La lutte au terrorisme servira de toile de fond au premier test véritable du leadership de Stéphane Dion, en mettant à nu les divisions idéologiques et ethniques au sein du Parti libéral du Canada.
L'épreuve pourrait survenir dès mercredi, quand les députés fédéraux voteront sur une motion gouvernementale demandant l'accord de la Chambre des communes pour reconduire deux mesures de la Loi antiterroriste, qui portent sur les arrestations préventives et les audiences d'enquête spéciales.
M. Dion a déclaré, mardi, qu'il s'attend à voir tous les députés libéraux s'opposer à cette reconduite. Il a aussi précisé qu'il n'entend pas changer d'idée, malgré les pressions exercées par certains de ses députés, d'anciens collègues au sein du cabinet libéral, des groupes juifs et les familles de victimes de l'attentat d'Air India.
Stéphane Dion menacerait de sanctions tout député libéral qui votera en faveur du maintien de ces deux mesures. Il a refusé de dire quelle forme pourraient prendre ces sanctions, mais des cas précédents laissent entendre qu'il pourrait s'agir du dépouillement de responsabilités parlementaires ou de la suspension du caucus.
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