Legault maintient que l’entente avec Bombardier doit être renégociée

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Un dossier déprimant ou l’incompétence flagrante du gouvernement libéral





La direction de Bombardier a échoué vendredi dans sa tentative de convaincre le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, que le gouvernement Couillard a conclu une bonne affaire en investissant 1,3 milliard $ dans la CSeries.


«Je considère [toujours] que la façon dont M. Couillard a négocié l’entente avec Bombardier, ce n’est pas à l’avantage des contribuables et des travailleurs du Québec», a déclaré M. Legault à la sortie d’une rencontre de près de deux heures avec le PDG de Bombardier, Alain Bellemare.


Comme le gouvernement n’a pas encore versé un sou à l’avionneur québécois, François Legault croit qu’il est encore temps de renégocier l’entente. Il a soutenu que Bombardier devait s’engager à maintenir son siège social au Québec et à préserver un plancher d’emploi dans la province, où la compagnie emploie quelque 17 000 travailleurs.


Même si Bombardier n’est pas directement responsable du sort des ex-employés d’Aveos, chargés de la maintenance des avions d’Air Canada, François Legault estime que l'entreprise doit également poser des gestes à l’égard des 1800 travailleurs qui ont perdu leur emploi.


«Personne n’est naïf. Une des raisons importantes pourquoi Air Canada a acheté 45 avions de Bombardier, c’est parce que le gouvernement de M. Couillard a laissé tomber la poursuite pour réintégrer les 1800 employés d’Aveos chez Air Canada», a rappelé le chef du deuxième groupe d’opposition.


Il a proposé que la CAQ et le Parti québécois (PQ) participent à la renégociation de l’entente conclue entre Québec et Bombardier.


François Legault a rencontré Alain Bellemare à la demande de ce dernier au siège social de Bombardier, à Montréal. M. Bellemare a également sollicité une rencontre avec le chef du PQ, Pierre Karl Péladeau.


Couillard écorche ses adversaires


Le premier ministre, Philippe Couillard, a d'ailleurs reproché aux deux chefs de l’opposition de ne pas avoir sollicité eux-mêmes une rencontre avec la direction de Bombardier «pour comprendre la situation» de la CSeries et de l’entreprise.


«C’est quand même incroyable, quand on connaît l’importance de Bombardier dans l’économie, quand on connaît les défis de l’aéronautique actuellement, qu’ils aient eu besoin de se faire tirer l’oreille pour aller rencontrer Bombardier, je trouve ça excessivement décevant», a déclaré M. Couillard, vendredi, en marge de l’annonce d’un investissement de l’entreprise Bridgestone à Joliette..


 




 




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