À quelques reprises, j’ai abordé le sujet du mensonge et de la propagande dans la presse. Ce matin, j’ai écouté un exposé d’un journaliste indépendant qui nous parle de la presse de guerre, celle qui inonde les pages de nos journaux et de notre télévision récemment et en fait, depuis longtemps. Précédemment, nous ne le savions pas mais maintenant la population commence à prendre conscience que les médias, propriété de l’oligarchie, de celle qui nous empoisonne, qui décide des guerres, nous relaient non pas les faits vérifiables sur le terrain mais bien ce que les oligarques veulent que l’on croie.
S’ils ont décidé de massacrer une population pour leur voler leur pétrole ou d’autres richesses naturelles essentielles à leurs profits jamais assez importants, ils doivent expliquer à leurs citoyens qu’ils avaient raison de faire de tels massacres et, surtout, d’entraîner leurs jeunes à s’enrôler dans l’armée et aller au casse-pipe à leur place, pour le profit de cette oligarchie. À partir de là, la valse des mensonges commence. Ici au Québec, comme ailleurs, nous subissons cette pollutions de l’esprit, cette dénaturisation de la réalité qui nous fait accepter l’inacceptable. Notre petite politique très provinciale de laquelle beaucoup de personnes ont de la difficulté à décrocher, est biaisée comme pas possible. Je parlais à un ami récemment et l’ignorance qu’il m’a manifesté de cette pollution des informations était désarmante. Je me suis dit que si lui ne savait pas, une foule immense était aussi ignorante et ce qui est dommage, c’est dans cette tranche de la population que Legault va recruter ses adeptes, dans cette tranche qui n’a pas encore vu l’importance de s’informer adéquatement mais aussi, encore plus important, de comprendre les messages, les publicités subliminales utilisées par les politiciens véreux déguisés en ange-guide, autre forme de chien-guide pour les aveugles.
Comme je le fais aussi souvent dernièrement, j’ai une adresse très éclairante sur le sujet : ‘’Le journalisme de guerre’’. La presse, les médias sont ceux qui ont permis de faire accepter à des populations des crimes, des génocides, des massacres à faire vomir ceux qui ont le cœur le plus solide. Ce n’est pas pour rien que nos jeunes qui reviennent de théâtres de conflits armés, se retrouvent ici victimes de syndromes post-traumatiques graves et sont presque abandonnés par leur gouvernement qui va trouver d’autres gogos pour croire à leur propagande patriotique.
Il ne faut pas oublier que ces ‘’gogos’’ à qui on a fait croire toutes sortes de choses, sont des jeunes, des êtres humains que l’on a façonnés en machines à tuer, à massacrer… mais ce sont aussi des êtres humains à qui on inflige des séquelles qui vont les faire souffrir toute leur vie. C’est sans parler de ceux qui, en surplus, reviennent blessés dans leur corps et ceux-là sont plus de 3,000 dont on ne parle jamais, le gouvernement Harper ne s’en vante pas, ça ne fait pas partie de l’autre propagande, celle de l’enrôlement, de celle qui vont dans les écoles faire miroiter des mensonges mais qui, en fait, vont pour recruter d’autres victimes pour étancher la soif insatiable de profits des banquiers et des manufacturiers d’armes. Le mensonge des guerres!
Quitte à donner l’impression de marteler souvent sur le même clou, le tissu de mensonges le plus facile à vérifier est ce que Serge Truffaut pond dans Le Devoir trop souvent en éditorial. En regardant le film dont je vous donne l’adresse, vous serez encore plus dégoûtés par les tentatives de ce journaleux rampant parce que vous allez comprendre comment ça fonctionne. Il ne peut feindre l’ignorance. Aucun journaliste digne de ce nom ignore ce sinistre théâtre que l’on met en scène pour vous dans des publications d’apparence aussi sérieuse que Le Devoir et les autres journaux dont l’âme est vendue au diable, comme on aurait dit au siècle dernier.
La connaissance est la liberté.
Ivan Parent
Thierry Meyssan décrypte les mécanismes du « journalisme de guerre »

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