Les juifs dehors ?

Si vous n’aimez pas le Québec, quittez-le. En effet. Ça vaut pour ces 99 % qui votaient dans McGee contre notre patrie à faire advenir. Ça vaut pour Côte « St-Luke » et environs.

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Accommodements et les régions

Je m’étais frotté aux Juifs « pieux » en arrivant dans Outremont en 1988. Ma surprise actuelle ? Habitant les Laurentides la plupart du temps, voilà que je redécouvre ces encombrants Juifs fondamentalistes. Leur racisme tout en douceur ? Les actualités racontent au grand public des incidents en nos collines, parfois bénins, parfois plus graves. Exemple : à Val David, à Val Morin, des incendies douteux chez des Juifs qui installent des synagogues dans des chalets. De la grogne face aux déchets mal ramassés, accumulés, chez ces Juifs imprévoyants.
Ou bien, cette clôture de broche de fer faisant une sorte de « réserve juive » en un domaine récemment acquis, qui fut un ex-hôtel, au bord d’un joli lac. Tout cela finit par exhaler des odeurs d’antisémitisme.
Aïe ! Hier encore, un loustic, bon chrétien blanc, interrogé par une télé dira :« Il y a qu’on les connaît pas bien. Ils auraient avantage à se mieux faire connaître ». Oh, voilà le hic ! Ces « religionnistes » farouches ne tiennent pas du tout à… échanger ! À communiquer avec nous. À se mêler le moindrement « au vain peuple » qui les entoure. Un racisme cela ? Mais oui.
Ces cloisonnages insensés en 2007 entre Québécois sont volontaires. Et très regrettables. Dès 1988, dans un hebdo d’Outremont, j’ai blâmé ce ghetto consenti, j’ai regretté, blâmé publiquement, cette sorte d’apartheid juif. Mon article fit des remous à l’époque. C’était un sujet ultra-tabou en 1988. Maintenant, tiens, « tout le monde en parle ». Évidemment nous parlons d’une sorte de juifs : les fondamentalistes, les « très pieux », qui se traduit par « Hassidim ».
Rien à voir avec mes chers marchands juifs, ashkénazes qui bargouinant le français, ceux de la PLaza Saint-Hubert, enfant, quand ma mère aimait tant aller négocier furieusement chez Greenberg ou Wise Brothers.
Récemment, à la radio du 98,5, j’ai de nouveau recommandé à ces « très pieux » de s’ouvrir une contrée à part, exactement comme firent très intelligemment les « puritains » en Pennsylvanie, les Hammich.
Car il est insupportable d’être entouré par des gens qui ne vous voient pas, qui ne vous parlent pas, qui refusent tout contact humain normal. Des voisins chez qui on décèle aucune sorte de solidarité, pas la moindre trace de convivialité.
Leur refus obstiné de se mêler à nous, 85 % de la population les entourant, relevait d’une sorte de dédain, de mépris, en tous cas c’est ainsi que fut perçu ce refus têtu et raciste de s’intégrer le moindrement. N’importe quelle majorité, partout dans le monde, s‘en trouverait carrément insultée, non ?
Mon père, comme « le premier » André Laurendeau, ou le patriote abbé Groulx en son temps, comme tout le monde de cette époque en fait, était antisémite. D’un antisémitisme mou, soft, flou, innocent et sans conséquence grave. Une sorte de consensus plutôt idiot.
« Ils ont tué le Christ », entendait-on. En Europe c’était exactement la même chose. Viendra l’horreur incommensurable du féroce génocide nazi qui a remis bien des pendules à la bonne heure, Dieu merci !
C’était donc, le mépris automatique, irrationnel, du Juif, une ignorance bon enfant donc. En découlera forcément, à l’occasion, des cas graves de racisme. J’ai vu de ces anciennes et effrayantes pancartes, posées pour les plages d’un lieu de villégiature, made in Sainte-Agathe : « NO DOG, NO JEW ». Comme il y a eu aussi l’action politique visiblement, indiscutablement, antisémite. Entreprise ignoble menée par un Adrien Arcand et ses sbires et que finançait Ottawa, oui, oui ! Cela avant et au début de la guerre de 1939.
On nous montra de l’index collectivement chez des adversaires du nationalisme, du patriotisme. « Sales Canadiens-Français », déclarèrent hypocritement nos charmants voisins du Canada! Mais des documents déterrés ont fait, vite et bien, voir que des antisémites virulents se multipliaient aussi partout chez nos « purs » anglois, en Ontario comme partout ailleurs dans la chère Confédération. Un premier ministre, King, dira « None is to many » quand des réfugiés du nazisme cherchaient désespérément à nos frontières des ports d’accueil. Le Canada restait verrouillé !
Or, face à ces dérapages - parfois à cause des provocations involontaires de Juifs - en Laurentie, voilà que l’on peut entendre ces temps-ci, de nouveau, nos adversaires « historiques » répandre l’accusation classique : intolérance de ces goddam frenchmen.
Foutaise oiseuse, il est arrivé que désormais les nôtres ont fini par prendre conscience de faits ordinaires et normaux : nous sommes « chez nous », nous sommes une majorité, nous avons un pays, le Québec, et nous formons, oui, oui, oui, une nation.
Les assimilés ou demi-assimilés - comme on dit les demi-civilisés », cher Harvey - enragent. Ce redressement national si salutaire, indispensable, fait que des ghettos fermés et embarrés font figure de « résistants bornés » à une réalité très claire. Ghettos juifs hassidim compris ! Des citoyens lucides voient clairement qu’il y a quoi donc ?, un rejet et c’est insultant ce refus; c’est un refus qui se nomme très justement « intolérance ».
Ce qui se passe actuellement par exemple, à Saint-Adolphe d’Howard, illustre parfaitement la nouvelle donne. Ces « très pieux », collés « à la lettre » à la thora et au talmud, ré-éditent leur maudite « fermeture » aux autres, nous tous.
Essayant d’amoindrir cette situation « raciste », on vient de voir un aimable et doux rabbin s’expliquant lourdement face à un reporter francophone (on est au Québec !) en anglais ! Voilà où le bât blesse davantage. Impossible donc de trouver un porte-parole parlant la langue de la majorité pour un réseau public d’ici ? C’est pire qu’une incongruité, c’est une gifle. Ces Juifs sont sourds, en 1998, j’avais appelé à un leader de cette vaste secte religieuse pour qu’il nous éclaire et éclaire surtout les siens. Quoi ? 20 ans plus tard rien n’a changé.
C’est une désolante comédie, une farce de pleutres, de voir les responsables des médias qui marchent sur des œufs, qui tremblent, qui se taisent ou qui minimisent les responsabilités juives. Ils sont dangereux pour les Juifs eux-mêmes. Cachant leurs torts évidents, au fond des choses, ces « chieux » nuisent aux Juifs. Ils mentent, ils camouflent la réalité, entretenant ainsi un énorme mensonge.
Il en va de même chez tous les chefs politiques actuels. Cette peur ignoble montre quoi ? De la lâcheté. Elle fait voir une sorte de prudence qui pue. Ces attitudes de fieffés couards ne feront rien, rien du tout, pour réveiller les juifs « racistes » et leur intolérance. On a vu des attaques immondes par des organismes pro-Juifs - et qui nuisent tant aux Juifs - pour quelques phrases claires chez un Falardeau, feu-Bourgault, un Pierre Foglia ou un Richard Martineau - et tant d’autres - chaque fois c’était l’accusation facile « anti-sémite ». J’ai goûté à cette médecine empoisonnée en 1988. Nous ripostons au racisme car, chez ces francs parleurs, on connaît très bien la saveur surie du racisme et de l’intolérance, si longtemps nous avons été, Québécois, les victimes du racisme anglo, ce 10% de notre population quand nous étions à 90 % une majorité, à leurs yeux, invisible, non ? Ils jouaient les maîtres.
Oui, nous sommes en un territoire hélas familier, ce temps n’est pas si loin, rappelez-vous. Sachez messieurs les Hassidim que nous reniflons très vite l’intolérance, cet aveuglement qui veut nous nier.
J’y reviens, il y a eu les nazis. Depuis cette injustice effroyable le Juif est devenu complètement paranoïaque. Il y avait de quoi, je m’empresse de le dire, car si les Québécois - bien pire encore que l’écoeuranterie de 1775 en Acadie - avaient subi l’innommable holocauste, nous serions paranoïaques nous aussi. Tous ! Et pour longtemps encore. « Pipi de chat » alors cette résistance des nôtres à leur ignorance si détestable, cette très volontaire ghettoïsation des Juifs à Val Morin ou à Saint-Adolphe ? Non, avertissement salutaire. Si vous n’aimez pas le Québec, quittez-le. En effet. Ça vaut pour ces 99 % qui votaient dans McGee contre notre patrie à faire advenir. Ça vaut pour Côte « St-Luke » et environs.
Prenez bien garde, Juifs pieux, soyez un peu lucides, ce racisme en ces petits villages laurentiens ne vient pas de leurs habitants quiets, il vient de vous.
In english or in french… comprenez bien qu’il est devenu impossible en 2007 de vivre au sein d’une population donnée sans vous y intégrer le moindrement, au moins à un certain degré. Cela se nomme vivre en harmonie, cela se nomme humanisme normal, cela se nomme paix sociale, cela se nomme n’importe quoi mais nous ne voulons pas de ce « refus-cloturé ».
Mon ami Abitbol, un juif sépharade francophone, mon ami Jacques Neufeld, un Juif ashkénaze, tous me confiaient : « Que veux-tu, mon vieux, vous avez bien eu vos Bérets blancs fanatisés, un temps, pas vrai ? » Non, faux !, disais-je, chaque fois, ces ultra-pieux bérets blancs anachroniques, cette nostalgie vicieuse des « Gilberte », catholiques fondamentalistes comiquement anachroniques, eh bien, nous les combattions à maintes tribunes. Nous les fustigions. Nous nous en moquions allégrement. Nous les caricaturions et sans cesse.
Or, on ne voit guère de Juifs raisonnables - pas même ce plaideur juif brillant, Julius Grey - pour élever la moindre protestation face à ces orthodoxes a-sociaux.
Continuez de vous taire les hypocrites « B’naï and Brith » et Compagnie, cela rend un fort mauvais service à vos (faux) amis; vos compatriotes religieux se font bafouer en fin de compte, abuser par vos condamnations loufoques à notre endroit.
Cela fera qu’un jour, il pourrait y avoir explosion.
Ce que je regretterai comme tant d’autres.
Vous me relirez alors ? Il sera trop tard.
12 septembre 2007


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