Le PQ appelé à disparaître, croit Legault

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Le nouveau Nostradamus

(Québec) La «marginalisation» guette le Parti québécois, affirme le chef caquiste, François Legault. Il soutient que la prochaine campagne électorale se déroulera entre le Parti libéral du Québec et la Coalition avenir Québec.
François Legault a commenté, lundi, le sondage CROP effectué pour le compte de La Presse révélant que moins d'un tiers des 18 à 24 ans voteraient Oui à un référendum portant sur la souveraineté du Québec.
Presque 70 % voteraient Non. Les deux tiers des répondants se disent attachés au Canada.
«Les jeunes ne sont pas intéressés» par le projet souverainiste, constate le chef caquiste. Ils seront de plus en plus nombreux à s'en détourner, ajoute-t-il.
La course à la succession de Pauline Marois accentuera encore le déclin, prévoit le leader caquiste. Selon lui, les candidats péquistes devront se montrer plus pressés les uns que les autres sur le front de la souveraineté pour espérer l'emporter, ce qui aura un effet repoussoir.
«Ce n'est pas le temps de mener une bataille pour sortir du Canada» alors que le Québec est en situation de pauvreté relative, martèle M. Legault.
L'UNION NATIONALE...
Le chef caquiste dit prôner un «nationalisme moderne» basé sur «la défense du français et des intérêts du Québec».
Il évoque l'histoire : «On va jouer le même tour que le PQ a joué à l'Union nationale.»
En fait, François Legault a répété en d'autres mots ce qu'il avait affirmé au lendemain du scrutin du 7 avril, lors duquel le Parti québécois a été chassé du pouvoir.
«Le pays imaginaire nuit au pays réel. Le fait qu'on veuille rêver à ce pays fait qu'on ne travaille pas sur les vraies priorités.»
«La priorité, faisait-il valoir, c'est de retrouver une richesse comparable au reste du Canada, de retrouver une fierté, un élan.»
Le péquiste Nicolas Marceau dit n'avoir que faire des prophètes de malheur. Il se méfie des sondages, mais convient que son parti «a une introspection à faire».
«C'est important que les jeunes soient avec nous; que le PQ soit en communion avec eux.»
L'évidence est admise par tous. L'ex-député Léo Bureau-Blouin, qui lorgne la présidence des jeunes péquistes, reconnaît que son parti a du travail à abattre pour retrouver son attrait auprès d'une portion significative de jeunes Québécois.


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