Le PQ et la CAQ veulent convoquer Investissement Québec

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Encore des faux documents ?





Le PQ et la CAQ demandent à Investissement Québec de s'expliquer à propos de la vente des actions qu'elle détenait dans RONA et réclament la démission du ministre Jacques Daoust qu'ils accusent d'avoir menti.


Les dénégations apportées jeudi par le ministre des Transports quant à son implication dans la vente des actions d'IQ dans RONA n'ont pas convaincu les partis d'opposition.


«Je suis estomaqué de voir que M. Daoust a été informé et il a donné son accord, c'est la vérificatrice générale qui nous le dit. Les problèmes s'accumulent pour M. Daoust (...) Il devient difficile pour M. Couillard de garder un ministre qui accumule les bourdes», a semoncé le chef intérimaire du Parti québécois, Sylvain Gaudreault.


L'accusation a été reprise par le chef de la Coalition avenir Québec François Legault qui maintient la demande formulée jeudi, à savoir que Jacques Daoust doit démissionner sur la foi de la révélation de la vérificatrice générale. Dans son rapport déposé jeudi, la VG écrit que M. Daoust avait autorisé, en décembre 2014, Investissement Québec à vendre les actions qu'elle détenait dans RONA. M. Daoust était à l'époque ministre de l'Économie et responsable d'IQ.











Le chef par intérim du Parti québécois, Sylvain Gaudreault




Photo Le Journal de Québec, Simon Clark





«On a un procès-verbal qui dit le contraire de ce que dit le ministre (...) J'aimerais, en commission parlementaire, qu'on entende la direction d'Investissement Québec (...) M. Couillard doit lui dire qu'il a joué son dernier acte au conseil des ministres», a déclaré François Legault à l'occasion d'un point de presse.


Si Investissement Québec avait vendu ses actions dans RONA un an plus tard, après février 2015, elle aurait gonflé son profit de 100 millions $, a signalé le chef de la CAQ.


Jacques Daoust a réitéré, vendredi matin, n'avoir jamais été informé de la transaction par IQ, encore moins l'avoir autorisée. Il maintient que la vérificatrice générale a travaillé sur la foi de document inexacts, vraisemblablement le procès-verbal d'une réunion du conseil d'administration d'Investissement Québec tenue en décembre 2014.


Au Salon bleu, M. Daoust a martelé qu'Investissement Québec n'avait pas à demander l'autorisation du gouvernement pour vendre ses actions parce qu'elle les avait achetées à même ses fonds propres. «Quand on achète des actions, on prend un risque; quand on vend ses actions, on se libère du risque», a cautionné le premier ministre Philippe Couillard.


Investissement Québec a donné deux versions dans cette affaire.


En février, IQ déclarait au Journal n'avoir jamais informé le gouvernement de la décision de vendre ses actions dans RONA. Jeudi, IQ confirmait la révélation de la VG à savoir que M. Daoust avait été informé de la transaction et qu'il l'avait autorisée.




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