Les Québécois seront maîtres de leurs ressources

Le gouvernement veut donner un sens à l’acceptabilité sociale des grands projets liés aux ressources naturelles

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De celles qui leur restera quand toutes les autres auront été pillées

Les communautés directement concernées doivent pouvoir dire non aux projets qui leur sont proposés pour que les processus de consultation publique aient un sens et que puisse être construite une véritable acceptabilité sociale en matière d’exploitation du territoire et des ressources naturelles, dit Québec.

« Notre gouvernement est convaincu que la pérennité des projets de mise en valeur de nos ressources naturelles passe par la prise en compte de leur acceptabilité sociale », a déclaré lundi le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN), Pierre Arcand, lors d’une conférence sur le sujet à Montréal. Contrairement à ce que certains peuvent penser, les nouvelles règles que le gouvernement cherche à développer en matière de consultation publique ne viseront pas à faire avaler d’une manière ou d’une autre à la population des projets dont elle ne voudrait pas, a-t-il assuré. Elles viseront plutôt à favoriser la meilleure collaboration possible entre les promoteurs et les communautés et, à tout le moins, à « identifier plus rapidement les chances ou non de succès d’un projet ».

Témoin privilégié de la levée de boucliers qu’ont suscité les projets de gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent, de mines d’uranium sur la Côte-Nord ou encore d’agrandissement de la mine Canadian Malartic en Abitibi, le gouvernement Couillard a lancé l’an dernier un Chantier sur l’acceptabilité sociale des projets miniers et énergétiques. Un premier exercice de consultations à huis clos a été réalisé depuis le printemps dans 7 régions auprès de 175 représentants du milieu des affaires, des organisations environnementales, des gouvernements locaux, des universités et de la population. Les résultats de ce premier travail doivent être officiellement dévoilés incessamment et mener, d’ici le printemps, au dépôt d’un livre vert qui doit faire l’objet d’un grand débat en commission parlementaire.
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