Madame Bombardier se caricature elle-même

Ce qu'ils ont dit

C’est non sans peine que je me décide à répondre à la lettre ouverte de madame Bombardier au premier ministre Charest. Non sans peine parce que je sens que c’est lui faire trop d’honneur que de répliquer à son papier, même si c’est pour lui dire combien je n’y subodore que suffisance, prétention, veulerie, bouffissure, pédanterie, autosatisfaction, complaisance, enflure, jactance, ostentation, outrecuidance, pose, suffisance et « pétage de broue ».
Il faut faire montre du plus extraordinaire « aveuglement » pour flatter avec un sans-gêne aussi outrancier celui qui depuis son premier mandat à la tête du gouvernement du Québec, sans parler de ses années chez les conservateurs fédéraux, n’a cessé de nous mentir, de servir les intérêts des ennemis de notre nation, des profiteurs du système, des amis de son parti, des lobbyistes de tout acabit, tout en servant au passage ses propres intérêts au détriment des nôtres.
À force de se faire croire qu’elle vit dans les hauteurs du bon entendement et de se persuader d’être capable d’objectivité parce que détentrice d’une « authentique culture » (sic), madame Bombardier a perdu contact avec elle-même et ne vit plus qu’en fonction de l’image qu’elle projette de sa petite personne faite d’enflure, de prétention intellectuelle, d’affirmations péremptoires et exprimant sans la moindre retenue ses opinions sur tout et sur rien sans se rendre compte que venant de rien et retournant à rien, il est inutile de tant en faire pour épater la galerie sous peine de devenir ce qu’effectivement elle est devenue : une caricature d’elle-même.
Ce n’est pas au premier ministre Charest qu’elle devrait demander de s’adresser à ses concitoyens, c’est plutôt vers elle-même qu’elle devrait tourner son regard tout en se demandant ce qui la motive à écrire des lettres aussi absurdes que celle qu’elle a « pondue » cette semaine. Lettre qui constitue une véritable insulte à l’intelligence et qui ne peut que laisser pantois toute personne le moindrement éveillée tout en déclenchant un irrépressible fou rire quand on sait qui en est l’auteure.
Claude G. Thompson


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5 commentaires

  • Martin Lavoie Répondre

    4 octobre 2010

    Le commentaire que j'ai fait parvenir à Denise n'a pas eu de réponse et je la compare à une vieille comtesse honorée par son roi, Louis XV, et qui le prévient qu'il risque , bientot, de se faire couper la tete.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2010

    M. Thompson,
    Vous utilisez dans votre titre le mot caricature. Très juste expression pour décrire ce péché mortel de Mme. Bombardier. Cependant, généralement, nous rions d’une caricature mais cette fois-ci, le rire jaune provoqué par tant d’inepties, se transforme en rire brun à la lecture complète d’un texte à la limite, scatologique. Faire l’apologie d’un personnage aussi faux, pourri, voleur et j’en passe comme J J Charest, relève d’une nauséabonde mauvaise foi et vous, M. Thompson, avez trouvé les doux qualificatifs pour étoffer cette prétentieuse qui pollue les médias depuis trop longtemps. Je n’étais pas habitué à telle violence dans vos textes toujours empreints de logique de civisme et de raffinement mais cette fois-ci, vous débordez et, en fait, vous avez très bien fait. À l’instar de M. Barberis-Gervais, vous traduisez en mots, on ne peut plus clairs, le ras-le-bol de tous ceux qui ont eu le malheur de parcourir les lignes volant aussi bas de Mme. Bombardier. Bravo encore.
    Ivan Parent

  • Jacques Bergeron Répondre

    20 septembre 2010

    La pensée de cette journaliste suit le chemin de Sagard en Charlevoix, où elle fut invitée par ses propriétaires Desmarais, père,épouse et fils,sans le Saint-Esprit, amants, sans aimer nécessairement, des gens qu'ils réussissent à assujettir.D'ailleurs Sarko et John James y furent aussi invités et ils en conservent des marques indélébiles, tout comme Mme Bombardier. Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es. Dis-moi qui tu hais et je «haïrai» qui tu hais.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 septembre 2010


    La meilleure de toutes les nouvelles concernant Denise Bombardier c'est que Serge Chapleau a confirmé à la radio samedi passé qu'elle serait prochainement personifiée dans l'émission télévisée "Et Dieu Créa Laflaque" tout comme
    Amir Khadir et ........ le très bilingue Justin Trudeau !

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2010


    Comme homme politique «made in Ottawa», Jean Charest fait du Québec «une province comme les autres». Le vernis de social-démocratie et d'autonomie auquel peut prétendre le peuple québécois est passé au décapant par ses bons soins, qu'il s'agisse de langue, de développement économique, d'éthique publique, des communications de l'Etat, même le débat parlementaire s'appauvrit. Jean Charest est le pire premier ministre que le Québec ait connu. Jean Charest est le plus petit premier ministre que les Québécois aient jamais élu.
    Le propos de Denise Bombardier m'est totalement incompréhensible.