Les Québécois déconnectés? Vraiment?

Tribune libre 2009


Les Québécois déconnectés? Vraiment?

Je ne vois pas de quoi ni de qui,

Sinon de cet obscurantisme politique

Sur lequel ne sont plus branchés

Que quelques ombres, zombies

Et fantômes du système.

Ou créatures du même acabit
Faisant office de légataires

Des vieilles chaînes COLONIALES.

QUI DE SON CLINQUANT RAISONNE ENCORE

Un tant soit peu,

DANS QUELQUES TÊTES,

Plus ou moins éclairées.

Plus ou moins vides aussi

Qui dans nos parlements

Tiennent lieu et place de cloches.
Et qui plutôt que de sonner

A l'heure de la liberté,

Se montre tout au plus

Comme des reclus, clinquants,

Du tintamarre gargantuesque et

Du tintement de fourchette des repus.
Se tapant l'estomac et les genoux,

Et rigolant grassement aux cliquetis

De la monnaie, des armes et effigies du pouvoir.
Déjà satisfaits, toussotant, rotant et bavant

Sur la manière de faire les choses.

Dans des hôtels somptueux,

Construits pour leur aise.
Comme si le peuple

Dont ils sont issus

N'existait plus.
Jusqu'à ce qu'un homme...

Une femme... dise non.
Et que l'Éternel lui-même,

Tel leur estomac

S'en trouve tout chamboulé!
Claude Poitevin

artiste peintre sculpteur

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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 mai 2012

    de Claude Poitevin
    QUOI?
    Les Québécois déconnectés? Vraiment?
    Je ne vois pas de quoi ni de qui,
    Sinon de cet obscurantisme politique
    Sur lequel ne sont plus branchés
    Que quelques ombres,
    Quelques zombies
    Et quelques fantômes du système,
    Ou créature du même acabit.
    Faisant office de légataires
    Des vieilles chaines ET STRUCTURES COLONIALES.
    QUI DE SON CLINQUANT RAISONNE ENCORE
    Un tant soit peu,
    DANS QUELQUES TÊTES,
    Plus ou moins éclairés.
    Plus ou moins vides et lâches, aussi,
    Qui dans nos parlements
    Tiennent lieu et place de cloches.
    Pour ceux-là qui,
    Sonnant faux avec tout ce clinquant
    Plutôt que de raisonner
    A l'heure de la liberté,
    Ne se montrant, tout au plus, qu'à la table
    Des habitués, s'y croyant requis,
    À la recherche de récompenses et de plasirs faciles,
    Ces requins, ces imbus du pouvoir
    Amoureux de médailles et d'honneurs usurpés
    Juchés dans leurs maisons clinquantes,
    Comme des oiseaux de malheurs, ou, tels des reclus
    Mais avec des chaines et des barreaux, des bijoux en or,
    Ils s'enferment eux-merne dans leur satisfaction,
    Content de leur sort et de leur Dieu Dollar
    Et de leur bonne conscience.
    S'introduisant et se jouant, forçant eux-memes,
    On ne sait trop avec Quelle Chance Divine,
    Par quelle vanité ou tour de force,
    Leur place et leur gloire d'être invités
    Au banquet des Élus et s'intronisant du meme coup
    Au tintamarre Gargantuesque et
    Au tintement de fourchettes des repus,
    Au Panthéon de la gouvernance.
    Se tapant ensuite l'estomac et les genoux,
    Et rigolant grassement au cliquetis
    De la monnaie, des armes et effigies du pouvoir.
    Frappés sur le dos d 'on ne sait qui, on ne sait quoi!
    Le peuple? Connais pas!.... Hha! Hha! Hha!
    Trop satisfaits, des résultats, toussotant, riant, rotant et bavant
    Sur la manière de faire les choses. En pensant: "Wath's next...$$"
    Dans ces hôtels et ces clubs somptueux,
    Construits et pensés justes pour leurs aises.
    Comme si le peuple, finalement,
    Dont pourtant, il sont issue,
    N'existait plus...quelle bagatelle!!
    Jusqu'à ce qu'un Homme...
    Une Femme... dise NON! ASSEZ!
    Et que l'Éternel lui-même,
    Tel leur estomac, gargouillant et chargé à bloc,
    S'en trouve tout chamboulé!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2009

    Les Québécois, déconnectés?
    Et les gouverneures générales immigrées venues d'Haïti, anciennes souverainistes qui se sont totalement reniées; et qui travaillent aujourd'hui à faire assimiler par le Rest of Canada, cette même nation québécoise qui les a accueillies quand elles fuyaient le régime Duvallier... Seraient-elles déconnectées, quelque peu?
    En tout cas, merci pour votre oeuvre, monsieur Poitevin. Et disons-nous, au fond, que Mme Jean en un sens, nous rend service, car son comportement plutôt inélégant pourra contribuer à l'éventuelle abolition du poste de gouverneur général...