Ce qu'ils ont dit

Jean-Marc Fournier

Ce qu'ils ont dit

« Les affaires d’espionnage, je laisse ça à Claude Morin… »

" (...) Mais heureusement, il y a Jean-Marc Fournier!

Oui, il y a Jean-Marc Fournier, au milieu de la tempête, debout, vaillant, volontaire, intrépide, socle inébranlable de détermination libérale, pour nous dérider avec son humour. Un humour involontaire, mais on ne peut pas tout avoir...

Quand il est revenu en politique, au cours d'une partielle dans une circonscription peinte en rouge, il a promis quelque chose comme l'élévation des débats à l'Assemblée nationale. Leader en Chambre, c'est lui qui va au bâton pour défendre son gouvernement. À propos de l'espionnage de la SAAQ, qu'a-t-il répondu? Rien. On appelle ça la période des questions, et non la période des réponses, pour une raison...

La «réponse» de M. Fournier, donc: «Les affaires d'espionnage, je laisse ça à Claude Morin...»

Claude Morin étant, jeunes lecteurs, un ministre de René Lévesque dont les liens avec la GRC ont été exposés en... 1992. Il y a donc 18 ans. M. Morin ne fait pas partie de la députation péquiste. Il n'a aucune fonction officielle au PQ, où il est vu comme un traître. Pas grave: c'est M. Morin qu'évoque Jean-Marc Fournier pour défendre la bêtise de la SAAQ.

Je m'accroche au fol espoir que les âneries de M. Fournier sortent de son imagination, qu'elles ne sortent pas de la fabrique de discours à 36$ le mot de National."

Patrick Lagacé, 11 décembre 2010

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« les vieux démons»

Du côté des libéraux, Jean-Marc Fournier s’est dit prêt à débattre de la motion, tout en déclarant que « les propos qui étaient inacceptables en 2000 le sont toujours aujourd’hui » et que « les vieux démons du nationalisme ethnique viennent encore hanter le Parti québécois.»

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À propos de Pauline Marois - 16 septembre 2010 - Pauline Marois qualifiait hier de «ridicule» la commission Bastarache. Elle «discrédite profondément nos institutions», a prétendu la chef du PQ. Le nouveau ministre de la Justice, Jean-Marc Fournier, a dénoncé ces critiques. «Pour que (la commission) puisse faire le rapport avec le plus d'indépendance possible, il faut la laisser faire ses travaux. Il faut éviter de lui faire porter des quolibets du type de ceux prononcés hier par Madame Marois. (...) On ne l'a pas vu de l'été, elle est allée parler de séparation pendant une semaine en Europe et à son retour, elle s'assoit sur la chaise de monsieur Bastarache pour porter son jugement elle-même.»


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2 commentaires

  • Laurent Desbois Répondre

    11 décembre 2010

    Et aux fédéralistes, je laisse le vole des listes de membres, les immeubles brulés, le dépot des bombes, la distribution des faux communiqués, l'emprisonnement des victimes innocentes et oui…… l'envoient de l’armée!!!!

  • Archives de Vigile Répondre

    16 septembre 2010

    Ça commence fort pour un gars qui a un mandat d'à peine 10% d'une population.
    Nous devrions modifier notre système électoral, à l'exemple de la loi référendaire, décréter que si le taux de participation est inférieur à 60% l'élection est déclarée nulle. Ceux qui n'ont pas voté devraient payer les frais d'une nouvelle élection dans leurs rapports d'impôts. (plus à droite que ça..tu meures).
    Noel