Maxime Bernier en rajoute sur Radio-Canada

Le député beauceron persiste dans son désir de réforme

31d31cd6c200269cc76585f70e5f5944

Pour une fois qu'il dit quelque chose de sensé





Le candidat à la direction du Parti conservateur Maxime Bernier persiste dans son désir de réformer Radio-Canada en dépit des attaques de l’animateur vedette de Tout le monde en parle, Guy A. Lepage, et de son complice l’humoriste André Ducharme.


«Je pense que ce ne n’est pas le rôle de Radio-Canada de compétitionner avec le privé», a répété, dimanche, Maxime Bernier, en entrevue avec l’Agence QMI.


L’ancien ministre conservateur estime qu’il faut ramener Radio-Canada à son mandat original et que les créneaux développés ces dernières années ne sont «pas en phase» avec la mission du diffuseur public. Selon lui, les émissions de cuisine et les émissions de variétés n’y ont pas leur place.


«Ce que fait Radio-Canada, c’est compétitionner avec le privé pour avoir des cotes d’écoute dans le but d’obtenir de la publicité. À la radio de Radio-Canada, il n’y a pas de publicité, mais il y en a sur internet et à la télévision. Je vais interdire à Radio-Canada de faire de la publicité parce que c’est une concurrence déloyale et injuste avec le privé», a affirmé Maxime Bernier, qui souligne qu’en étant largement financée par les fonds publics, la société d’État, avec les 250 millions $ qu’elle tire de la publicité, privent les autres diffuseurs de revenus.


« Quel zouf ! »


Sur Twitter, Guy A. Lepage avait décrié les propos du conservateur en écrivant «quel zouf!». Pour sa part, André Ducharme, ancien membre de Rock et Belles Oreilles et scripteur de Tout le monde en parle y est allé de propos acides envers Maxime Bernier.


«Personne n’a à financer les propos de M. Bernier puisqu’ils sont totalement gratuits!» a écrit M. Ducharme sur Twitter.


La semaine dernière, lors des audiences du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) pour défendre le renouvellement de ses licences de télévision, le Groupe V Média et Québecor avaient aussi soulevé la concurrence économique que représente Radio-Canada pour leur secteur.


«Je suis d’accord avec eux», a commenté Maxime Bernier, dimanche en entrevue. «Ma politique répond à ces critiques et apporte une réponse constructive. Radio-Canada a un très bon réseau de journalistes, il faut continuer à faire des grands reportages et à être présent dans les régions, mais, pour ce faire, il faut que Radio-Canada soit complémentaire et non pas un concurrent du privé», a insisté M. Bernier.




Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé