Selon le ministre canadien du Commerce international, Ed Fast, le nouveau gouvernement péquiste à Québec l'appuie dans ses efforts pour conclure un accord de libre-échange avec l'Union européenne.
M. Fast a indiqué mardi s'être entretenu par téléphone la semaine dernière avec le ministre québécois des Finances, Nicolas Marceau, et le ministre des Relations internationales et du Commerce extérieur, Jean-François Lisée. Non seulement ceux-ci l'auraient assuré de leur soutien, mais ils auraient aussi confirmé le maintien dans ses fonctions du négociateur en chef, Pierre-Marc Johnson, nommé par le gouvernement précédent.
Ed Fast a fait ces déclarations mardi, après un déjeuner avec les dirigeants d'une mission de représentation de l'Union européenne.
Selon M. Fast, les deux parties se seraient entendues pour garder le cap sur la conclusion d'une entente d'ici la fin de 2012. Une dernière ronde de négociations est prévue plus tard ce mois-ci.
Le ministre admet qu'il reste plusieurs contentieux à résoudre avec l'Union européenne, notamment la protection des brevets pharmaceutiques, la gestion de l'offre des produits laitiers et de la volaille et la fin du protectionnisme en ce qui a trait à l'approvisionnement des gouvernements provinciaux et municipaux.
Ottawa croit qu'un accord de libre-échange avec l'Union européenne engendrera des retombées économiques de 12 milliards de dollars au Canada.
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