J’ai milité pendant de très nombreuses années au Parti québécois, sachant qu’il était le meilleur instrument pour une société meilleure, par une meilleure redistribution des richesses, une meilleure gestion de notre environnement et de nos ressources naturelles et tout ça grâce à la souveraineté qui nous donne, comme peuple, les moyens de nos aspirations.
Les raisons qui m’avaient fait adhérer au PQ à l’époque me poussent aujourd'hui vers Option nationale qui défend mieux mes aspirations et celles de nombreux Québécois. D'autres pensent de même pour Québec solidaire.
Mon choix est personnel et légitime, je reconnais que le vôtre puisse être différent et c’est dans cette diversité qui doit se manifester dans le respect des autres qu’une société se développe.
Je vous demande simplement d’accepter mes choix pour ce qu’ils sont. Nous avons un objectif commun mais des chemins différents. Nous aurons encore à travailler ensemble, assurons-nous de garder cette amitié intacte, elle nous sera bénéfique à tous.
À bientôt, chers amis
Michel Berbery
Montréal

Vigile ouvre ses pages à tous ceux que le combat pour l’indépendance mobilise. Vigile respecte et encourage la liberté d’expression et accueille les différences qui ne compromettent pas l’avenir de la nation. Les auteurs assument l'entière responsabilité du contenu de leurs textes.

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7 commentaires

Mario Boulet Répondre
9 août 2012
À Peter,
Vous faites une grande faute à l'intérieur de votre métaphore. Le navire n'est pas la souveraineté. C'est le véhicule nous servant à aller vers la souveraineté. Voyez-vous la nuance?
Lorsque vous aller vers Québec (si vous y restez déjà, prenez comme exemple alors que vous aller vers Montréal), vous possédez le moyen de locomotion que vous désirez (auto, bateau, train, etc). Votre séjour à Québec, c'est l'atteinte de votre but; ici on parle de l'indépendance. Le moyen de locomotion apparait comme la façon de s'y rendre. On ne commencera pas à s'obstiner si Honda, GM, Toyota ou Ford est le meilleur moyen. Si vous possédez une Mazda, prenez votre Mazda car c'est ce qui existe tangiblement. Si vous y aller avec une quantité juste suffisante de carburant, commencez pas par passer par tous les petits détours pour réaliser la visite de charmants villages pittoresque. Rendez-vous à destination, soit Québec, ensuite vous reviendrez avec autre chose qu'une Mazda si vous n'aimez plus ce moyen de locomotion.
Archives de Vigile Répondre
8 août 2012
Les partis politiques c’est comme les religions, les prêcheurs et les gérants d’estrade ou bien-pensants font la rue, les portes, les villes, les rangs, les vieux, les jeunes, avec leurs autobus, leurs beaux habits, leurs cravates, leurs décolletés, ils y vont en groupe, on se sent plus forts en gang, deux par deux, trois par trois, vingt par vingt, pour vendre leur religion, leur programme, leur salade, leurs pinottes, leurs bonbons, leurs menaces, leurs injures, leurs insultes, nous sommes les élus disent-t-ils, croyez-nous, votez pour nous, venez avec nous, nous serons sauvés, nous irons tous au ciel, sinon, vous irez en enfer. Mais, je croyais qu'on y était déjà! Que de discours inutiles, quelle perte de temps, le temps presse, de discourir ainsi n'empêchera en rien le Titanic ne continuer à sombrer!
C'est vrai, le Titanic coule, bouchons les trous disent-ils, avec du papier de toilette, et il continuera à flotter. Bien voyons donc! Ça ne tiendra pas! De toute façon, il y a des chaloupes! Justement, il n’y en aura pas, les oligarques de première classe les prendront tous, et il n’en restera plus pour le peuple de troisième classe. La démocratie coule et tout le monde veut encore la sauver, et prendre une chance de traverser la mer, la réalité, c’est qu’il n’a jamais été insubmersible, dur dur à accepter pour le peuple, alors, laissons la couler, laissons nos illusions disparaîtrent avec elle. Les plus brillants, c’est comme les décrocheurs scolaires, c’est ceux qui sont restés les pieds à terre sur le continent. Bien voyons! Cela n’a pas de sens, ils ne verront jamais l’Amérique! Je suis d’accord, mais ceux dans le Titanic n’ont plus! Ne leur disons pas! Ils nous traiteraient d’idiots! Ils se fâcheraient! Laissons-les apprendre de leurs erreurs! Ramez ou bouchez les trous ne changera rien!
Elle coule de partout! Elle est irrécupérable!
Archives de Vigile Répondre
8 août 2012
Vous dites que faire la souveraineté implique prendre le pouvoir; impliquez-vous que la souveraineté n'est plus un argument convaincant pour le prendre? Je crois, comme M. Berbery, qu'Option Nationale mise juste en faisant confiance à l'intelligence Québécoise. Et je respecte aussi le << beau radeau >> qu'est QS, si vous me permettez.
Archives de Vigile Répondre
8 août 2012
Je ne conteste nullement votre droit monsieur Berbery.
Je ne fais que remarquer l'erreur stratégique.
Ce n'est pas le PQ qui est au pouvoir et qu'il faut s'opposer, mais le PLQ.
Un nouveau parti nationaliste pur et dur ne fait qu'affaiblir l'opposition souverainiste par segmentation. Et rendre le PQ plus carriériste. Je ne dirais pas plus corporatif puisque la CAQ est là pour cela.
Vous pouvez discuter avec les gens d'Aussant. Ce serait bien pour raffiner les idées politiques. Mais quant à l'expérience électorale, ce sera néfaste. J'aurais préféré voir Aussant partir un club politique pour avancer sa vision et qu'elle fasse partie d'une vision composite du PQ.
L'alternative au PQ serait souhaitable s'il pouvait devenir le dominant du souverainisme. Ce n'est pas le cas et la transition sera longue. Sûrement trop longue devant la déferlante de la conjoncture internationale qui se présente.
Archives de Vigile Répondre
7 août 2012
Monsieur Aussant a tellement l'air d'un bon type que je ne crois pas qu'il puisse un jour faire élire bien des députés.
C'est Léo Durocher, l'ancien gérant des Chicago Cubs dans les ligues majeures de baseball, qui disait: "Good guys never win".
La vie et la politique nous le démontrent à tous les jours.
Archives de Vigile Répondre
7 août 2012
Il faudra un VIGILE éternel pour permettre aux diverses factions du mouvement souverainiste de continuer à péroriser sur le sexe des anges de la souveraineté, sur le chef idéal......mais sans pouvoir réaliser l'objectif pcq cela implique prendre le pouvoir!
Pour ma part, c'est mon dernier tour de piste. Si le PQ ne prend pas le pouvoir, je débarque!
Gilles Jean
Mario Boulet Répondre
7 août 2012
M. Berbery, si je comprends bien, vous quittez la galère. Ce que vous avez oublié à force d'être « enfermé » dans la cale, c'est que l'océan nous entoure. Croyez-vous qu'en faisant du « pouce », une autre galère viendra?
En réalité, actuellement, le bâteau coule. Des gens décident de oui ou non ramer au rythme du batteur. Le rythme est trop lent ou trop vite, tout le monde y va de sa théorie. Par exemple, il vaut mieux attendre à la prochaine fois avant d'entamer quelque chose. Les rames sont trop lourdes, trop d'échardes, etc.
La seule chose qui se passe de tangible, c'est que le bateau prend l'eau. Si on ne rame pas tous dans la même direction, tout le monde va couler et se noyer. Comme si on avait le temps d'y penser!
Ramez!!!
Une fois rendue sur le rivage de la souveraineté on prendra le temps qu'il faut pour se gouverner et mieux se définir selon notre identité québécoise. Ce n'est pas en votant Option Nationale qui aura au mieux 5% de l'électorat, que l'on pourra voter à un prochain référendum. De plus, cela fera en sorte de conserver le gouvernement libéral actuel en place.