La hargne des anglo-Québécois

"Chier dans son nid"

L'offensive canadian contre la Loi 99

À la UNE


La frousse référendaire s’est atténuée. La propagande des commandites s’est retournée contre Ottawa. Les activistes canadians reprennent du service. Les lois 101 et 99 sont attaquées. Le caractère français du Québec et la légitimité de son projet d’indépendance sont la cible des rednecks par la médiation des juges...


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2007

    La Charte de Trudeau contestée par un juge américain :
    ''Avant la charte on nous disait de trouver l'intention des parlements, depuis la charte on a été obligé de désapprendre ce qu'on nous avait enseigné à l'école du barreau pendant des années. Désormais les juges pourraient décider des lois sans se soucier de ce que veulent les parlements.''
    L'ancien juge de la cour suprème canadienne Antonio Lamer
    Cette épouvantable mentalité anti-démocratique a créé un pouvoir par les juges qui n'est plus astreint par les parlements. Le résultat est pathétique. C'est le problème des ''accomodements raisonable'', des attaques contre le système de santé public au québec, des lois contre les référendums, des pseudos jugements contre l'indépendance et maintenant des attaques contre les lois linguistiques au Québec. Et même des attaques contre le droit des peuples à disposer d'eux-même.
    Un juge américain a ridiculisé les juges Canadians :
    ''Vous semblez croire que les juges non-élus sont qualifiés pour être des moralisateurs qui possèdent plus d'expertise pour décider des questions morales que les docteurs, les ingénieurs, les rédacteurs de la constitution et monsieur tout le monde qui boit sa bière alors que c'est aveuglément clair que les juges n'ont pas plus de capacité que les autres à décider ce qui est acceptable ou non. La démocratie signifie que la majorité doit décider, si vous ne croyez pas ca, vous ne croyez pas à la démocratie''
    Joe Scalia, juge de la cour suprème américaine.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2007

    Montesquieu et la tyrannie des juges
    L'esprit général d'une nation
    La position de Montesquieu à l'endroit des unions inter-étatiques pose d'emblée le problème de la nation : comment Montesquieu envisage-t-il la question des nationalités, du moment que le penseur baron De La Brède craint le travail d'assimilation forcée qu'attire avec elle toute entreprise de fédération ? Il s'agit donc de revenir à l'articulation de la conception de la nation dans L'Esprit des lois.
    Le livre XIX de son œuvre pose clairement les conditions d'existence des nations et donne une définition claire de ce en quoi consiste, pour Montesquieu, leur esprit général :
    «Plusieurs choses gouvernent les hommes, le climat, la religion, les lois, les maximes du gouverneur, les exemples des choses passées, les mœurs, les manières, d'où il se forme un esprit général qui en résulte».
    On peut lire au chapitre V :
    «C'est au législateur à suivre l'esprit de la nation, lorsqu'il n'est pas contraire aux principes du gouvernement ; car nous ne faisons rien de mieux que ce que nous faisons librement, et en suivant notre génie naturel».
    (...).
    ____________________
    «La justice n'a rien à voir avec la loi parce que la loi est au-dessus de tout et qu'il y a juste les incapables qui essaient de la changer en justice pour ne pas avoir à y faire face». Victor-Lévy Beaulieu (Extrait de L'héritage)

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2007

    Nous sommes au pouvoir et nous avons le pouvoir depuis le 26 mars dernier. Mais qu'en ferons-nous? Nous ne contrôlons pas le vent, mais nous pouvons ajuster les voiles.
    En effet, si vous compilez bien les pourcentages du vote à la dernière élection, vous vous rendrez compte que nous n'avons jamais été aussi près de la victoire.
    Le PLQ est réduit à une portion congrue et les anglophones et certaines communautés culturelles l'ont très bien compris. Voilà ce qui explique leur attitude vindicative. Ils utilisent comme on dit parfois les grands moyens.
    Ils sont en déroute et ils ont décidé de ne plus nous ménager. Depuis cette date fatidique, ils rugissent, et pas un jour, ils ne nous attaquent. En faire la liste est désolant. Mais ne nous décourageons pas.
    Ils sèment le vent, et ils récolteront la tempête, quant à moi.
    Marie Mance Vallée

  • Raymond Poulin Répondre

    1 septembre 2007

    Au fond, la hargne des anglo-Québécois et les manoeuvres fédérastes n'ont que l'importance qu'on leur accorde, et là se situe justement le problème. Pourquoi les franco-Québécois s'agitent-ils tant à ce propos? Du jour où ils compteront suffisamment d'indépendantistes pour former un gouvernement majoritaire en sièges et et en suffrages, ils n'auront pas à tenir compte de ces gens, car alors les rodomontades de ces derniers n'auront plus que la valeur de jérémiades impuissantes. L'indépendance sera devenue un sujet reposant strictement sur le politique et non sur le juridique.
    Dans un article publié le 31 août, à propos du PI, M. Richard Gervais écrivait: «Il ne s'agit pas d'enseigner aux Québécois le pourquoi de l'indépendance, mais de la leur offrir quand ils vont voter.». Je suggère l'addition d'un simple mot à sa phrase: il ne s'agit pas seulement d'enseigner aux Québécois le pourquoi de l'indépendance, mais de la leur offrir quand ils vont voter. Sinon, à qui confier la mission de convaincre le nombre suffisant de voteurs propre à atteindre le but? Il est pourtant évident que ce nombre est loin d'être atteint et encore moins maintenu.
    Si la position des autres promoteurs de ce parti, qui est aussi le mien, endossent telle quelle la déclaration de M. Gervais, je crois beaucoup de membres actuels ou éventuels vont ressentir la nécessité d'une clarification.
    Raymond Poulin

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2007

    J'ai envie de citer un passage de Michael Mandel
    Le recours aux droits de la personne défendus par une cour « impartiale » (dont les membres sont exclusivement nommés par le pouvoir central) sert de subterfuge pour dompter les aspirations démocratiques et relève du phénomène de la judiciarisation du politique, en constante évolution depuis ses origines, aux États-Unis, jusqu'à ses toutes récentes apparitions, en Europe de l'Est et en Afrique du Sud. Alors qu'ils discutent de leur avenir constitutionnel, les Québécois ont, selon moi, besoin d'une évaluation impartiale de leur passé constitutionnel et de leur présent.
    Michael Mandel la charte des droits et libertés et la judiciarisation de la politique au canada page 9 édition Boréal 1996