Au moment où le gouvernement libéral s’apprête à injecter 1,3 milliard pour se porter au secours de la CSeries de Bombardier, il sabre les services à la population. Comment expliquer ces « dépenses risquées » dans un contexte de restriction ? Quelques tripotages de chiffres et de mensonges sur les finances publiques cachent les véritables enjeux qui expliquent ces actions. Deux exemples concrets dévoilent les vrais desseins de ce gouvernement : le Fonds des générations et la question du déficit des finances.
Le Fonds des générations, créé pour réduire la dette, serait devenu, par simple manipulation comptable, un « passif », une dette, pour le gouvernement Couillard, alors qu’il était considéré par les gouvernements précédents comme un « actif », un investissement, puisque l’argent est toujours entre les mains de l’État.
Comme le suggère l’économiste Jean-Pierre Aubry, le but de cette intrigue est de créer l’illusion d’un déficit pour justifier d’éventuelles coupes. Plus précisément, le gouvernement « fait disparaître artificiellement les vrais surplus pour qu’on n’y touche pas et augmente artificiellement les déficits dans le but d’inciter la prise de mesures budgétaires pour les réduire ». Manipulation ou rigueur budgétaire ?
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