Québec poubelle

Les pipelines du pétrole sale de l'Alberta

Le vent de l'indignation se lève

Ne serions-nous qu’une poubelle où déverser les produits dangereux hautement toxiques comme le pétrole provenant des sables bitumineux ? Et tant pis pour les risques courus par ses citoyens, comme ceux de Lac-Mégantic qui viennent d’en payer un prix effarant ?
Regardez bien ce qui se mijote dans le transport par oléoduc du pétrole sale des sables bitumineux albertains avec l’accord de Pauline Marois et la cupidité agissante de nos Chambres de Commerce qui, porteuses de valise attitrées, sont toujours prêtes à applaudir les initiatives des autres pourvu qu’elles en ramassent quelques miettes.
Les « miettes », dans ce cas-ci, ce serait des jobs pour les Québécois. Il faut écouter la patronne des Chambres de Commerce, Françoise Bertrand, faire miroiter les milliers d’emplois qui viendraient avec les pipelines. L’un, situé dans le sud de l’Ontario, serait inversé pour faire couler le pétrole des sables bitumineux jusqu’à Montréal. L’autre traverserait notre province d’ouest en est pour aller mourir au Nouveau-Brunswick.

Pour nous convaincre de leur bonne foi, les gens d’affaires exhibent un sondage Crop démontrant que 60 % des Québécois en veulent du pétrole albertain ! Même sale et même universellement dénoncé à cause de la pollution élevée générée par sa production !
« La plus grosse bombe carbone de la planète », assurent les écoloigistes. Crop, vous savez à qui ça appartient ? Aux proprios du quotidien La Presse, dont le navire amiral, Power Corporation, a les bras plongés jusqu’aux coudes dans l’exploitation des sables bitumineux. Vous voyez le lien ?
Françoise Bertrand n’est pas la seule à brasser du vent. Aux États-Unis, comme au Québec où le taux de chômage est plus élevé qu’ailleurs, l’argument des jobs constitue l’attrape-nigaud par excellence. Agressés par les pétroliers albertains de TransCanada et leur projet de pipeline Keystone XL, qui filerait d’Edmonton jusqu’au Texas, les Américains résistent aux sirènes du pétrole bitumineux qui leur promettent mer et monde. Nous, on tombe dans le piège.
Opposé à l’oléoduc Keystone XL à cause de ses risques environnementaux énormes « pour les Américains, les Canadiens et même l’ensemble de la population mondiale », selon les mots mêmes du président Obama, celui-ci vient en plus de réduire à une peau de chagrin les 13 000 emplois promis par les promoteurs durant la construction et les 118 000 autres qui suivraient sous forme de retombées diverses. Dans une entrevue au New York Times, Obama a estimé que durant la phase de construction de l’oléoduc, on créerait tout au plus 2 000 emplois et par la suite…de 50 à 100. Des bagatelles dans une économie de 150 millions de travailleurs !
Chez nous, si jamais les « milliers » d’emplois créés par les oléoducs d’Enbridge ou de TransCanada ne tenaient pas du mirage, ou du marketing, ce serait le Nouveau-Brunswick, non le Québec, qui récolterait la manne, et les jobs allant avec.
Car c’est dans les raffineries de la province voisine, terminus du pipeline maudit de TransCanada, que serait transformé le pétrole des sables bitumineux après avoir coulé en douce à travers la belle province sous le nez de ses habitants indifférents. Mis à part quelques milliers de barils destinés aux deux dernières raffineries québécoises de Montréal-Est et de Lévis.
Des sucettes pour les natives en guise de remerciement pour avoir facilité l’acheminement sans contestation du pétrole albertain d’ouest en est, autrement dit, from coast to coast… Le destin du Québec sera-t-il de toujours servir de « corridor » pour transporter d’ouest en est, ou d’est en ouest, la richesse des autres ?

« Ça vaut la peine d’embarquer avec nous, on a du travail à donner », est venu dire aux gens d’affaires titillés de Montréal un lobbyiste des sables bitumineux, émissaire de la compagnie TransCanada. « Nous serons en activité pendant 35 ans. Il y aura beaucoup d’occasions d’affaires, mais nos règles sont très strictes, vous devrez les suivre à la lettre. »
Finie la leçon du maître d’école albertain aux petits écoliers québécois…
Au Québec, Pauline Marois et ses ministres, zézayant et temporisant dans ce dossier comme dans ceux de la langue, du gaz de schiste ou des redevances minières, voient d’un œil favorable les projets de pipeline. Le ministre de l’Environnement Blanchet insinue même avec cynisme que l’opposition est plus « philosophique » que réelle.
En Colombie-Britannique, c’est une autre partie qui se joue. L’oléoduc Northern Gateway projeté par Enbridge pour acheminer le pétrole albertain jusqu’au Pacifique en traversant cette province de bord en bord, fait face à une levée de boucliers, comme aux États-Unis. Non seulement de la part des écolos, mais aussi et surtout du gouvernement de Victoria qui le trouve inacceptable à cause de ses impacts négatifs sur l’environnement.
Mais, il y a plus. Assumant 100 % des risques terrestres de déversement de pétrole, puisque l’oléoduc parcourrait plus de 600 kilomètres sur son territoire, la première ministre Christy Clark, pas plus tarte que les autres, veut aussi sa part du gâteau. Avant de dire oui, elle exige sa juste part des 81 milliards de dollars de revenus fiscaux anticipés. Et pour marquer le coup, elle a claqué la porte du Conseil de la fédération canadienne qui n’arrivait pas à s’entendre sur la question de l’énergie et des projets de pipeline. En quête de débouchés pour son pétrole, l’Alberta y jouait les emmerdeuses.
Chez nous, jusqu’à preuve du contraire, les inquiétudes environnementales soulevées par les projets de pipeline ne semblent pas de nature à refréner l’enthousiasme délirant de nos Chambres de Commerce. On n’a entendu rien de bien convaincant de leur part, à ce sujet. À l’exception du cliché d’usage sur le « développement durable » qui ne serait pas menacé par le transport par pipeline d’un pétrole plus lourd et plus toxique que le pétrole conventionnel.
Rien non plus de leur part en ce qui concerne les redevances et les bénéfices fiscaux que le Québec pourrait réclamer à l’exemple de la Colombie-Britannique.
Du côté du gouvernement Marois, ce n’est guère mieux. On est dans le brouillard. Ses ministres Yves-François Blanchet et Martine Ouellet, tous deux parties prenantes au dossier, se contredisent l’un l’autre. On ne sait trop vers quel port les marins péquistes naviguent. En campagne électorale, le capitaine Marois a promis de réduire nos importations de pétrole pour faire plus de place à l’énergie québécoise. Et voilà qu’elle accueille maintenant à bras ouvert le pétrole sale albertain. Allez donc comprendre.


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25 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2013

    L’électricité à bon marché, n’est meme plus compétitive, sur le ’mix’ énergétique actuel, les surplus d’Hydro sont invendables, a moins d’accepter de perdre de l’argent en permanence.
    Les investissements dans les domaines gaziers et pétroliers pour l’année 2011 représentaient 545 milliards de $ aux USA seulement.

    Gravissisme erreur. L'autonomie énergétique américaine est temporaire. Ils saccagent leurs terres agricole.
    Deux facteurs font baisser les prix de l'électricité :
    *La fermeture des papetières qui va de pair avec celles des quotidiens imprimés aux États-Unis. Tendance irréversible.
    *La baisse des activités des alumineries qui souffrent spécialement de la spéculation bancaire dans les métaux. J'en parle avec plus de détails dans un commentaire à Pierre Godin à paraître aujourd'hui.
    http://www.nytimes.com/2013/07/21/business/a-shuffle-of-aluminum-but-to-banks-pure-gold.html
    La Justice américaine s'intéresse aux activités de Goldman-Sachs dans les métaux.
    Un encouragement à Richard LeHir pour s'y intéresser.

  • Nicodème Camarda Répondre

    14 août 2013

    Je reprends pour la troisième fois mon commentaire
    @ Monsieur Maronani
    " Pour Mégantic c’est un accident industriel tragique, je ne minimise pas les conséquences humaines et matérielles, le centre ville a été dévasté, des familles ont perdues des proches, etc, mais nous sommes aussi dans le domaine du spectaculaire, de la médiatisation..."
    Mais les accidents n'arrivent jamais seul, ils ont toujours une cause et je ne suis pas le seul à me demander quelle est cette cause. Je suis persuadé que vous êtes de ceux qui veulent savoir. Là-dessus, à moins que je ne me trompe, pas grand-chose ne transparait, nous ne sommes pas dans le secret des dieux.
    Pour le domaine du spectaculaire et de la médiatisation quand vous dites "Personne ne s’est inquiété de tous ces trains qui traversent les municipalités au Québec, partout.(…) " vous avez raison, en partie; Les choses ont changés. On s’en inquiète un peu plus maintenant. Les consciences se mobilisent, se consultent, s’activent…
    Pour répondre à votre question je n'ai jamais entendu quelqu'un d'assez idiot pour interdire le transport automobile. Par contre, je viens d’entendre l’Office des transports du Canada interdire à la MMA de continuer ses activités de transports au Québec. Étonnant tout de même cette suite d’événements tragiques. À croire qu’elle suit une logique au hasard des pipe-lines voir des nouvelles politiques énergétique.
    Mais là, je sombre dans l’hypothétique. Sincèrement monsieur Maronani votre logique m’impressionne : très terre à terre si je peux dire. Vous êtes intéressants. D’un autre côté, malgré vos différents épistolaires j’éprouve aussi une vive admiration pour Ivan Parent et ses points de vus. Je crois qu’il faut un peu des deux ; c'est comme les voitures et le pétrole on ne peux pas - en toute logique - en interdire un sans nuire à l'autre. Quand pensez-vous ?

  • Nicodème Camarda Répondre

    14 août 2013

    Désolé pour le doublon monsieur Maronani j'apporte quelque changement à mon commentaire précédent.
    @ Monsieur Maronani

    " Pour Mégantic c’est un accident industriel tragique, je ne minimise pas les conséquences humaines et matérielles, le centre ville a été dévasté, des familles ont perdues des proches, etc, mais nous sommes aussi dans le domaine du spectaculaire, de la médiatisation..."
    Mais les accidents n'arrivent jamais seul, ils ont toujours une cause et je ne suis pas le seul à me demander quelle est cette cause. Je suis persuadé que vous êtes de ceux qui veulent savoir. Là-dessus, à moins que je ne me trompe, pas grand-chose ne transparait. Problèmes de freins, de maintenance des voies, erreur humaine, sabotage... Quand on ne sait pas tout est possible. On s'imagine le pire. Mais une chose est sûre l'avenir finira bien nous dire ce que cet accident industriel avait dans le ventre.
    Pour le domaine du spectaculaire et de la médiatisation quand vous dites "Personne ne s’est inquiété de tous ces trains qui traversent les municipalités au Québec, partout.(…) " vous avez raison en partie. Les choses ont changé. On s’en inquiète maintenant. Les consciences se mobilisent, se consultent, s'activent...
    Pour répondre à votre question, non, je n'ai jamais entendu quelqu'un d'assez idiot pour interdire le transport automobile mais je viens d’entendre l’Office des transports du Canada interdire à la MMA de continuer ses activités de transports au Québec. Étonnant tout de même cette suite d’événements à croire qu’elle suit une logique au hasard des pipe-lines et des nouvelles tendances énergétiques..

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2013

    En Colombie-Britannique, c’est une autre partie qui se joue. L’oléoduc Northern Gateway projeté par Enbridge pour acheminer le pétrole albertain jusqu’au Pacifique en traversant cette province de bord en bord, fait face à une levée de boucliers, comme aux États-Unis. Non seulement de la part des écolos, mais aussi et surtout du gouvernement de Victoria qui le trouve inacceptable à cause de ses impacts négatifs sur l’environnement.
    Si le mouvement écologique est si fort en Colombie Canadienne, c'est parce que la voix de David Suzuki est forte via sa fondation. Mais qui sont les gros contributeurs de la Fondation David Suzuki ?
    Curieusement, on y retrouve la famille Rockefeller.
    http://www.rbf.org/grant/10800/david-suzuki-foundation-1
    Cette vieille page non-exhaustive parle de $185000 versé entre 2004 et 2008.
    J'appris de cette histoire en lisant ceci.
    Pourquoi la famille Rockefeller qui a fait sa fortune dans le pétrole avant de se lancer en pharmaceutique et en finance, se met à attaquer l'industrie pétrolière au nom du développement durable ?
    En interrogeant un nationaliste Albertain, j'ai eu comme réponse que Rockefeller empêchait le désenclavement du pétrole albertain. Vendre plus de pétrole Albertain en Asie triplerait la valeur des sables bitumineux et ferait une pression à la baisse sur les cours mondiaux.
    Il y a l'intérêt financier pour arrêter le projet et l'intérêt stratégique de conserver un gisement près de chez soi.
    Si Irving Oil importait son pétrole du gisement de Bakken plutôt que de l'étranger via les superpétroliers, c'est parce que les prix sont significativement plus bas.
    L'accident de Lac Mégantic referme l'enclave du côté Est.

  • Nicodème Camarda Répondre

    13 août 2013


    @ Monsieur Maronani
    " Pour Mégantic c’est un accident industriel tragique, je ne minimise pas les conséquences humaines et matérielles, le centre ville a été dévasté, des familles ont perdues des proches, etc, mais nous sommes aussi dans le domaine du spectaculaire, de la médiatisation..."
    Mais les accidents n'arrivent jamais seul, ils ont toujours une cause et je ne suis pas le seul à me demander quelle est cette cause. Pour le domaine du spectaculaire et de la médiatisation je trouve que vous versez un peu dedans lorsque vous affirmez que "Personne ne s’est inquiété de tous ces trains qui traversent les municipalités au Québec, partout.(…) "
    Là dessus, n'en déplaise à ceux que cela dérange vous aviez raison. Plus maintenant ; on s’en inquiète en ce moment même partout où cela est nécessaire. Les consciences se mobilisent, se rejoignent, se consultent..
    Pour répondre à votre question, non monsieur Maronani je n'ai jamais entendu quelqu'un voir un politicien d'assez idiot ou corrompu pour interdire le transport automobile. Et je sais que vous non plus. Par contre, je viens tout juste d’entendre l’Office des transports du Canada interdire à la MMA de continuer ses activités de transports en sol québécois. Selon moi, c’est un bon début, le transport automobile ne devrait pas tarder.



  • Alain Maronani Répondre

    13 août 2013

    @Nicodeme
    Je serai curieux d’entendre leur réponse et de savoir ce qu’ils pensent de cette "réorganisation de l’espace énergétique"...
    Personne ne s'est inquiété de tous ces trains qui traversent les municipalités au Québec, partout, et tout ce qui construit et taxe à sans hésitation construit condominiums, centre pour personnes du troisième âge, etc a côté des chemins de fer...
    Pour Mégantic c'est un accident industriel tragique, je ne minimise pas les conséquences humaines et matérielles, le centre ville a été dévasté, des familles ont perdues des proches, etc, mais nous sommes aussi dans le domaine du spectaculaire, de la médiatisation...
    Il y a 700 morts et 40.000 blessés, accidents de la route par année au Québec, vous avez entendu quelqu'un qui a proposé d'interdire le transport automobile ?

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2013

    L'opposition aux projets de pipelines de pétrole bitumineux est tout à fait justifiée. La tragédie de Lac-Mégantic est un avertissement sérieux. Une rupture de pipeline provoquerait un déversement possiblement plus grave encore:
    Principaux déversements de pétrole de 2012 à 1965:
    http://meteopolitique.com/Fiches/petrole/deversements-de-petrole/deversements-de-petrole.htm
    L’avenir énergétique du Québec ne se trouve pas dans le pétrole:
    http://m.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/384802/l-avenir-energetique-du-quebec-ne-se-trouve-pas-dans-le-petrole
    Ligne 9B d’Enbridge - Un «risque élevé de rupture» en cas d’inversion, selon un expert:
    http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/384870/un-risque-eleve-de-rupture-en-cas-d-inversion-selon-un-expert
    1- Pourquoi ne pas plutôt développer maintenant les transports électriques avec tous les surplus qui ne servent qu'à engraisser les promoteurs d'éoliennes et de mini-centrales?
    2- Est-ce que les promoteurs de pipelines vont s'assurer au niveau des risques qu'ils font encourir à la population?
    3- Est-ce que le fédéral va payer pour les dommages encourus à Lac-Mégantic par sa négligence de ne pas avoir vérifié la caution du transporteur? Va-t'il reconstruire les chemins de fer et compenser les pertes économiques?

  • Nicodème Camarda Répondre

    13 août 2013


    Monsieur Maronani
    Les erreurs ne sont qu'une question de point de vue. Vous pouvez très bien être en amour avec la nature et défendre des politiques énergétiques qui vont à l'encontre de cette même nature et vous en êtes la preuve vivante monsieur Maronani. Mais je trouve que vous exagérer avec Yvan Parent. Là pardonnez-moi mais avec tous le respect de la cause que vous défendez, c'est vous qui commettez une erreur gravissime. Pensez-y un instant.

    Quand vous dites : "N’y a t-il AUCUNE place pour la main d’oeuvre québécoise, les compagnies, les fournisseurs de services ?"
    Je vous répondrai que c'est aux habitants de Lac Mégantic qu'il faut poser la question. Surtout en ce moment.
    Je serai curieux d'entendre leur réponse et de savoir ce qu'ils pensent de cette "réorganisation de l’espace énergétique"...

  • Alain Maronani Répondre

    13 août 2013

    @Nicodeme
    'Je ne vois pas où est l’intérêt du Québec dans une réorganisation de l’espace énergétique puisque cette réorganisation concerne surtout des intérêts albertains et donc des intérêts pétroliers...'
    Gravissime erreur...
    Si nous n'arrivons pas à participer et à obtenir ce qui devrait nous revenir (emplois, redevances, explorations) nous allons nous trouver marginalisés pour les 10 prochaines années...au moins.
    L'électricité à bon marché, n'est meme plus compétitive, sur le 'mix' énergétique actuel, les surplus d'Hydro sont invendables, a moins d'accepter de perdre de l'argent en permanence.
    Les investissements dans les domaines gaziers et pétroliers pour l'année 2011 représentaient 545 milliards de $ aux USA seulement.
    Les emplois dans ce domaine sont payés en moyenne 12.000 $ par année de plus que dans les autres secteurs manufacturiers.
    N'y a t-il AUCUNE place pour la main d'oeuvre québécoise, les compagnies, les fournisseurs de services ?
    Non pas uniquement l'Alberta...
    Il est évident que si la position du Québec est de refuser toute participation, plus personne ne nous demandera quoique ce soit...

  • Nicodème Camarda Répondre

    13 août 2013

    À monsieur Maronani
    Je ne vois pas où est l'intérêt du Québec dans une réorganisation de l'espace énergétique puisque cette réorganisation concerne surtout des intérêts albertains et donc des intérêts pétroliers, des neutrons libres; où est "le reste de l'espace énergétique là-dedans" ? On se le demande...
    Il finira peut-être sur la tablette aux brevets ou dans un sous sol; S'il lui en reste un après que le train soit passé.
    En tout cas ce ne sera pas un train d'la MMA puisque cette dernière vient de se voir interdire par "les autorités canadiennes" sont certificat d'aptitude.

  • Alain Maronani Répondre

    12 août 2013

    Pauvre Ivan parent...
    Lisez un peu sur le nouveau 'mix' énergétique qui se met en place ici et ailleurs...
    Je ne suis à la solde de personne, j'ai donné des chiffres et des quantités facilement vérifiables, pour mettre en perspective, ce qui se passe actuellement.
    Keystone-XL et la mise en place des pipelines par Trans Canada sont soumis à une offensive démesurée des écolos et de tout ceux qui les financent...fermer 2 centrales a charbon, sur un total de 560, compenserait largement pour l'impact de Keystone-XL.
    L'un des principaux opposants au USA est le milliardaire Tom Steyer, ancien de Goldman Sachs, de Farallon Capital Management et de quelques autres organisations bancaires dont vous vous plaignez en permanence...un de vos amis ?
    Pour vous cultiver...
    http://en.wikipedia.org/wiki/Tom_Steyer
    http://apps.washingtonpost.com/g/page/politics/tom-steyers-open-letter-to-president-obama/203/
    Comment savez-vous que le Québec n'aura que des miettes ?
    Sur quoi basez-vous vos informations ?
    Votre paranoia habituelle...?
    J'espère que le gouvernement Marois comprendra que l'intérêt du Québec est de participer à cette réorganisation de l'espace énergétique, et de prélever la part qui doit nous revenir.
    En passant, comme ca, que se passe t-il avec les attentats que vous nous aviez promis dans une de vos fameuses rubriques ?
    Et la guerre atomique...? Ca s'en vient...???
    J'avais déjà acheté du sucre, de l'huile, des conserves, et pensait passer mes nuits dans mon sous sol...
    Bon courage Nostradamus !!!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    12 août 2013

    M. Pommerleau,
    Vous avez notre appui dans votre argumentation soutenue contre la démagogie de service. Qui se prétend libre d'opinion et de nom, digressera ici comme sur d'autres sites. Des références, vous en citez. Il les ignorera. Il méprise Équiterre, qui offre une pétition à signer:
    http://www.leadnow.ca/fr/lac-megantic
    Le français n'est pas la poubelle du Canada! Sachons voter.

  • Marcel Haché Répondre

    12 août 2013

    M. Pomerleau.
    Je partage votre point de vue. Et de ce point de vue, les choses sont plus encourageantes qu’il n’y paraît. Mais l’Alberta… La réalité des choses, et la chose la plus décisive, est que le gouvernement fédéral NE PEUT PAS négocier ni même avoir L’AIR DE NÉGOCIER lui-même avec le Québec. Si le fédéral s’aventurait à négocier d’une façon qui paraissait le moindrement « bilatérale » avec le Québec, c’est toute la gang à Trudeau et le West Island qui ressusciterait pour dénoncer Harper comme étant un faible, seulement apte à affaiblir la fédération aux seuls profits des intérêts de l’Ouest : fiston reprendrait ainsi la même trail que son père, et avec le même succès. Le P.L.C. est mort et ne ressuscitera pas.
    Pauline Marois est grandement sous-estimée, et il est bien dommage qu’elle ne puisse pas compter sur une majorité…

  • Archives de Vigile Répondre

    11 août 2013

    @M. Pomerleau
    Ne perdez pas votre "salive" à tenter de raisonner Alain Maronani. Il ne fait que bousiller nos textes, il semble résonner comme un tambour aussitôt que vous parlez de pétrole. Il a affirmé: "Pour le Québec si on ne veut pas utiliser de pipelines ou de trains dites moi un peu COMMENT vous alimentez les rafinneries (sic) québécoises pour en assurer la survie (les couts (sic) actuels sont de 25 % plus cher que le pétrole albertain), pas des pleurnichages sur le pétrole sale...quelle est VOTRE solution ?" Il parle d'alimenter les raffineries québécoise. Il doit vivre sur la planète des s....crédules pour ne pas savoir que le gros de ce transport sera pour le Nouveau-Brunswick et les USA. On va laisser quelques crottes au Québec pour faire taire les citoyens et satisfaire ce bonhomme. M. Maronani ne semble pas au courant de ça, ce n'est pas croyable. Pour qui bousille-t-il ainsi nos textes sans jamais apporter quelque raisonnement positif? Il doit se croire très petit pour tenter de rabaisser les autres ainsi.
    Ivan Parent

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    11 août 2013

    @Alain Marinoni
    Vous dites : "Admettons que Québec doivent discuter avec l’Alberta, pour conforter votre these, sous l’auspice du gouvernement fédéral...tres bien mais sur le reste..".
    Je ne suis pas dans le domaine de faire des suppositions, je ne fais que des constats et non des thèses. Ce n'est pas le Québec qui demande le dialogue avec l'Alberta, mais plus significatif, le contraire, c'est l'Alberta qui demande le dialogue, et cela depuis 2011. Et ce n'est pas sous l'auspice du gouvernement fédéral, le gouvernement fédéral est exclu) :
    (Peston Manning, le stratège qui a conduit les réformistes à prendre le contrôle du gouvernement cenrtal) :
    "What should be increasingly apparent is that if new and stronger bridges are to be built between Quebec and the rest of Canada, they will have to be primarily constructed not by federal politicians on constitutional grounds, but by private-sector decision makers and provincial leaders on the grounds of economic and interprovincial relations.
    National unity will thus depend increasingly on such measures as increased ... co-operation between the energy sectors of Quebec and the West, and on greater interprovincial co-operation, as discussed recently in a Montreal Economic Institute report calling for a new Quebec-Alberta dialogue (2011)."
    http://www.theglobeandmail.com/commentary/political-shifts-mustnt-threaten-canadas-unity-vision/article1359572/
    ....
    Mme Marois a répondu à l'appel en 2012 :
    "Pour moi, c'est entre l'Alberta et le Québec», a dit Mme Marois.
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/364696/oleoduc-pauline-marois-reclame-des-preuves-que-le-quebec-tirerait-avantage-du-projet
    ....
    Pour le moment la position de l'Alberta face au Québec est celle du respect de ses compétences :
    "Le ministère des Affaires intergouvernementales de l'Alberta : «Nous comprenons que le Québec veut seulement s'assurer, comme le ferait l'Alberta, qu'il aura un rôle à jouer dans l'évaluation de toute nouvelle infrastructure d'énergie qui passera par son territoire», a-t-il ajouté."
    http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201211/15/01-4594455-exportation-de-petrole-brut-levaluation-releve-dottawa-.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS4
    ...
    Vous dites : "Les anglophones utilisent un terme ’nation building’...
    Qu’est-ce que vous en pensez ?"
    Alors qu'on nous présente le projet des oléoducs comme un projet de "nation building", dans la vraie vie je pense bien avoir démontré que la géopolitique de l'énergie mène à la dislocation de la fédération telle que proposée depuis J A MacDonald jusqu'à P E Trudeau.
    Où mène cette dislocation. vers une fatalité ou une chance historique pour le Québec.
    JCPomerleau

  • Marcel Haché Répondre

    11 août 2013

    @Alain Marinoni
    Vous y êtes. Il n’y a rien présentement qui provienne de Québec qui menace les fédéraux. Et il n’y a rien provenant du Canada qui fera à lui seul l’indépendance du Québec. Ce qui rassemble les gens, croyances et intérêts, est généralement plus fort que ce qui les divise. Je crois cela aussi.
    C’est au contraire ce qui se passe ou ne se passe pas ICI qui est déterminant à l’égard de notre Projet. Le vôtre aussi, le Projet ? Mais, partant ICI d’un gouvernement qui aurait les coudées franches et les idées claires- seulement et uniquement s’il était majoritaire, condition incontournable pour qu’il mette fin à son encerclement- c’est d’ici seulement qu’un formidable coup de boutoir pourrait être asséné à l’institution fédérale, plus vulnérable qu’on ne le croit. Les indépendantistes, les péquistes surtout, ou bien ils ne sont pas très braves ou bien ils attendent leur heure. Mais la dernière chose qui soit à faire serait de contribuer à l’isolement politique du Québec, qui serait celui irrémédiable des souverainistes. La « gouvernance souverainiste » est suffisamment futée pour que cela n’arrive pas, d’autant qu’il s’agit d’un gouvernement minoritaire qui n’oublie jamais-jamais sa situation. Le pipeline passera aussi sûrement que les trains, et même plus sûrement encore…
    Mais…Mais qui a dit ou écrit que les braves d’un jour étaient souvent les lâches de la veille ?

  • Alain Maronani Répondre

    11 août 2013

    @Pommerleau
    Admettons que Québec doivent discuter avec l'Alberta, pour conforter votre these, sous l'auspice du gouvernement fédéral...tres bien mais sur le reste...
    Vous etes d'accord avec le gouvernement du Québec qui veut participer a ceci...peut importe les glapissements de Equiterre ou de QS..?
    Vous pensez aussi que le gouvernement ne peut pas se contenter de rester assis sans rien faire alors que le paysage énergétique est en plein bouleversement ..?
    Les anglophones utilisent un terme 'nation building'...
    Qu'est-ce que vous en pensez ?

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    11 août 2013

    @ Maronani
    Vous dites : "J’ai très bien entendu votre stratégie...dislocation de la fédération."
    La dislocation n'est pas une stratégie mais, un simple constat d'une nouvelle réalité qui change la donne politique :
    "Une dislocation survient quand un membre de la fédération fait primer ses intérêts d’État au détriment de l’unité de l’ensemble et que le rapport de force lui est favorable. Ça n’a pas encore été le cas pour le Québec, mais c’est bien le cas pour l’Alberta,"
    http://www.vigile.net/L-implosion-du-Canada,53555
    ....
    Vous dites : " Je ne partage pas votre opinion sur la position du Québec, qui n’est plus représenté a Ottawa, et franchement dites-moi ce qui menace le gouvernement Harper actuellement depuis le Québec ? "
    Ce n'est pas avec Ottawa que le Québec doit négocier mais avec l'Alberta qui est au commande (dislocation).(Google : Alberta Quebec dialogue).
    ....
    Vous dites ; "Ne pas participer à la redistribution des cartes énergétiques qui est en train de se mettre en place va nous isoler encore plus...
    Pour quels gains ...?"
    De par sa position géographique, le Québec est au centre du jeu (corridor Est) ,et doit donc par conséquent définir une politique pour défendre ses intérêts d'État (on a la politique de sa géographie).
    Pour quels gains ?
    Outre les gains économiques, le gain possible est politique ; et peut être majeur, cela dépend du rapport de force que l'État du Québec peut bâtir face aux intérêts énergétiques des contreparties. Pour le moment le gouvernement Marois joue avec les cartes qu'il a, et c'est pourquoi il va probablement accepter le passage jusqu'à Montréal et vers la région de Québec, et jouer avec le levier qui mène au Nouveau Brunswick. A t il le gros bout du tuyau, voilà la question qui a une portée politique considérable.
    ....
    JCPomerleau

  • Alain Maronani Répondre

    10 août 2013

    Monsieur Pommerleau
    J'ai très bien entendu votre stratégie...dislocation de la fédération...changement du Canada...pays pétro-dollar, etc...
    Je me suis déja exprimé sur ceci.
    CE QUI REUNIT CES GENS EST BIEN PLUS FORT QUE CE QUI LES SEPARE !!!
    Des tensions inter-provinciales...surement...mais le NB est prêt a plonger dans la marmite a pétrole et l'opposition de la CB cessera des que l'on commencera sérieusement a parler de redevances...
    Que le gouvernement fédéral veuille continuer a arroser l'Alberta et l'Ouest ou se situe sa base électorale, bien sûr, mais pipeline ou pas, ce seront les trains, sans redevances...tout le monde va rentrer a l'écurie pour manger son picotin fiscal...
    Du cynisme ? Du réalisme ?
    Tout ce beau monde va finir par s'entendre, de toute facon.
    Je ne partage pas votre opinion sur la position du Québec, qui n'est plus représenté a Ottawa, et franchement dites-moi ce qui menace le gouvernement Harper actuellement depuis le Québec ?
    Ne pas participer à la redistribution des cartes énergétiques qui est en train de se mettre en place va nous isoler encore plus...
    Pour quels gains ...?
    Nous avons des surplus d'électricité pour au moins 10 années, l'économie du Québec est a la dérive (au mois de Juillet nous avons perdu 40.000 emplois, une bagatelle...), réduire nos coûts énergétiques, nous importons pour 14 milliards de $ par année de produits pétroliers, me parait être une démarche souhaitable...(presque 10 fois notre déficit annuel).
    Avec un déficit budgétaire de 1.5 milliards de $ allons-nous continuer longtemps a refuser d'exploiter ce qui est sous nos pieds ou refuser d'utiliser ce qui est disponible ici ?
    Je ne me fais AUCUNE illusion sur les négociations Kyoto-2 qui vont avoir lieu en 2015, et ceux qui pensent que la demande de produits pétroliers est en baisse devrait plutot considérer la demande mondiale qui n'a jamais été aussi élevée...le ralentissement économique dams les pays de l'OCDE n'a rien a voir avec ce qui se passe en Chine ou en Inde...

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    10 août 2013

    @ M. Maronani
    Vous dites : "(J’ai lu les commentaires habituels de Pommerleau...et sa stratégie...perdante)."
    ....
    Mon texte ne porte pas sur les considérations stratégiques : quels sont les avantages que le Québec peut tirer du fait du passage possible des oléoducs sur son territoire.
    Avant de parler de considérations stratégiques en la matière,il faut apprécier correctement les rapports de forces en présence. C'est exactement ce que je fais dans le texte mis en lien et que vous avez commenté.
    J'ai fais cette appréciation en utilisant la discipline de la géopolitique : intérêts des États, déclarations des acteurs politiques en fonction de la défense de ses intérêts d'État.
    Je démontre que la Colombie Britannique a un rapport de force plus concluant que le Québec. Ce texte ayant été publié avant la tragédie de Mégantic, il se pourrait que le Québec a amélioré sa position.
    La conclusion générale qui est d'une grande importance pour la suite des choses c'est que la géopolitique de l'énergie a ouvert un processus de dislocation de la fédération canadienne. Désormais les provinces déterminent l'intérêt nationale : With Energy East, the provinces define national interest
    http://www.theglobeandmail.com/commentary/with-energy-east-the-provinces-define-national-interest/article13670373/
    Ce texte d'opinion qui confirme mon analyse nous vient de :
    David McLaughlin is a former deputy minister of intergovernmental affairs and former chief of staff to the premier of New Brunswick.
    ...
    JCPomerleau
    P.s Pour ce qui est de la stratégie à suivre et qui pourrait mener à un gain politique majeur pour le Québec. Et qui accentuerait la dislocation de la fédération. J'ai eu l'occasion de briefé un membre clé du Cabinet des ministres, je lui ais remis les notes d'un texte à venir, (si je le juge stratégiquement opportun).
    Que fera t il des textes et notes venant d'un nobody dans la foule, je l'ignore.

  • Alain Maronani Répondre

    10 août 2013

    Pour compléter les infos d'hier...
    (J'ai lu les commentaires habituels de Pommerleau...et sa stratégie...perdante).
    Quelques précisions supplémentaires pour préciser les choses;
    Le gouvernement de Colombie Britannique ne s'est JAMAIS opposé, et depuis 1953, sans AUCUN incident le pipeline Kinder Morgan’s TransMountain transporte régulièrement en alternance du pétrole léger, du lourd et du bitume...oui des sables bitumineux...
    http://www.transmountain.com/product-shipped-in-pipeline
    http://crudemonitor.ca/home.php
    Le gouvernement veut une part du gateau...
    Le pipeline Keystone-XL ne va créer AUCUNE pollution supplémentaire, il va déplacer les sources d'approvisionnement provenant du Vénézuela, de l'Arabie Saoudite et du Mexique pour les remplacer par des sources d'approvisionnement canadienne.
    Ceci représente au minimum 200 tankers trans-océaniques par année, une fois de plus quand l'un va se vautrer sur une côte quelque part, ou seront les pleureuses ?
    Si vous ne savez pas ce qu'est le dégazage en haute mer avec des tankers renseignez-vous...
    Le grand perdant dans cette affaire, si le projet fonctionne, est le Vénézuela, qui ne pourra plus développer les sables bitumineux du bassin de l'Orénoque (en passant Obama le sait parfaitement et rien ne peut plus réjouir l'administration américaine que de nuire a ce pays...).
    Vous avez le choix, Vénézuela versus Alberta, l'effet est le même...
    70 % de l'émission de co2 provient de la consommation pas du transport. Le pipeline une fois réalisé aura un impact quasi nul, et reste le moyen de transport le plus sur...
    Maintenant pour ceux qui parlent de transition, de société verte, nous on est différents, etc, sans chiffres et sans perpectives, on a élu un autre gouvernement, etc, il y a un excellent document (IEA Energy Technology Perspectives 2012) qui explique la transition énergétique, les alternatives, les problèmes, les échéances, une lecture indispensable ( 260 pages, document Microsoft de présentation) ici...en anglais seulement...désolé.
    http://www.slideshare.net/internationalenergyagency/etp-2012-slide-deck
    Je pense que le gouvernement Marois a raison de vouloir participer a cette réorganisation de l'espace énergétique nord-américain et de ne pas regarder passer...les trains, en osant utiliser cette expression actuellement.
    Maintenant pour ceux qui voient des complots partout;
    Je ne suis pas payé par Trans Canada...
    Je n'ai pas d'intéret caché en Alberta...
    Harper n'est pas ma tasse de thé...
    + les insultes...
    Je suis pour une transition vers des énergies moins sales (propres ne veut RIEN dire..), c'est un oxymoron comme le développement durable...mais j'en mesure complètement les difficultés (politiques, organisation sociétale, habitudes de vie et de consommation, etc...).
    Il ne suffit pas de dire..il faut faire faire...
    Enfin le Québec ne peut rien faire seul...a moins de détruire sa base industrielle et commerciale...Le gouvernement n'a pas été élu pour ca...et les derniers indicateurs économiques sont catastrophiques (lire Le Devoir de ce matin).

  • Archives de Vigile Répondre

    10 août 2013

    La présidente des chambres de commerce est insignifiante
    et dangereuse,car elle ne connait pas que veut dire
    les mots sécurité du peuple avant tout.Elle est payée
    pour dire n'importe quoi.

  • François Ricard Répondre

    10 août 2013

    Il est difficile de bien gouverner quand on veut plaire à tout le monde et à Paul Desmarais.
    Nous pensions élire un gouvernement qui, dans les dossiers prioritaires comme la santé, l'éducation, l'énergie, nous proposerait des objectifs clairs et une volonté ferme de les atteindre. Nous nous retrouvons avec un chacha politique qui fait tourner en rond.
    Nous pensions qu'il y aurait au sein de ce gouvernement des gens compétents et fidèles à leurs convictions. Martine Oeullet est l'une de ces personnes. Son manque de courage l,empêche de démontrer ses compétences.
    Y-F Blanchet, un opportuniste-né, pourrait, comme un Pierre Paradis, se retrouver éventuellement au parti libéral où il briguerait le poste de chef. C'est tout dire.
    Et le reste de la députation qui pense plus à la carrière qu'au bien de la population.
    Et dire qu'il s,en trouve pour nous prier de voter pour ça.

  • Alain Maronani Répondre

    9 août 2013

    Des histoires a dormir debout....
    Le président Obama négocie avec le Congres et le Sénat un budget dans lequel Keystone XL est un élément, c'est un hypocrite qui lachera ceci s'il obtient autre chose ailleurs..et s'il n'arrive pas a un accord il y aura une coupure automatique de 15 % des budgets fédéraux...dont 42 milliards de $ pour la défense...il est pret a tout pour éviter ceci.
    Ne comptez pas sur Obama.
    Le pipeline Keystone-XL représente une pollution supplémentaire équivalent a UNE centrale au charbon. Les chiffres sont disponibles sur le web et ne proviennent pas des méchants pétroliers.
    Les scientifiques sont très divisés sur le projet et la majorité sont pour, que cela vous plaise ou pas, cherchez sur le web l'info est la.
    Si on veut etre sérieux commencons par ARRETER des centrales fonctionnant au charbon..
    Il y en a 600 !!! aux USA
    Il y en a pres de 50 au Canada...et le gouvernement ontarien réouvre des centrales au charbon, pour compenser pour les centrales nucléaires !!!
    Arreter UNE seule centrale au charbon suffirait pour compenser la mise en route de Keystone-XL.
    Pour le Québec si on ne veut pas utiliser de pipelines ou de trains dites moi un peu COMMENT vous alimentez les rafinneries québécoises pour en assurer la survie (les couts actuels sont de 25 % plus cher que le pétrole albertain), pas des pleurnichages sur le pétrole sale...quelle est VOTRE solution ?
    Ou soyons clair et annoncons la fermeture de celles-ci, plus de rafinnage, plus de pétrochimie et licencions les 1600 personnes...
    Actuellement il y a des tankers, provenant principalement d'Algérie, qui croisent sur le St-Laurent pleins a craquer de matières fossiles.
    Le jour ou un tanker va se vomir sur les rives du St-Laurent ou seront les pleureuses ?
    Enfin si vous vous excitez sur Keystone-XL il y a aussi ceci, qui est sous votre radar...
    'One of TransCanada's rivals, Enbridge Inc., has quietly been moving ahead with a slightly smaller pipeline project that could be piping 660,000 barrels of crude per day to the gulf by 2015. (The Keystone line would carry 700,000 barrels per day.)
    A disaster for the greens...
    The 774-mile pipeline would run from Patoka, Illinois, to St. James, Louisiana, alleviating a pipeline bottleneck in the Midwest, where the shale oil from North Dakota's Bakken formation meets the flow from Alberta's oil sands, overwhelming the capacity of the current pipelines.The bulk of the Eastern Gulf project is already built—almost three quarters of it will be repurposed natural gas line. Without the public outcry that has bogged down Keystone, the project has flown along smoothly under the radar.'
    http://www.motherjones.com/blue-marble/2013/08/keystone-xl-alternative-built-enbridge
    Ca va vous tenir occupé...quand au gouvernement il ne peut oublier que le pétrole 'sale' albertain, comme si il y avait un pétrole propre...nous mettra à l'abri des fluctuations politiques internationales...
    Un détail stratégique sans importance pour vous....

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    9 août 2013

    L’opposition de la Colombie Britannique au projet de l’oléoduc Northern Gate est ferme pour une raison simple : cette position reçoit un large appui de la population.
    Dans le cas du Québec, sa position est déterminé par le rapport de force en présence : le gouvernement est minoritaire et ses appuis sont mitigés.
    Alberta-Québec : de l’importance du rapport de force
    http://www.vigile.net/Alberta-Quebec-de-l-importance-du
    JCPomerleau