Déjà cinq candidats péquistes pour succéder à Bernard Drainville

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Les candidats se bousculent au portillon





LONGUEUIL – Les candidats péquistes se bousculent au portillon pour succéder au député démissionnaire Bernard Drainville.


Jusqu’à maintenant, cinq candidats se sont manifestés pour prendre part à la course à l’investiture péquiste dans Marie-Victorin, à Longueuil.


«Il y a un beau mélange d’expérience, de fougue et de jeunesse dans les candidatures», se réjouit Carl Gilbert, un ancien journaliste de la Presse Canadienne et de la chaîne Argent de TVA, qui a confirmé sa candidature à l’Agence QMI.


Sur les rangs, on retrouve aussi les bloquistes défaits Sophie Stanké, Catherine Fournier et Philippe Cloutier, de même qu’un conseiller syndical de la Fédération autonome de l’enseignement, Nicolas Dionne.


Âgé de 55 ans, Carl Gilbert est le plus âgé, mais aussi le plus expérimenté des candidats déclarés à ce jour. S’il a consacré la majorité de sa carrière au journalisme, il a confié que la politique a été très tôt une source de fascination.


«Quand le PQ a pris le pouvoir en 1976, j’avais 16 ans. Je ne pouvais pas voter, mais j’avais, disons, des ambitions cachées», a-t-il avoué.


Parmi les motivations qui le poussent à faire le saut en politique, une raison principale l’anime. «C’est le pays. Je suis tanné qu’on tourne en rond», a-t-il avancé.


«En 1980, j’effectuais un stage à la radio. J’avais 20 ans, j’ai pu voter pour la première fois au référendum. J’ai serré la main de René Lévesque et je me suis dit : ‘‘pas maintenant, mais un jour, je vais y aller pour le Québec’’. Ce jour, c’est maintenant», a-t-il raconté.


Conscient aussi de la réalité socio-économique de Marie-Victorin, il se dit aussi prêt à travailler pour la population démunie de la circonscription et à poursuivre aussi le travail de Bernard Drainville, qu’il a eu l’occasion de fréquenter à plusieurs reprises puisque sa fille Amélie a travaillé comme attachée de presse de l’ancien député pendant six ans.


Les quatre candidats à la succession de Bernard Drainville s’activent donc déjà sur le terrain. Âgée de 24 ans, Catherine Fournier, qui après sa défaite dans Montarville a brièvement occupé le poste de vice-présidente du Bloc québécois, a été la première à se lancer.


La comédienne et animatrice Sophie Stanké a aussi dévoilé son intérêt pour la chaise laissée vacante par Bernard Drainville. Depuis le mois de mars dernier, elle agissait comme porte-parole du Mouvement Montréal français, succédant au comédien Denis Trudel qui occupait ce poste depuis 2007.


Philippe Cloutier, qui avait fait campagne sous la bannière du Bloc pour une première fois en 2015 a aussi annoncé son désir de remporter l’investiture.


Bernard Drainville, qui s’était lancé en politique en 2007 aux côtés de l’ancien chef André Boisclair, a causé la surprise en juin en démission de toutes ses fonctions au Parti québécois pour joindre le FM93 comme animateur radio. Dans son point de presse, l’ancien journaliste avait affirmé que le départ de Pierre Karl Péladeau avait été l’un des facteurs ayant précipité son départ.




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