Le Québec renaît

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Le Québec renaît

Les extravagances méprisantes et méprisables du "B'Niais Brith" et les formules habituelles de l'hystérie canadian ont pour but de censurer, de tuer le débat dans l'oeuf. Ils savent bien que ce qui se joue ici, ce n'est pas le "NOUS" et le "EUX", mais le OUI et le NON... Les mercenaires canadians le savent aussi et ils feront encore beaucoup d'efforts pour contenir, limiter ce débat à des échanges d'idées-sans-effets, pour l'empêcher d'atteindre l'arène politique. Les uns et les autres peuvent bien simuler une espèce de supériorité morale, mais on voit bien qu'ils ont les culottes à terre et qu'ils ont la virilité défaillante...
Malgré tout, le débat entourant la quête identitaire continue et demeure civilisé. Baliser la citoyenneté, renforcer la langue française et la conscience nationale, voilà des objectifs légitimes.
Outre l'intérêt partisan immédiat - le PQ reconstruit sa base - ce parti serait mal avisé de penser qu'il peut, sans coût, laisser s'enrayer sa foudroyante attaque lancée contre la mollesse ambiante qui sévit depuis 15 ans. Le processus mis en branle ne s'arrêtera pas par un simple refus d'en discuter à l'Assemblée nationale. Il ira en s'élargissant et s'approfondissant... jusqu'aux prochaines élections. Alors on verra QUI, de Marois-résolue, de Charest-dépassé ou de Dumont-cliché, sera appelé par les Québécois à défendre et à promouvoir l'intérêt supérieur de la nation. (Vigile)


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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2007

    À Lionel Lemay,
    ne réveiller pas le Doc Mailloux avec le matriarcat.
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    La déportation des Acadiens ne fut pas le premier nettoyage ethnique de l'Histoire. Il y en eût bien d'autres et beaucoup peuvent être trouvés dans la Bible. Mais plus particulièrement, une origine de la haine Anglais/Français ou Protestant/Catholique fut l'exil forcé des Hughenots suite à la révocation de l'Édit de Nantes sous Louis XIV.
    On passait alors de la Tolérance (accommodements raisonnables à inventer) à l'absolutisme de l'église catholique.
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    Que le B'Naï Brith aille à l'ONU pour pourfendre le projet de madame Marois. Nous verrons la réaction du monde et cela pourrait aider la cause palestinienne.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 octobre 2007

    Un peu d'optimisme M. Nestor Turcotte de Matane ! Ça brasse de nouveau dans la cabane. Jacques-Yvan Morin vient de faire une sortie en faveur des 2 projets de Mme Marois et Louis Bernard est d'accord avec ses actions jusqu'à maintenant.
    Si les souverainistes boudent le PQ, ce n'est pas les fédéralistes qui vont l'aider.
    Si vous pensez que c'est faire la souveraineté par la porte d'en arrière, libre à vous de voir ça comme ça mais, les Québécois sont mieux d'entrer par la porte d'en arrière, si elle est débarrée" que d'avoir à arracher la porte d'en avant même si nous avons des sportifs québécois qui sont capables d'arracher des portes n'importe quand.

  • Jean Pierre Bouchard Répondre

    26 octobre 2007

    Comme le démontre J.bergeron, nous possédons de nombreux arguments pour réfuter les allégations de racisme de la part de ces lobbies qui ne sont que des groupes de pression qui interfèrent avec la souveraineté populaire trahie qu'elle est par exemple par des politiciens libéraux veules qui là sont prêts à lancer Rabaska pour défigurer Lévis dans notre pays de l'hydro électricité, tout ca pour satisfaire quelques uns de ces groupes. Je n'ai pas suivi beaucoup le dossier, plusieurs gens dont moi devraient aussi accorder une attention plus forte à ce saccage de l'environnement prévue de la vallée du Saint Laurent. Lobbies pour le gaz, lobbies des communautés juives, c'est toujours le même chantage contre la liberté populaire.
    Dans bien des cas lorsque ces lobbies encouragent des guerres comme celle faite contre L'Irak depuis 4 ans ou plus récemment celle de l'État israélite contre le Liban à l'été 2006. On peut aller jusqu'à dire que précisément ce type de groupes très politisés et mal orientés ne sont que des parasites de l'humanité.
    Le B'Niais Brith veut se rendre à l'ONU avec le projet Marois, de quel droit puisque leurs frères israéliens ont violé un nombre impressionnant de résolutions onusiennes. Ils n'ont pas de leçons à ne donner à personne qu'ils se tiennent pour dit que ce soit en politique internationale ou en ce qui relève de la capacité à l'intégration culturelle. Les responsables de ces lobbies sont des imposteurs dénués de compréhension des Québécois et ne cessant d'utiliser la Shoah pour fin de capital politique, de quel droit pensent t'ils jouer le rôle de représentants de la civilisation ?
    C'est un postulat politique d'origine culturelle qu'ils se sont inventés pour eux même qui ne correspond à aucun caractère objectif.

  • Nestor Turcotte Répondre

    26 octobre 2007

    Je crois revivre l'histoire de mes 30 dernières années, avec l'arrivée du projet de loi sur l'identité québécoise.
    En 1977, à la fin d'août, j'étais, avec un groupe d'amis, dans les galeries de l'Assemblée nationale, lorsque Camille Laurin, de regretté mémoire, faisait adopter la loi 101. Nous nous sommes levés debout en criant: Vive le Québec libre. Car, dans mon esprit et dans celui de mes compagnons d'armes, nous étions convaincus que le Québec venait de déclarer unilatéralement l'indépendance du Québec.
    La suite est connue. La loi 101, 30 ans plus tard, n'est plus qu'une vague loi, à laquelle on se réfère pour la forme. Mais plusieurs parties de cette loi historique ont été contestées devant les tribunaux, invalidant plusieurs de ses chapitres. On n'a qu'à penser à la loi sur l'affichage.
    Le Parti québécois n'est même plus l'opposition officielle. Il présente un projet de loi sur l'identité québécoise, qui, a mon sens, est une nouvelle déclaration unilatérale de l'indépendance du Québec. Dire que les gens qui habitent sur le territoire du Québec ont la citoyenneté québécoise et qu'ils forment une nation différente de la nation canadienne, c'est dire, en d'autres mots, que le Québec est indépendant.
    Tout cela me donne l'impression qu'on veut essayer de faire passer par la porte arrière ce que l'on n'a plus le courage de présenter par la porte d'en avant. Que Pauline et le PQ proposent donc aux Québécois que la prochaine élection se fera uniquement sur l'indépendance nationale et qu'elle sera référendaire.
    On est encore entre deux chaises. Et comme ça fait plusieurs fois que je vois présenter l'astuce politique péquiste, - on veut le pouvoir à tout prix - je me demande, si, cette fois-ci, les Québécois vont suivre. Autour de moi, on le sent, les gens sont fatigués de ce débat interminable. Qu'on se branche!
    On l'a fait l'indépendance ou pas? Et pour le savoir, il suffit de le demander au peuple. Que le PQ annonce au peuple qu'il va le lui demander et qu'il annonce la manière dont il va le faire.
    Bien des péquistes sont partis ailleurs. Faut-il leur reprocher?

  • Jacques Bergeron Répondre

    26 octobre 2007

    On ne peut qu'entériner votre propos, alors qu'il en est tout autrement de ceux de nos journalistes associés,sbires des ennemis du Québec et de tout ce qui ressemble à une volonté «d'exister». Lorsque ces gens prétendent, qu'avec le projet de loi de Mme Marois,qu' ils seront considérés comme des citoyens de «seconde» classe, je me dis qu'ils répètent les insanités et les bêtises prononcées lorsque Camille Laurin a proposé au Gouvernement du Québec de se doter d'une loi visant à protéger et à promouvoir notre langue.Lorsque je regarde plus loin, on doit se dire que ces gens s'y connaissent en citoyens de seconde classe, eux qui en ont créés des millions de citoyens de seconde classe chez nos frères Canadiens-français. On a qu'à regarder leur passé, pas si lointain, pour comprendre que nos «amis» du Canada anglais n'y sont pas allés avec le dos de la cuiller lorsqu'il s'est agi d'en créer de toute pièce. Revisitons un peu notre histoire, mais surtout celle des Anglais qu'ils veulent bien oublier.On voudrait qu'ils se souviennent qu'ils ne se sont pas contentés de se donner un projet de loi pour protéger leur langue, lorsqu'avec la générosité qu'on leur connaît, ils ont déporté les Acadiens, dans ce qu'il serait convenu de nommer le premier «nettoyage ethnique» de l'histoire du monde,que certaines bonnes «âmes», bien colonisées, appellent le grand dérangement, et quelques fois , la «déportation». Aujourd'hui ils encoureraient la vindicte du monde entier,à part bien sûr, des Anglo-saxons, qui, lorsqu'il s'agit d'un de leurs peuples amis, États-Unis, Australie, l'Angleterre,chercheraient
    à légitimer une action honteuse de ce genre. Mais
    continuons à visiter leur «histoire». Est-ce que le «New Brunswick, encore lui, s'est inquiété de créer des citoyens de seconde classe lorque son gouvernement, en 1871, a interdit de parler le français chez lui. Est-ce que le Manitoba s'est inquiété davantage de créer des citoyens de seconde classe, lorsqu'on a pendu Louis Riel et que l'on a interdit, dès 1890, de parler et d'enseigner le français dans cette province. Est-ce que l'Alberta et la Saskatcewan se sont demandées s'ils créaient des citoyens de seconde classe lorsque leurs dirigeants ont refusé de se conformer à la constitution du Canada,qui les obligeaient à inscrire l'enseignement du français dans leurs provinces nouvellement créées? La magnifique province de l'Ontario s'est-elle demandée un seul instant si elle créait des citoyens de seconde classe lorsqu'elle a promulgué son célèbre règlement «XVII» en 1912? Est-ce que nos amis Juifs se sont posés cette question lorsqu'on les refusait, ou qu'on leur imposait, des «quotas» d'admission dans la célèbre université, de langue anglaise McGill en l'occurrence,toute québécoise «sic» dont nous sommes si fiers «re-sic»? Est-ce que nos amis Juifs, ceux dont les différents conseils ne se gênent pas pour utiliser les mots les plus honteux envers nos députés et notre peuple, se préocupent de créer en «Israël» des citoyens de seconde classe chez leurs concitoyens, émigrés de Russie et Palestiniens?Je les invite donc, avec nos amis Anglais et Anglophones, dont ils sont une partie, à modérer leurs transports, comme aurait dit ma maman, en se refusant d'utiliser des termes indignes de peuples civilisés et lettrés, jouissant du plus «haut niveau de vie au Canada, dont les Québécois sont peut-être un peu les responsables.À partir de ces quelques notes de leur histoire, qu'ils souhaitent peut-être ignorée, je me permettrai de les inviter à plus de lucidité, à une meilleure compréhension des événements, dans un esprit d'ouverture et «d'accommodements raisonnable» sur les gens qui les entourent. Ne pas se laisser emporter par leurs «émotions» «impérialistes», est le meilleur souhait que nous pouvons leur suggérer, et leur recommander dans ce bel échange qui leur est proposé par MMe Marois et le Parti Québécois.Ne pas se laisser aller à accuser nos députés de Nazis ou de Hitler, car cela risquerait de blesser leur peuple, le mien, dois-je vous le dire, et de banaliser la sordide «histoire» que nous ont fait vivre, Hitler et ses amis il n'y a pas si longtemps!

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2007

    Dans un texte publié (un mois avant le dépôt du projet de Mme Marois) j exprimais l'opinion que pour amener une solution au problème sur l' identitaire, il fallait que le Québec se dote d'une Constitution comprenant; Un code de citoyenneté ; Une Charte des droits (du QC); ainsi qu'une Charte le la Laïcité. Comme le projet de Mme Marois comprend ces 3 volets, qui précisent les termes politiques et juridiques de l'état nation du Québec, je pense que mon texte qui portait sur quelques considérations stratégiques et tactiques reprend de la pertinence.
    Lien:http://www.vigile.net/Entre-le-nous-et-le-mou
    Jean Claude Pomerleau
    P.s. Je n'ai pas la prétention d'être un intellectuel, je suis plutôt un ouvrier de l'esprit. Je me suis guidé dans mon analyse par l'application de quelques principes de géopolitique (Merci à M Sauvé): La politique est affaire de rapport de force; d'intérêts,et; d'effectivité. Elle n'a rien à voir avec le rationnel, elle est du domaine relationel.

  • Normand Perry Répondre

    26 octobre 2007

    Malgré la grande déception par des discours en apparence contre-productif en juin dernier, force est d'admettre aujourd'hui que Pauline Marois semble décidée plus que quiconque au Québec et depuis fort longtemps à amener le débat national du Québec à son achèvement. La voie identitaire qu'elle a emprunté pour y parvenir semble être celle qui sera la plus prometteuse en ce sens. Il me semble avoir déjà vu ça en quelque part....
    Et si tel devait être le cas, je devrais alors admettre m'être trompé. Et il n'y a rien de honteux dans le fait de reconnaître ses erreurs, c'est plutôt que de s'entêter dans celles-ci qui l'est.
    Normand Perry
    Libre penseur indépendant.

  • Lionel Lemay Répondre

    26 octobre 2007

    Ouf!!! Comme ça doit puer dans les réserves du West End de Montréal, du West-Island et de l'Outaouais où les améranglais ont tellement peur qu'ils font dans leurs culottes.
    Ils ne s'attendaient pas à une contre-offensive à leurs attaques contre le fait français québécois. Je crois qu'ils ont réveillé la fierté des québécois et ils vont en payer le prix.
    Est-ce que nous voyons la naissance d'un régime matriarcat avec une Dame Marois plus fière, plus tenace et plus rassembleuse que nous espérions? Je le souhaite.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2007

    Avec raison, vous dites que "le processus mis en branle ne s'arrêtera pas par un simple refus d'en discuter à l'Assemblée nationale". En effet il est impératif que dès maintenant le Parti Québécois substitut la commission parlementaire que le gouvernement lui refuse, par un processus de consultation de ses instances avec l'aide de spécialistes en la matière et par le dépôt de mémoires ouverts à tous.Tous reconnaissent que ce projet doit être amélioré dans ses modalités ce qui n'enlève rien à ses bases fondamentales nécessaires à l'affirmation et à la protection de notre identité collective.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2007

    Encore une fois de trop, le Bnai Brith se met les pieds dans les plats. Son porte-parole a déclaré cette semaine avoir honte de vivre au Québec "rien que ça" sans que nos juifs dénoncent tesortie cavalière et insultante pour les Québécois. Après ça, ils vont se demander, comme le fait M. Stéphane "Don Quichotte" Dion : Comment ça se fait qu'on n'est pas plus aimé que ça ?
    Le Canada anglophone assimilateur et centralisateur, presque au grand complet, déchire sa chemise dans les médias. Qui sème la vent ne récolte pas souvent ce qu'il pensait.