Le prix de la fumisterie

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Trudeau achète son électorat à coup de millions



Le budget déposé mardi par Ottawa était ouvertement électoraliste. C’était prévisible. C’est une manière de faire oublier les ratés d’un gouvernement et d’acheter des votes. Le terme « électoraliste » n’est donc qu’un euphémisme destiné à occulter le caractère corrupteur de cet exercice.




Justin Trudeau n’a pas regardé à la dépense. Arborant son éternel sourire factice, il y est allé d’un déficit de 20 milliards $. Il faut dire qu’il a bien des bévues à se faire pardonner !




Vernis




En 2015, l’enfant chéri des médias se revendiquait, entre autres, progressiste, féministe, écologiste et multiculturaliste. Il promettait un gouvernement transparent et intègre. Il a gagné les élections à coups de formules ronflantes et de photos savamment mises en scène. Mais comme tout mensonge, son vernis ne résiste pas à l’épreuve du temps.




Hormis la très controversée légalisation du cannabis, de quel accomplissement M. Trudeau pourrait-il s’enorgueillir ?




En matière de diplomatie, il a magistralement ridiculisé le Canada lors de son séjour en Inde et envenimé ses relations avec le premier ministre Modi en invitant un séparatiste sikh à une réception officielle. Il a brouillé les relations canado-américaines en jaugeant mal le caractère bouillant de Donald Trump. Il snobe dangereusement la Russie et est en bisbille avec l’Arabie saoudite et la Chine.




Sur la scène locale, il a joyeusement renié sa parole en accumulant des déficits de 71 milliards $, alors qu’il s’était engagé à ne pas dépasser 30 milliards $. À cela s’ajoute le spectaculaire scandale SNC-Lavalin qui oblige même l’OCDE à rappeler au Canada qu’il a signé la Convention anticorruption.




Charme




Ce modeste florilège de bourdes est amplement révélateur de la fumisterie de Justin Trudeau, et le budget de mardi est le prix qu’il juge devoir payer pour nous la faire oublier. Le charme opérera-t-il ? Les Canadiens lui feront-ils de nouveau confiance ? Parions que non... « Parce qu’on est en 2019 ! »