle en interculturel, les problématiques en santé mentale liées à la migration, le vieillissement dans un contexte migratoire et la médiation interculturelle.
    Iris Almeida-Côté
    Iris Almeida-Côté est Présidente et chef de la direction de Jeunesse Canada Monde au siège social à Montréal. Elle fut la Présidente directrice générale de l’Institue Canadien de la Retraite et des Avantages sociaux de 2006 à 2009 à Montréal. Elle détienne une maîtrise en Droit international de l’UQAM (2001) et également une maîtrise en Sociologie de l’Université de Bombay (1982). Elle fut Directrice des Politiques et programmes de Droits et Démocratie de 1991 à 2006 à Montréal, Directrice des Programmes de Partenariat Afrique Canada de 1988 à 1991 à Ottawa, Secrétaire Général Adjoint de la Coopération Internationale pour le Développement et la Solidarité (CIDSE) à Bruxelles de 1986 à 1988 et Présidente du Mouvement international des étudiants universitaires entre 1982 et 1986 à Paris. Depuis plus de vingt-sept ans, elle a œuvré au sein d’organismes gouvernementaux et non gouvernementaux dans les domaines de la consolidation des institutions démocratiques, de la promotion de l’État de droit et de la bonne gouvernance. Reconnue pour son efficacité, son dynamisme et son engagement , Iris Almeida-Côté est membre du Conseil interculturel de la Ville de Montréal, membre du Conseil d’administration d’Avocats sans frontières (Québec), Membre du Conseil d’administration de la Société canadienne des directeurs d’associations, membre du Comité d’orientation de l’Institut d’études internationales de Montréal à l’UQAM, membre du Conseil d’administration de l’Institut du Nouveau Monde, et Présidente de Comité sur le développement international (Asie Pacifique) de Développement et Paix. Excellente communicatrice, elle s’exprime couramment en français, en anglais et en espagnol. Elle a une habilité à gérer la diversité culturelle, à encourager le travail d’équipe, à mettre sur pied des partenariats public-privé et à atteindre des résultats. Lauréate 2008, Top 100: Les Femmes plus influents au Canada - Réseau des Femmes Exécutives, Lauréate 2008, Prix d’excellence - Réseau des Femmes d’affaires du Québec, Lauréate 2009, Femme de Mérite, pour sa service à la population - Fondation Y des Femmes de Montréal.
    Régine-Alende Tshombokongo
    Mme Régine-Alende Tshombokongo, détient une maîtrise en linguistique cognitive de l’Université Laval du Québec. Directrice générale du Centre d’encadrement pour les jeunes filles immigrantes (CEJFI), c’est une fervente défenseur des droits des familles immigrantes, elle s’est attachée tout au long de sa carrière à faire entendre la voix des jeunes filles immigrantes dans les milieux décisionnels et à œuvrer pour leur l’intégration. Elle a à son actif plusieurs publications en lien avec l’intégration des femmes immigrantes et œuvre pour la promotion des droits et l’insertion des femmes immigrantes dans les milieux de travail, et les accompagnent dans la formation et la recherche de financement. Elle a aussi agit en tant que membre ou comme bénévole dans plusieurs organismes (FFQ, OXFAM, Croix rouge, CFPOM...)
    Dulce Maria Cruz Herrera
    Maître en droit international (UQAM, 2002), chercheure associée àla Chaire de recherche sur l'immigration, l'ethnicité et la citoyenneté de l'Université du Québec à Montréal et candidate à un Doctorat en droit public de l'École Doctorale de Sciences Juridiques et Politiques de l'Université Paris X-Nanterre, Dulce Maria Cruz Herrera a oeuvré au sein de Cinterfor de l'Organisation internationale du travail (Montevideo, Uruguay) entre 2003 et 2004. Auteure d'États-Unis/Cuba, Presses de l'Université du Québec (Prix de l'Institut d'études internationales de Montréal) un ouvrage de référence en droit international, elle a signé plusieurs textes portant sur la mise en oeuvre du droit international des droits de la personne, la gestion de la diversité ethnoculturelle dans une perspective de droits de la personne et sur la responsabilité internationale des États. Lauréate du Mois de l'histoire des Noirs (Édition 2008) et membre du conseil d'orientation de Collectif international pour la promotion et le développement de l’enseignement (CI), madame Herrera travaille pour le Gouvernement du Québec et intervient régulièrement dans les médias télévisuels, radiophoniques ou écrits afin de commenter des événements dans le domaine des relations internationales.
    Mélissa Dorsaint, la vice-présidente
    Mme Mélissa Dorsaint est avocate-fiscaliste. Elle détient une maîtrise en fiscalité de l’Université de Sherbrooke et est en voie d’obtenir un M.B.A. des HEC Montréal. Elle est membre fondateur de la Jeune Chambre de commerce haïtienne et a été présidente de cet organisme en 2005-2006 (année où l’organisation a reçu le prix de Jeune Chambre de l’année par le Regroupement des Jeunes Chambres de commerce du Québec). Mme Dorsaint s’intéresse particulièrement à l’intégration socio-économique des jeunes montréalais issus de l’immigration. Elle appuie les initiatives et participe aux projets visant l’intégration des jeunes des communautés culturelles dans l’activité économique de Montréal, et plus particulièrement ceux visant leur intégration sur le marché du travail. Elle affectionne également les actions ayant pour objet la promotion de l’entrepreneurship au sein des communautés culturelles.
    Agusti Nicolau
    Né près de Barcelone, en Catalogne, en 1962, il a obtenu une licence en géographie et histoire à l'Université de Barcelone (1988) et une Maîtrise en géographie à l'UQAM (1996). Depuis 1990, il s'est dédié professionnellement au domaine de l'interculturel : responsable du module Cultures et développement à l'Institut Interculturel de Montréal (1990-1995); coordonnateur du module d'Interculturalité au Centre pour l'Innovation sociale de Barcelone (1996-1999); co-fondateur et coordonnateur du Centre pour le Dialogue Interculturel de la Catalogne (1999-2002), Directeur adjoint de l'Institut Interculturel de Montréal (2003-2009). Actuellement, il est chercheur indépendant sur des questions concernant la diversité culturelle, l’interculturalité et les minorités nationales, sur lesquelles il a publié de nombreux articles en catalan, castillan, français et portugais.
    Frantz Voltaire
    M. Frantz Voltaire est directeur fondateur du Centre de recherche et de documentations haïtienne, caribéenne et afro-canadienne du CIDIHCA, il a été consultant pour les Nations Unies, l'OEA, l'ACDI. Il a produit et réalisé 5 documentaires pour lesquels il a reçu des prix, dont le prix Cora Coralina du Brésil pour « Port-au-Prince, ma ville », le prix de l’ONF pour « Les Chemins de la Mémoire et le Sunshine Awards de New York ». Il dirige actuellement le Festival des films sur les droits de la personne de Montréal affilié au réseau international de films sur les droits de la personne et les Éditions du CIDIHCA
    Hélène Wavroch
    Mme Hélène Wavroch membre-fondateur de la Fédération des Femmes du Québec, de la Fédération des Infirmières et Infirmiers du Québec et ex-Présidente du CRARR est une militante de longue date au sein de plusieurs groupes de lutte contre la discrimination raciale et le harcèlement sexuel. Actuellement, directrice générale du Réseau quebecois pour contrer les abus envers les ainés, elle a été auparavant présidente du Conseil des ainés, organisme gouvernemental québécois chargé de conseiller la ministre responsable des ainés sur tout sujet touchant les ainés.En 2006, elle a été récipiendaire du prix Rosa Parks décerné par la Commission canadienne des droits de la personne et la Table ronde du Mois de l’histoire des noirs.
    Léon Ouaknine
    Léon Ouaknine a immigré au Québec en 1968. Il travaille quelques années dans des organisations associatives avant de créer le Centre communautaire juif du YM-YWHA en 1971. Il a par la suite œuvré dans les réseaux de la santé et des services sociaux comme directeur général de CSS, CLSC et Institut universitaire pendant 22 ans ; à ce titre il créé en 1994, le premier centre de recherche universitaire en gérontologie sociale et met sur pied la “Fondation pour le Bien-Vieillir” (Fondation for Vital-Aging) et les bourses de doctorat en gérontologie. Après un interlude de 5 ans comme “principal” du consulting santé de la firme Ernst & Young pour la France, il revient au Québec en 2003 et travaille depuis comme consultant indépendant au Québec et en France dans le champ du management de la santé. Parallèlement à ses activités de consultation, de 2000 à 2005 il crée et dirige avec le professeur Claude Jasmin, le "diplôme universitaire de Qualité en Santé" à la faculté de médecine de Kremlin-Bicêtre de l’Université Paris-Sud en France. Léon Ouaknine s’intéresse particulièrement aux problématiques touchant aux quêtes identitaires, à leurs impacts sur les fondements du “vivre-ensemble” en occident et aux dangers de la rectitude politique dans les discours public et universitaire. Il est diplômé en travail social (BSS), administration publique (MAP) et a une scolarité de doctorat en science politique. En 1994, il a obtenu le prix d’excellence de l’Association des Directeurs Généraux de Santé et de Services Sociaux du Québec, visant à souligner le leadership et l’innovation dans la gestion des établissements publics. Il vient de terminer en collaboration avec sa fille, étudiante à McGilll, la rédaction d’un livre “Conversations avec ma fille : Qui a besoin de Dieu ?” lequel devrait être publié à l’automne 2009.
    Éric Ménégazzi
    Éric Ménégazzi se spécialise en stratégie de placement et en solution de financement. Comptable de formation, Éric a d’abord œuvré comme conseiller en fiscalité et en gestion d’entreprise. Il a, à ce titre, réalisé de nombreux mandats auprès d’entreprises en phase de démarrage ou de restructuration. Attitré au développement de nouveaux marchés, entre autres celui des nouveaux arrivants et des communautés culturelles, il agit à titre de gestionnaire de compte des intervenants et des entreprises œuvrant dans le domaine de la mobilité internationale.
    Bogidar Pérucich
    M. Bogidar Pérucich est conseiller syndical au Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau – Québec (SEPB-Québec) affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Il détient deux Baccalauréats acquis à l’Université de Montréal dont un premier en géographie humaine et un autre en relations industrielles. Œuvrant dans le domaine des relations du travail, il s’intéresse de près à l’accueil des personnes immigrantes et plus particulièrement à leur intégration harmonieuse à la société québécoise. Il a collaboré à l’implantation du Comité sur l’Intégration des Personnes Immigrantes ( FTQ) et y siège depuis sa création. Ce comité vise à mettre en place le plan d’action de la FTQ en cette matière qui repose sur quatre axes: lutte contre les préjugés, le racisme et la discrimination; l’accueil et l’intégration des personnes immigrantes en région; la connaissance du français; la reconnaissance des acquis et des compétences. Il siège également au Conseil des relations interculturelles du Québec et participe à plusieurs projets dont le plus récent sur les Entreprises diversifiées et talentueuses (EDIT) qui vise à identifier les pratiques des entreprises en gestion de la diversité ethnoculturelle. Il est également représentant local du FONDS de Solidarité FTQ et à ce titre il fait la promotion de la formation économique auprès des travailleuses et des travailleurs en les sensibilisant à l’épargne en vue de la retraite.
    Iris Roufan-Azerl
    Informaticienne de carrière, Mme Roufan Azer compte plus de 30 ans d'expérience en gestion, planification, informatique, intégration de système, formation ainsi qu'en réingénierie des processus d'affaires, aussi bien dans le domaine public que privé. Elle possède les qualités de communicatrice, d'esprit d'appartenance ainsi qu'une grande volonté de faire avancer les choses. À l'âge de 23 ans, en tant qu'immigrante reçu indépendante et sans famille pour la diriger, elle choisi Montréal pour y résider, s'intégrer, y faire carrière et fonder sa famille; société dont elle se dit très fière d'ailleurs. De par ses fonctions professionnelles et ses implications au niveau social, elle a été sensibilisée à plusieurs problèmes que vivent les communautés culturelles, dont le racisme, l'accès à l'emploi, la reconnaissance des diplômes, le décrochage scolaire, l'accès à l'habitation et plusieurs autres embûches à l'intégration des valeurs et autres variables interculturelles en plus d'acquérir une vaste connaissance des aspects politiques et des différents secteurs d'activités des domaines gouvernemental et municipal.

    Tiens, pas un seul membre de la minorité ethnique québécoise.
    Mais bon, notre combat n'est-il pas avant tout de s'assurer que tout ce beau monde parle un peu le français ? Ensuite nous pourrons disparraître en paix, contents du travail bien fait.