Le reniement de Pierre

La nécessaire recherche de l'unité

Tribune libre

Me Cloutier vient encore de nous étonner. Son dernier texte se veut une contribution à la question de l’accession à l’indépendance, question qui se résume en deux mots : Que faire? Toujours animé de sa haine de Mme Marois, il rejette la gouvernance souverainiste, comme du reste tout ce qu’elle a dit et fait depuis son retour en politique. Le refrain est connu, il a même un chœur pour le répéter. Et ça ne s’arrête pas là.
Après Mme Marois, il aime dénoncer tous les politiciens et la démocratie (je vais épargner aux lecteurs ses épithètes coprophiles). Les politiciens sont tous des arrivistes, des carriéristes, des propagandistes, Dieu merci, il n’y a pas de dentiste. Mais attention, il vient de sortir un lapin de son chapeau.
Non seulement vient-il de se convertir à la démocratie, mais aux politiciens. Et pas n’importe lequel, il en cherche un charismatique ! Dans un texte que j’avais proposé sur Vigile (La lotocratie, 10 avril 2013) et qu’il trouvait décousu, je lui rappelais qu’il faudrait des politiciens et des lois pour réaliser l’indépendance. Et qu’il faudrait un débat démocratique, gagner des élections et peut-être un référendum pour y arriver. Et que les dénoncer tous sans nuance ne ferait pas avancer la cause, un jour ou l’autre, il en faudrait des politiciens.
Si je me félicite de sa conversion à certaines de mes idées, je ne vais pas soutenir qu’il faudrait uniquement un projet de pays emballant pour gagner un référendum. Il va falloir bien plus que ce qu’il croit en termes d’organisation et d’animation pour envisager aller de l’avant. Et unir nos forces, dans un sens que refuse de comprendre QS. Idem pour Option Nationale.
Puisqu’on parle d’Option nationale, je vois avec surprise que J.M. Aussant n’est plus l’homme de la situation. Après avoir milité à ce parti, après avoir participé à sa fondation, voilà que Pierre le renie pour ….quelqu’un du genre de PKP. Si Me Cloutier le voit diriger le Québec vers Le pays, il doit bien être d’accord avec Mme Marois qui vient de le nommer Président du Conseil d’Hydro-Québec. Lui donner raison, pour une fois, ne le fera pas mourir. Je ne dirai pas ici ce que je pense de PKP, mais renier Aussant pour PKP donne une idée de la logique tordue de certains adversaires acharnés de Mme Marois et du PQ.
Et une dernière remarque. L’argument massue des adversaires de Mme Marois vient des sondages. Ils les brandissent comme parole d’Évangile. Il y a deux ans, se basant sur des sondages du genre de ceux qu’il utilise aujourd’hui, Pierre Cloutier annonçait que le PQ-Marois devait se débarrasser de Mme Marois. En effet, si elle restait, le PQ disparaitrait lors des prochaines élections. On connait la suite.
Je maintiens que ces sondages sont aussi sérieux que les prévisions de n’importe quel astrologue ou lecteur de feuilles de thé. Je vais paraphraser un ancien professeur de Latin. À un étudiant qui avait traduit une phrase à contre-sens et qui s’excusait en prétextant le dictionnaire, il avait répondu que les dictionnaires sont des instruments puissants, mais bien dangereux dans les mains d’un innocent. C’est la même chose pour les sondages. Quand ils sont bien faits, ils sont précis dans la semaine qui précède les élections. Entre les élections, ils ne valent pas grand-chose. Et quand ils sont faits comme ceux que nous avons vus ces derniers jours, ils ne nous renseignent que sur les intentions de ceux qui les utilisent. Depuis le temps qu’on en voit passer, nous devrions avoir appris.
Me Cloutier pose toutefois une bonne question, « Que faire ? », la question que devraient se poser les indépendantistes. Malheureusement, comme bien d’autres, sa rage anti-Marois l’a aveuglé. Nous avons un gouvernement minoritaire, élu avec un engagement de gouvernance souverainiste. Je comprends le mécontentement de certains, mais il me semble qu’il y a un grand bout de chemin à parcourir avant de poser la question aux Québécois en référendum. La division du vote indépendantiste a affaibli le mouvement, bien plus que la gouvernance ne le fera jamais. Poser des conditions abracadabrantes (renoncer à la gouvernance, se lancer en campagne référendaire dès maintenant, renvoyer Pauline Marois) est suicidaire et irréaliste. Perdre un autre référendum nous affaiblira encore davantage. Si tous les indépendantistes venaient au PQ, nous pourrions gagner une élection ET faire adopter en congrès une démarche nous menant à l’indépendance plus rapidement, peu importe le nom qu’elle portera. Sans ce minimum, nous perdons notre temps à chercher des solutions miracles. Mais pour penser gagner, il faut mettre de côté les lubies anti-Marois et anti-démocratiques pour s’atteler au vrai chantier : la promotion de la souveraineté. Sans un gouvernement majoritaire, la gouvernance ne pourra produire ses effets, et nous serons de toute façon incapables de faire mieux. Et il nous faudra remettre en question l’idée du chef charismatique. Lévesque, dans une moindre mesure Parizeau et Bouchard, étaient des chefs charismatiques, et ils ont échoué tous les trois, ne l’oublions pas. Ils ont démissionné tous les trois tandis que Pauline Marois, elle, a tenu bon dans la tempête...


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14 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    14 mai 2013

    @Ssauvé
    On le voit maintenant,mais qui pouvait l'avoir vu du temps qu'il était minoritaire ? Le gouvernement Harper, majoritaire, n'hésite plus à montrer son visage à l'électorat. Le temps est un facteur important en politique.C'est le péché mignon de ceux d'O.N. de penser qu'il suffit de parler en tous temps d'indépendance pour qu'elle advienne.
    Si c'était cela la recette, plusieurs générations d'indépendantistes, pas si bêtes, n'auraient pas attendu la venue d'Aussant.
    Et si les indépendantistes faisaient comme Trudeau, le vrai,pas la copie, qui n'avait jamais beaucoup entretenu l'électorat de son dessin de rapatrier la constitution et,surtout, de corseter tout le Canada et le Québec avec une chartre ( dont aucun P.M. provincial du temps ne voulait) ?
    Allez donc savoir si ceux qui feront l'indépendance ne seront pas précisément ceux qui en avaient parlé le moins, car, quoi qu'on dise aujourd'hui,bien des fédéralistes des temps anciens avaient autant l'amour de leur patrie,c'est-à-dire Nous, que bien des indépendantistes d'aujourd'hui.
    Très loin dans le passé,à l'U.de M, je me souviens très bien, j'y étais, de jeunes rinistes qui auraient bien voulu faire dire au chanoine Lionel Groulx que l'avenir leur appartenanit, en vain...

  • Archives de Vigile Répondre

    14 mai 2013

    M. Champagne,
    je n'ai pas besoin de voir la CAQ au pouvoir pour savoir que ce serait comme le PQ.
    Même thématique, soit celle du grand ménage.
    Même fond de pensé, soit qu'il faut faire le grand ménage avant de faire un pays.
    M. Haché,
    l'ère Boisclair et Marois a tué le PQ. Jamais ce parti ne va aller chercher à gauche ou chez les indécis.
    Au moins Aussant fait un travail nécessaire en étant sur toutes les tribunes, même les radio X, sans compté Urbania et le Journal de Montréal.
    Aussant est jeune, il a de la vigueur, il est très intelligent, il appelle autant chez les artistes que chez les gens d'affaire alors qu'il est un musicien et un économiste accompli.
    Le PQ Marois "pogne" juste chez les vieux pressé, et parmi eux vont voter PQ Marois en se pinçant le nez.
    Il ne reste plus qu'au PQ à se saborder. Quand il ne sera plus dans le décors, les 26% qui veulent voter PQ vont découvrir Aussant et ON, et ils voteront pour ce parti, aussi simple.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    14 mai 2013

    Une fois pour toute, VIREZ MAROIS, expurgez le PQ de ses sangsues...et foncez (et oui vous pouvez cacher votre jeu)mais de grâce, agissez par conviction et par le coeur. Les Québécois vous reconnaitront par cette approche. C'est loin d'être le cas actuellement. Vous vous perdez en calcul et les Québécois sont écoeurés.
    C'est du n'importe quoi ce que j'entends par les pseudo indépendantistes...qui veulent ménager la chèvre et le chou, créer un rapport de force (ce rapport de force se fait par la conviction, l'inspiration, et l'union) à travers les calculs politiques...
    Bref, on s'est fait fourrer en 82 par Trudeau, on est revenu la queue entre les deux jambes...
    On s'est fait voler en 95 par Chrétien et sa gang,Parizeau s'est écrasé, et on est revenu avec un Bouchard, qui lui, n'a pas manqué de nous achever avec ses fusions forcées et son déficit zéro...et là, on est avec une Marois, qui n'a pas su profiter de la faiblesse du PLQ et de la CAQ, nous colle un déficit zéro, et qui chaque fois qu'elle a ouvert la bouche dans les derniers mois, s'est étranglée davantage...
    ...et après tout cela , vous voulez nous faire croire que Marois, c'est différent de Bouchard. Ben voyons donc ! Allez faire avaler vos couleuvres à d'autres...
    Je me fous des sondages. La plupart d'entre eux sont manipulés par ceux qui les paient. Ce que je sais, c'est que le monde autour de moi ne croit pas/plus en Marois. Legault, c'est du réchauffé. Couillard, aussi. Aussant, personne ne le connait. Et David/kadhir, ont creusé leurs tombes avec leur alliance avec le NPD.
    Y reste quoi ? Renouveller le PQ et ramener Aussant à bord. Et virer dans le sens du bon sens. Un peu de gauche, un peu de droite pi ben du COURAGE !
    _________
    Êtes-vous aveugles ? Bouchard a remporté les élections haut la main pcq il avait le charisme même si en effet, c'était un menteur. C'est comme cela depuis des lustres. C'est ben malheureux, mais c'est d'même. Alors, allons chercher le pouvoir, donnons-nous un pays, et ayons notre leader à l'oeil...la nature humaine changera pas de sitôt, faisons avec !

  • Marcel Haché Répondre

    14 mai 2013

    @ Pierre Cloutier
    Pauline Marois ne s’en tire pas si mal. Elle tient son bout. Tout le P.Q.à marde tient son bout. Pas facile. Pas fort-fort. Beaucoup de tâtonnements… c’est normal, le P.Q. se cherche des amis dans l’électorat. Mais elle tient Pauline Marois, et tout son gouvernement tient avec.
    Concernant Pauline Marois et la gouvernance souverainiste, somme toute si secondaire dans l’actuelle conjoncture, je me permets de vous faire remarquer amicalement que vous vous peinturez dans le coin aussi sûrement que vous l’avez fait avec le programme péquiste plus que parfait de 2005. On jase…évidemment.
    @ Sylvain Racine
    Si vous êtes l’indépendantiste que vous prétendez être, vous devriez remarquer que l’immense vote souverainiste lors du référendum de 1995, les fédéralistes se sont appliqués à le faire fondre avec succès. Nous sommes encore dans une spirale descendante. Si vous prévoyez qu’à lui seul le parti O.N. sera capable de renverser la spirale actuelle, pourquoi exposer un outil aussi précieux qu’O.N. à manger une autre maudite volée lors d’une prochaine élection ? Je ne vois pas pour l’instant aucun mouvement de l’électorat péquiste en direction d’O.N. Pourquoi alors, simplement, ne pas passer son tour et garder intact la crédibilité du parti et de son chef ?

  • Louis Champagne Répondre

    14 mai 2013

    Pour M. Racine,
    Vous êtes sans doute très perspicace, vous croyez que le PQ gouverne comme la CAQ, un parti d’opposition qui n’a même pas approché le pouvoir. Comment savoir ce qu’il y ferait ? Votre gauchisme vous aveugle. Le PQ a commis des erreurs de communication bien plus que des erreurs quant à ses décisions. Je ne veux même pas discuter des positions d’ON, ce parti a une et une seule idée, l’accession à l’indépendance. Il aurait intérêt à examiner d’un peu plus près sa démarche, l’objectif est louable, mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Si le temps me le permet, j’y reviendrai.
    Pour Me Cloutier,
    Est-ce que Françoise David a enfin changé son nom pour celui de Mère Teresa? Ça lui irait si bien ! En toute honnêteté, je ne vais pas vous donner tort sur l’option sociale d’un leader indépendantiste. Je ne crois pas que ce soit important qu’il soit de droite ou de gauche, pourvu qu’il soit indépendantiste et qu’il nous mène à l’indépendance. M. Racine pourra râler tant qu’il voudra, je suis trop vieux pour attendre comme lui dix, quinze ans, pourquoi pas vingt-cinq ans tant qu’à y être.
    Je ne crois pas que QS va faire l’indépendance non plus, même s’il prenait le pouvoir. Pas plus que je crois qu’il gouvernerait à gauche bien longtemps, son mentor canadian, le NDP, a renoncé au socialisme lors de son dernier congrès.
    Je ne suis pas un grand fan des leaders charismatiques, il y a parmi eux trop d’imposteurs, parfois dangereux, qu’ils soient de gauche ou de droite. Je ne veux pas avoir à choisir entre PKP ou Mme David. Ni l’un ni l’autre ne nous conduira à l’indépendance. Je vous encourage à chercher un leader pour nous libérer. C’est ce que cherchait Tocqueville lors de son passage en Bas-Canada, et ce qu’il appelait de tous ses vœux. Nous le cherchons encore aujourd’hui. Si c’est ce que ça nous prend pour nous libérer. Mais convenons qu’en presque 200 ans, nous n’avons pas trouvé. On pourrait-ti essayer autre chose ?

  • Chrystian Lauzon Répondre

    13 mai 2013

    Petit rappel genre devise « Je me souviens » ou « Moi, je m’en souviens » (titre d’un livre de Pierre Bourgault, publié en 1989, répliquant à celui de René Lévesque « Attendez que je me rappelle », sorti l’année précédente):
    La stratégie Marois, "Sabordez-vous!" lancé à ON et QS à l’occasion du Conseil national du PQ dernièrement, n’est qu’un copier-coller de celle de René Lévesque jadis : le Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN) s’est autodétruit pour se rallier au PQ naissant, ses membres furent divisés, ostracisés, et Bourgault ex-président du RIN, fut brutalement et inconditionnellement expulsé du PQ par Lévesque lui-même, le Chaf (sic) suprême (trouble charismatique de personnalité).
    Sinon QS-Françoise David, du moins Jean-Martin Aussant-ON doit avoir fait le lien.
    Plus ça change pas, plus c’est du PQ maroisnettisé-banksters premier niveau de gestion de crise.
    L’inconditionnalité aveugle va-t-elle avec l’art de l’impossibilité de penser subtilement?!
    Cristal de Paix

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2013

    Monsieur Champagne,
    ce qui me frappe, c'est que votre analyse rejoint celle de Marcelle Viger.
    Voir:

    Où nous a menés le charisme de René Lévesque et de Lucien Bouchard ?
    Pauline Marois, une chef efficace et tenace
    On en a soupé de ce charisme qui ne nous mène nulle part.
    Tribune libre de Vigile 3 mai 2010
    meilleures salutations
    robert barberis-gervais

  • Alain Maronani Répondre

    13 mai 2013

    Ceux qui passent leur temps a vomir sur QS, accusé de fractionner le vote souverainiste, vont bientôt pouvoir faire la même chose avec ON...si Aussant arrive à tendre ses filets. Le dernier sondage donne ON a 5 %, + 3 points, les votes ne peuvent provenir que du PQ...
    Couillard doit rigoler...
    Le processus de décomposition politique continue, le prochain séisme financier (2013 ou 2014) va achever ce mouvement et l'histoire nous enseigne que ce ne sont jamais les démocraties et les peuples, qui finalement gagnent dans ces cycles historiques.

  • François Ricard Répondre

    13 mai 2013

    Dans la future République du Québec
    Une gouvernance véritablement démocratique fait une nette différence entre les trois pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire.
    L’Assemblée nationale doit offrir un éventail des plus importantes opinions ayant cours dans la population, d’où l’élection à la proportionnelle.
    L’implication citoyenne est nécessaire, d’où le Sénat qui devient le chien de garde de tout l’appareil d’état.
    Chaque citoyen, chaque citoyenne peut aspirer aux plus hautes fonctions, d’où le financement contrôlée des campagnes présidentielles et vice-présidentielles.
    Tous les votes de l’Assemblée nationale et tous les votes du Sénat sont au scrutin secret, diminuant d’autant l’importance de la ligne de parti ou la formation de cliques.
    Voilà un projet rassembleur...incarné par aucun de nos politiciens carriéristes.

  • Chrystian Lauzon Répondre

    13 mai 2013

    La politique est l'art du possible, non du recul et de l'aveuglement marchand!
    Sans reprendre le tissu d’illogismes volontaires, sinon obligés, dont vous cherchez à affubler Pierre Cloutier et tous les indépendantistes qui vous répugnent par excès d’intelligence stratégique minimale exigé de MaroisPQ, ce qui reflète votre superficialité toute sophistique de pensée, je résumerais le fond sans fond de vos propos duplessistes par celui qui domine votre chère Pauline dans l’orientation foncièrement néolibéralo-autoritariste du PQ, à savoir celui du pape Raymond Archambault lui-même, président du PQ : « Nous avons seul le brevet sur la Cause indépendantiste, que ceux et celles qui nous aiment inconditionnellement nous suivent jusqu’à la mort sinon, faites comme ce que j’aurais fait en bon citoyen démocrate convaincu : n’allez pas voter! » Belle mentalité de «social-démocrate » ou simplement de citoyen irresponsable, non?!!!
    Il ne vous reste plus que Daniel Paillé pour faire des bulles, ce fiscaliste du privatisme d'affaires et de l'État, qui reprend le flambeau aujourd’hui même du ralliement illusionniste (peut-être croit-il au sondage un peu, lui?!)… voyons comment le PQMarois et son pape présid-en-ciel vont le rappeler en bloc à l’Ordre sectaire et biblique du 1er commandement d’inconditionnalité péquisante : tu ne rallieras point qu’en ralliant tout à ton pouvoir absolu et nombrilisto-marchand!
    Voilà qui vous retourne à vous-même, votre protégé Barberis-Gervais et compagnie de littéreux, à votre parti oligarchique absolu, où l’indépendance n’est plus qu’un pouvoir sagardien ou le vrai dieu de la souverainevérité se nomme « déficit-zéro », précurseur du surendettement à venir par leur remplacement par une droite plus à droite que nette.
    D'ailleurs, avec le parc éolien en marche, cette fausse croissance économique fait en déficit comptable et besoins énergétiques, le surendettement est simultanément en cours. Équilibre fiscal, mon oeil!!! Et PKP ne s'oppose pas à cette dépense mise en faillite de l'État dans le rouge plus rouge que les libéraux eux-mêmes, puisqu'il partage la tarte contractuelle de l'État désormais en privatisation absolue.
    Sur PKP, à quelle adresse, si Pauline ne vous exige pas une demande de formulation en 3 copies, pouvons-nous accéder à votre si exceptionnelle idosyncrasique pensée à son sujet?
    Si vous revenez sur terre, non pas celle du pouvoir parlementaire à vendre aux marchands, financiers et affairistes et jalousement convoité par le PQMarois, mais celle de la cause de l’indépendance citoyenne pour et par le peuple, commencez par répondre à la place de Barberis à la lettre ouverte que je lui ai adressé il y a maintenant plusieurs des mois d’avance-reculs de cette dégouvernance : autrement dit, les questions d’illogismes stratégiques demeurent sans explications puisque comme ce parti négateur de lui-même vous faites encore du surplace.

    Salut bonsoir le clan des sportifs banlieusards néolibéraux péquisto-retraités… retraités sur tous les plans.
    Cristal de Paix

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2013

    "Non seulement le Parti québécois a-t-il mis en place des mesures plus à droite que ne le laissaient croire ses promesses électorales, mais le message transmis cette fin de semaine était carrément celui de François Legault, à savoir qu’il faut « faire le ménage avant de penser à la souveraineté ». C’est exactement la base sur laquelle le chef de la CAQ-ADQ a fait un retour en politique active après avoir démissionné, pourtant en début de mandat, en 2009." Jean-Martin Aussant
    http://blogues.journaldemontreal.com/jeanmartinaussant/politique/avec-quels-outils-le-menage-madame-marois/

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2013

    Montréal, lundi 13 mai 2013 —Le chef d’Option nationale, M. Jean-Martin Aussant, et la présidente du parti, Mme Nathaly Dufour, ont réagi aux propos de Pauline Marois qui demande à Option nationale de se saborder pour intégrer le Parti québécois.
    « Option nationale n’a pas vu le jour pour nuire à un autre parti mais plutôt pour porter une cause, la souveraineté du Québec, qui n’était plus mise de l’avant par ceux qui devaient le faire. Pour le bien de cette cause, nous serons toujours prêts à collaborer avec d’autres souverainistes, mais il n’est pas question pour Option nationale de se saborder. En quoi est-ce que ça aiderait la cause de saborder le seul parti qui fait de la souveraineté sa raison d’être? », a questionné Jean-Martin Aussant.
    La présidente d’Option nationale a pour sa part relativisé le rappel historique de Pauline Marois, qui prenait le RIN de Pierre Bourgault en exemple. « Nous ne pensons pas que Pierre Bourgault aurait sabordé le RIN pour se joindre à un parti aussi hésitant que le PQ actuel sur la question de l’indépendance. À l’époque, René Lévesque et son équipe tenaient bien haut l’argumentaire et ils inspiraient en parlant de la cause. Et sur le strict plan historique, on pourra rappeler à Madame Marois que c’est le plus vieux véhicule, le RIN, qui s’était joint à un nouveau véhicule. Le PQ est donc le bienvenu s’il veut se saborder et se joindre à Option nationale », a mentionné Nathaly Dufour, qui était candidate d’ON dans Lévis aux dernières élections.
    Le chef d’Option nationale persiste à croire qu’un parti souverainiste doit faire de cette cause le thème principal de sa campagne électorale. « Option nationale est le seul parti à avoir le courage de parler clairement d’indépendance en campagne électorale. Si les leaders du PQ ne croient pas pouvoir gagner en parlant de souveraineté, qu’ils n’en veuillent pas à d’autres de vouloir le faire. L’électorat mérite ce courage de la part de ses politiciens », a conclu Jean-Martin Aussant.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2013

    Je dis 2 choses simples et faciles à comprendre :
    1 - Pauline Marois n'est pas la leader qu'il faut pour mener le peuple québécois à son indépendance politique. Elle n'a pas le charisme suffisant pour le faire et de toute façon elle n'en n'a pas l'intention.
    2 - La gouvernance provinciale déguisée en gouvernance dite "souverainiste" - un euphémisme s'il en est un, nous mêne directement dans un cul-de-sac. Non seulement cela ne fait pas avancer la cause indépendantiste d'un seul pouce - au contraire on a l'impression de régresser - mais cela lui fait du tort car la gouvernance de la province mécontente une partie de la population pour diverses raisons en plus d'être un facteur important de démobilisation.
    Quant au chef charismatique, je ne suis pas un fan du gouvernement représentatif qui conduit à un déficit démocratique important causant un cynisme et un désabusement dans la population - interrogez les gens autour de vous - mais, à moins d'une révolution armée - ce que je doute - nous sommes pris dans ce système et nous n'avons pas le choix, en étant obligé de s'en remettre à des élus.
    D'autre part, il est de plus en plus clair dans ma tête que l'indépendance est plus susceptible de faire se faire à droite plutôt qu'à gauche. Je ne dis pas cela de gaieté de coeur - car je suis plutôt un homme de gauche - mais force est de constater que les québécois sont beaucoup plus porter à admirer les "hommes d'affaires" que les syndicalistes ou les environnementalistes. C'est pour cela que j'ai donné l'exemple de Pierre-Karl Péladeau plutôt que celui de Thérèse David ou une autre du même acabit.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    13 mai 2013

    Si vous êtes si brillant, vous aurez remarqué que le PQ fait exactement comme la CAQ. Et oui, le grand ménage nécessaire avant la souverainté, c'est pour ça que François Legault est revenu, faire le ménage. C'est la CAQ le rival du PQ Marois. ON ne lâchera pas. Les plus jeunes vont le faire le pays, ds 10, 15 ans. Tenez le coup.