Le Parti québécois se compare… et se console

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Le PQ paie cher sa trahison de l'idéal de René Lévesque

Lui aussi ébranlé par la frappe de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), le Parti québécois (PQ) s’est défendu jeudi d’être un parti rongé par la corruption, en insistant sur le fait que son rival, le Parti libéral, se trouve dans une situation beaucoup plus gênante que la sienne, à son avis.

« Ça n’a rien à voir, en termes d’ampleur », a déclaré le porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique, Pascal Bérubé, à propos de l’ombrage que porte la rafle policière sur son parti.

Ernest Murray, ex-attaché politique de Pauline Marois, et François Roussy, ex-maire de Gaspé et ancien attaché politique du député péquiste de Gaspé Gaétan Lelièvre, sont au nombre des accusés. Ils font face à des accusations de complot et d’abus de confiance.

« M. Roussy est accusé à titre de maire de Gaspé, donc il n’y a pas d’affiliation politique », a souligné Pascal Bérubé. « Ernest Murray était dans une circonscription sans pouvoir. Ce n’est pas comme une vice-première ministre, qui peut donner des contrats », a-t-il ajouté, en référence à l’ex-vice-première ministre libérale Nathalie Normandeau, qui fait face à sept chefs d’accusation, notamment pour fraude et complot. « [Nathalie Normandeau], c’était quand même, je le rappelle, la vice-première ministre libérale du Québec. […] La vice-première ministre qui corrompt ses propres fonctionnaires, c’est d’une gravité historique. Les accusations de complot couvrent une période qui va de 2000 à 2012, soit presque toute sa carrière politique », a-t-il déclaré.

François Roussy sous le choc

Pascal Bérubé semble viser juste quand il avance que les faits qui sont reprochés à François Roussy ne concernent pas des gestes qu’il aurait posés dans l’exercice de ses fonctions pour le PQ. Les accusations portées contre l’ex-maire concernent des faits survenus entre 2000 et 2012. Or M. Roussy n’est devenu l’attaché politique de Gaétan Lelièvre qu’en 2014, un an après avoir quitté sa fonction de maire de Gaspé.

Dans un communiqué, François Roussy s’est dit abasourdi par les accusations portées contre lui. « Je suis sous le choc et vraiment très surpris de ces accusations ! Cela étant dit, je fais entièrement confiance au système judiciaire pour faire toute la lumière sur cette affaire et au moment opportun, je pourrai enfin exprimer toute ma version des faits », a-t-il réagi.
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