Les CLSC? Un échec, selon Barrette

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Castonguay va répliquer, c'est sûr

Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, estime que les CLSC ont échoué dans leur mandat d’offrir des services de première ligne. C’est la raison qui le pousse à se tourner plutôt vers les groupes de médecins de famille (GMF) pour offrir des services de proximité en forçant le transfert des professionnels vers les GMF, comme le révélait Le Devoir jeudi.

« Le concept initial du CLSC, ça n’a pas été réussi, ça a été un échec, a réagi le ministre Barrette en entrevue au 15-18 sur les ondes de Radio-Canada. Maintenant, ce qu’on a réussi à faire au Québec, c’est de mettre en place les GMF. Mais il leur manque un pas, le travail en équipe. Et ça, il y en a qui diraient qu’on l’impose, probablement, oui, on l’impose. Et c’est le modèle qu’on veut développer. »

Le ministre convient que le modèle GMF qu’il veut développer, en misant sur l’interdisciplinarité, était la première vocation des CLSC. Aurait-il pu forcer les médecins à aller travailler en CLSC plutôt que de déplacer des équipes de professionnels pour aller leur prêter main-forte dans des cliniques privées gérées par des médecins ? « Pour ce faire, il aurait fallu que j’augmente de façon spectaculaire le nombre de CLSC », répond-il.

Pour lui, l’offre de services des CLSC doit être complémentaire à celle qui sera désormais offerte en GMF. « Si la mission première du CLSC, lorsque ça a été mis en place, ne s’est pas réalisée, il n’en reste pas moins que les CLSC ont développé au fil du temps une certaine expertise dans laquelle ils sont très bons, par exemple tout ce qui est communautaire, santé mentale, prévention, ce genre de choses là. »

Selon lui, le CLSC devra conserver une « approche plus populationnelle » alors que les GMF se concentreront davantage sur la prise en charge et « le curatif au sens large ».

Soins à domicile

Pour expliquer les besoins de professionnels et, plus particulièrement de travailleurs sociaux, en GMF, le ministre a utilisé l’exemple des soins à domicile. « Prenons les soins à domicile, pour une clientèle qui est prise en charge par un GMF, ça demande souvent qu’il y ait une coordination entre le médecin, l’infirmière et le travailleur social pour faire des évaluations. Plus on va être dans des quartiers défavorisés, plus on va avoir besoin du travail de cette équipe-là. »
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