À quand un certificat de sécurité pour Maxime Bernier ?

"L'affaire Maxime Bernier"

Bernier réussit une fois de plus à se mettre les pieds dans la bouche.
C'est ma vie privée rétorque-t-il. C'est sa vie privée scandent en choeur
les conservateurs.
Pourtant Harper, le chef de ces conservateurs bafoue depuis qu'il est en
poste les droits de l'homme des citoyens canadiens (mesures de détention et
de fouilles sans presque plus de contrainte), leur droit à la vie privée
(écoute et surveillance des télécommunications de groupes de personnes non
définis sur la seule signature d'un ministre) et les règles élémentaires de
justice (certificat de sécurité, preuve secrète, détention préventive) sur
la seule et unique obsession de la sécurité nationale.
Quand un ministre des Affaires étrangères, au fait de nombreux secrets
canadiens, batifole à gauche et à droite, il représente un danger pour la
sécurité nationale et sa vie privée, tout le monde s'en fout. Harper a le
devoir d'appliquer les mêmes règles à l'ensemble des citoyens.
À quand un certificat de sécurité pour Maxime Bernier ?
Michel Berbery

Montréal
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2008

    Le concept de vie privée, selon nos beaux médias fédéralistes, est à géométrie variable.Nous n’avons qu’à écouter cette belle émission de propagande hebdomadaire,Les coulisses du pouvoir avec Daniel Lessard, pour s’en convainvre.Dans le cas d’André Boisclair, on ne s’est pas gêné pour échafauder ou inventer un lien presque direct de Boisclair avec le crime organisé parce qu’il avait consommé de la cocaïne ; une substance offerte par tous les petits revendeurs à la sortie du métro. Les gros bonnets du crime organisé sont alors très loin... D’autre part, Maxime Bernier a eu comme compagne une femme ayant fréquenté le crime organisé, on affirme alors qu’il s’agit là d’une question de vie privée.Ce cher Daniel Lessard, en entrevue avec Gilles Duceppe, critique ce dernier car il ne faut pas entrer dans la chambre à coucher.Mais questionner ce lien de la compagne de Maxime Bernier avec le crime organisé n’est-il pas tout à fait légitime ? Mais il faut noircir à dessein le camp souverainiste peu importe la situation encore une fois.