Submergées par les demandes de congés religieux

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Les commissions scolaires de la région de Montréal sont submergées par les demandes de congés religieux, a révélé la Fédération des commissions scolaires du Québec.


«L'an dernier, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a reçu plus de 500 demandes de congés religieux de la part de son personnel», a rapporté, mercredi, la présidente de la FCSQ Josée Bouchard, alors qu'elle participait à la consultation publique sur le projet de loi 62 sur les accommodements religieux.


La ministre de la Justice Stéphanie Vallée, marraine du projet de loi, s'est montrée étonnée par la révélation de la FCSQ, précisant que la Commission des droits de la personne recevait peu de plaintes pour les accommodements religieux. «C'est quand même un volume important de demandes», a-t-elle reconnu. Les demandes sont traitées au cas par cas, à l'interne, a précisé Josée Bouchard.


La CSDM n'est pas seule à vivre une telle situation, a précisé Mme Bouchard. Les commissions scolaires de Laval et de la Montérégie, où l'immigration est en forte hausse, doivent composer avec des demandes d'accommodements religieux. «On s'en va vers une immigration croissante. Laval est rendue avec autant d'immigrants qu'à Montréal; en Montérégie 20% de la clientèle est immigrante. On le voit aussi au centre du Québec, un peu partout», a soutenu la présidente.


Des tensions


De telles demandes de congés créent des iniquités et des tensions au sein du personnel. «Ça peut être des journées de maladie prises dans leurs banques de congés. Quand on accorde ces journées-là, il faut embaucher un remplaçant, il y a des coûts rattachés à ça. Il y a franchement iniquité pour notre personnel qui ne demande pas ce type de congé», a confié Mme Bouchard en entrevue.


Certaines demandes sont particulièrement difficiles à solutionner. Il est arrivé, à quelques reprises au cours des derniers mois, qu'un père de famille musulman refuse de discuter avec l'enseignante et la directrice de l'école fréquentée par son enfant parce que sa religion lui interdit de transiger avec des femmes. Dans au moins un cas, l'école a dû joindre l'imam local pour agir comme intermédiaire entre lui et l'école.


«C'est arrivé quelque fois dans la région de Montréal. C'est une une situation délicate (...) Si on a une difficulté à communiquer avec les parents, ça pose problème», a dit la présidente de la Fédération qui réclame un guide pour appliquer les accommodements religieux au quotidien dans les écoles. «C'est la question qu'on a soumise au gouvernement, analysez ça parce que c'est une problématique réelle», a dit Mme Bouchard.


Par ailleurs, l'Association québécoise des Nord-Africains pour la laïcité est venue dire que les demandes d'accommodements religieux proviennent d'agents islamistes qui cherchent à «défier leur pays d'accueil».