Le vrai Justin

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Pee Wee Trudeau révélé à la face du monde : un imbécile incompétent


Justin Trudeau est finalement sorti de son mutisme. Avez-vous été impressionné par sa performance ?


Seule dira oui la coterie habituelle d’élus, d’apparatchiks, de collecteurs de fonds et de partisans aveugles du PLC, et ils mentiront.


Récapitulons.


Lamentable


Justin Trudeau est plongé dans la pire crise de sa carrière politique.


L’homme qui habite 75 % de son cerveau, Gerry Butts, s’est sacrifié pour lui.


Il a pris une balle pour son meilleur ami et patron. En vain.


Tout l’entourage de Justin est compromis.


Toutes les annonces sur d’autres sujets pour tenter de détourner les projecteurs font chou blanc.


Les courbes des sondages se sont inversées. Ça va mal, très mal, on ne peut plus mal.


Justin doit donc monter au front lui-même et livrer une performance impressionnante, non ?


Euh, non.


Quand votre accusatrice livre des faits précis et une narration cohérente, vous devez répondre avec d’autres faits précis et un récit différent, mais également cohérent et plausible, non ?


Euh, non.


Justin nous a servi le genre de cassette typique d’un député de 3e catégorie qui, de toute sa carrière, ne verra la salle du Conseil des ministres que sur des photos.


C’est dans les crises, dit-on, qu’on voit la substance réelle d’un homme.


On voit.


Pourquoi je vous raconte ceci ? Pour les besoins d’une mise en perspective plus globale.


Quand Justin est apparu sur la scène politique, nous étions quelques-uns à dire : wô, qu’a-t-il accompli au juste ?


Débouler les escaliers lors d’une émission de télé ?


Livrer un combat de boxe à Patrick Brazeau ?


Enseigner l’art dramatique à temps partiel dans une école secondaire ?


Non seulement nous disions qu’il n’était pas qualifié, mais que cette vertu moralisatrice qu’il semait à tout vent était la plus grande supercherie depuis l’astrologie.


Mais l’aveuglement ne veut jamais rien entendre.


Ce garçon, né au 3e but de la vie, était prédestiné à devenir premier ministre dès la seconde où il s’est lancé en politique.


S’il s’était appelé Justin Tremblay et qu’il avait été moins mignon, le pays entier se serait moqué des prétentions de ce grand dadais à nous gouverner.


Mais non, il était le divin enfant, l’élu de la Providence, le nouveau messie, le sauveur attendu par l’Occident­­­ au complet, le réinventeur de la politique, le régénérateur du civisme, celui qui terrasserait les démons du cynisme et de l’intolérance.


Seul un vil séparatiste frustré pouvait ne pas chavirer d’adoration.


Clarté


La vérité toute crue est que Justin Trudeau apparaît maintenant tel qu’il a toujours été.


Il est aussi superficiel, aussi vide, aussi peu qualifié pour être premier ministre que ce que disaient depuis le début tous les oiseaux de malheur, tous les noirs corbeaux du négativisme­­­.


Cher lecteur, soyons honnêtes vous et moi.


Il est toujours plaisant de se rendre compte qu’on avait raison.


Mais il est encore plus plaisant d’avoir raison en face d’un grand nombre de gens qui ne voulaient rien entendre et qui sont maintenant, tout d’un coup, bien silencieux.