J'ai du respect pour la mairesse de Montréal, Valérie Plante. Ce qui n’empêche pas pour autant la déception profonde suivant sa promesse brisée de ne pas augmenter les taxes.
Le mea culpa tardif de son administration sur son erreur faite en laissant les trottoirs dangereusement glacés pendant des jours et des jours – et plusieurs le sont encore -, je l'espère du moins, sera peut-être une leçon apprise pour l’avenir.
Ce qui est nettement plus grave, par contre, sont les fractures et autres blessures que cette mauvaise décision a valu à plusieurs Montréalaises et Montréalais, jeunes, moins jeunes, personnes handicapées ou âgées déjà fragilisées.
Malheureusement, les os cassés et les ligaments déchirés ne se réparent pas par magie par des excuses après-coup.
Pour les personnes blessées, les conséquences multiples, y compris même financières, sont douloureuses et bien réelles.
Et qu'on nous lâche les baskets avec les petits curés qui, sur les médias sociaux, lancent à tous vents de porter des crampons!
Désolée. Primo, les citoyens ne paient pas des taxes municipales pour avoir à se protéger du mauvais entretien de leurs trottoirs quand il faut plutôt les déglacer.
Secundo, bien des personnes âgées ou handicapées sont incapables de marcher avec des crampons. Il faut le savoir quand même.
La sécurité des citoyens et la santé publique doivent pourtant TOUJOURS passer avant les considérations budgétaires du moment.
Avec son austérité, c’est quelque chose que le gouvernement Couillard n’a pas compris.
Espérons qu’à l’avenir, l’administration de Valérie Plante ne soit pas de la même eau.