Faut suggérer au PQ d'adopter

le Rapport Allaire, seul moyen

pour sortir une majorité solide de OUI

Tribune libre

Le rapport Allaire, intitulé «Le Québec libre de ses choix», était une véritable charge contre le système fédéral canadien : Après l'échec de Meech, il a été adopté par le Parti libéral du Québec en mars 1991, lors de son 25e congrès où M. Jean Allaire l’a présenté. Ce rapport presse le gouvernement provincial de récupérer d'Ottawa de larges responsabilités et pouvoirs. M. Bourassa et son PLQ l'a renié ensuite parce qu’il le trouvait trop…autonomiste…trop...séparatiste.
Les provinces auraient le contrôle exclusif de 22 champs de compétence, allant des affaires sociales, de la culture, de la santé, de la politique familiale et de la politique de la main-d’œuvre aux communications, à l'environnement, à l'agriculture et à la sécurité publique. Le fédéral ne garderait le contrôle exclusif que dans cinq domaines : la défense, les douanes, la monnaie, la péréquation et la gestion de la dette commune. À cela s'ajoutent l'abolition du Sénat canadien et une formule d'amendement de la Constitution qui nécessiterait l'accord de 50 % de la population canadienne et, obligatoirement, de celle du Québec
C’est suite au refus de ce rapport par le PLQ que des nationalistes de ce parti ont fait naître l’ADQ le 5 mars 1994, lors de son congrès de fondation à Laval et que ce parti a recommandé de voter OUI au référendum de 1995.
Le rapport Allaire était une sorte de compromis acceptable entre les souverainistes et les fédéralistes. Pas mal mieux que le statut-quo actuel sauf que le fédéralisme canadien a l’air coulé dans le béton qui ignorerait un court OUI à la souveraineté du Québec et ça prendrait l’accord de quelques provinces canadiennes pour faire fléchir le fédéral vers l’autonomie du Québec comme le souligne M. Pierre Harvey, cité dans Vigile, suite à son message original publié sur La Tribune de Sherbrooke.
L'autonomie du rapport Allaire n'est pas si loin de la souveraineté-association de M. Lévesque qui nous assurerait de la pérennité de notre langue et de notre culture et de notre niveau de vie avec d'autres provinces tentées par la démarche, pour d'autres raisons.


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6 commentaires

  • Michel Guay Répondre

    28 septembre 2009

    Nous avons déjà vécu cette option fédéraliste du beau risque avec Meech moins Charest et le Québec à perdu 20 ans de sa vie avec cette idée d'indépendance dans la dépendance des peureux fédéralistes mous du Québec

  • Jean-Claude Michaud Répondre

    27 septembre 2009

    Bravo monsieur Bousquet,
    Je suis bien d'accord avec vous. Voilà une façon intelligente de faire progresser le Québec vers un nouveau statut politique une indépendance dans le Canada. J'adopte votre idée. Une vrai confédération mais il faut un interlocuteur ouvert au gouvernement fédéral. Qui? Continuez sur ce sentier pour trouver des solutions nouvelles. C'est le bon choix dans la situation politique actuel. Dans le cas d'un refus, si la population se mobilise on pourrait faire un référendum gagnant sur la souveraineté du Québec si on a la certitude de pouvoir le gagner.
    Jean-Claude Michaud
    Citoyen du Québec et de Deux-Montagnes

  • Archives de Vigile Répondre

    27 septembre 2009

    Ceux qui seraient intéressés à comprendre le cheminement intellectuel qui a mené à la formation de l'ADQ auraient intérêts à lire les documents que l'AGORA, qui existait toujours sur papier à ce moment, avait publié en octobre 1993 dans un numéro spécial intitulé Un Québec responsable. Il s'agissait des rapports du groupe Réflexion Québec, formé par Jean Allaire, Mario Dumont et Michel Lalonde. Ce dernier est le plus "conservateur" du groupe, il a été conseiller de Stephen Harper en autre et chef de cabinet de Jean-Pierre Blackburn.

  • Michel Guay Répondre

    27 septembre 2009

    Retour au colonialisme ou les canadians mènent le Québec, l'anglicise et lui ferme le monde donc au provincialisme des minus adéquistes d'extrème droite individualiste qui n'arrivent pas à se prendre en mains et à assumer tous les pouvoirs normaux d'une nation libre.
    Recul au provincialiste de l'Union Nationale et des Créditistes
    Incapable de se décoloniser
    Le rapport Allaire est le pire moyen car il nous fermerait le monde pour toujours avec des pouvoirs provincialistes destructeurs digne des sous peuples
    Vive le Québec libre et entièrement indépendant , voilà le seul moyen

  • Marcel Haché Répondre

    27 septembre 2009

    M.Bousquet
    Vous utilisez souvent le terme « full fédéraliste ».Claude Ryan aussi était full fédéraliste, tout autant que Jean Charest, mais cependant il était nationaliste. Ce que n’est pas Charest.
    Allaire ne fut jamais qu’un nationaliste, mais fédéraliste.
    Ne remarquez-vous pas qu’avec Charest, c’est comme si c’était Jean Chrétien lui-même qui avait les deux mains sur le volant de l’état du Québec ?
    Et pour la raison que Charest et le P.L.Q. ne seraient pas nationalistes, vous suggérez maintenant que les souverainistes, en immense majorité nationalistes, deviennent fédéralistes, mais restent nationalistes, pour se créer un Oui.
    Si même les nationalistes acceptaient de danser sur leurs mains, plutôt que sur leurs pieds, il faudrait bien que le ROC accepte lui aussi de danser avec eux. Et lui aussi sur ses mains?
    C’est cela votre « crise », M. Bousquet ?
    La danse finirait tôt.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 septembre 2009

    M. Bousquet et bien d'autres d'entre-nous et spécialement tous ceux qui ont concocté le Plan Marois, vous avez la mémoire bien courte. Rappelons-nous que la vraie histoire c'est que M. Bourassa a belle et bien présenté le rapport Allaire à la table de conférence à Charlottown, je crois, et devant les rires des homologues des autres provinces, M. Bourassa, essuyant une fin de non recevoir, à vitre glissé ce rapport dans sa malette et n'en n'a plus parlé. Parlez d'une personne molle à la Bourassa et à tous les fédéralistes.
    À ceux et celles qui croient que le Plan Marois nous permettra de pleinement d'occuper nos champs de compétence sans que cela nous coûte un sous, je veux dire sans transferts de points de taxation, et ceux qui pensent que le plan Marois nous permettra d'aller chercher de nouveaux pouvoirs alors que M. Ignatieff disait à la presse quelques heures avant que Mme Marois dévoile son plan, que le fédéral ne négocierait la passation d'aucun nouveau pouvoir au Québec qui ne serait accordé aux autres provinces. À ceux et celles qui savent que la Cour suprême sera encore là pour mettre le bâton dans les roues, et bien je vous dis continuez de refaire l'histoire, et continuez à tourner en rond.
    Moi je ne prend plus à ce genre de discours. C'est un discours de grand-mère.
    Le temps est venu d'exiger.
    Daniel Roy, C.A.