Le Moulin de la terreur

Bravo, mes amis séparatistes. Vous êtes toujours aussi illogiques et déconnectés de la réalité québécoise... Tout pour faire avancer votre cause !

Ne riez pas SVP



Bravo au gouvernement Charest qui s'est dissocié du spectacle de la honte, qui aura lieu sur les plaines d'Abraham le 12 septembre prochain, sous l'appellation Moulin à paroles. Loin de dénigrer l'initiative, il faut féliciter les organisateurs de cette manifestation culturelle et historique censée nous présenter les grands textes fondateurs de la société québécoise : Grandbois, Marie-Victorin, Leclerc, Lévesque et j'en passe. Ce genre d'événement mérite une place de choix dans la capitale.
Mais là où la manifestation perd toute sa crédibilité, c'est quand on met en scène le manifeste du FLQ, lu en catastrophe à l'époque par Gaétan Montreuil le 8 octobre 1970, sur les ondes de Radio-Canada. Un texte ignoble écrit par des terroristes et qui vient faire l'apologie de l'action du FLQ, un groupe terroriste fou et enragé qui a kidnappé un diplomate, tué un ministre et posé des bombes. Il n'est pas question ici de parler de la Crise d'octobre et de son déroulement. Il n'est pas non plus question de Trudeau et de la Loi sur les mesures de guerre. Il s'agit de terroristes qu'on voudrait bien faire passer pour les patriotes de 1837-38, version des temps modernes. Quelle lâcheté intellectuelle! C'est détourner l'Histoire - comme le ferait si bien Falardeau - que de nous présenter ce torchon complètement débile et dogmatique dans le cadre de cette célébration des grands textes de notre histoire. Oui, nous pouvons en parler dans les livres d'histoire ou aller voir Montreuil dans les archives cinématographiques. Mais lire ce texte en grande pompe par l'intermédiaire d'un «artiste» qui en interprétera l'intégral relève de l'irresponsabilité pure. C'est comme lire un manifeste des talibans à Ground Zero à New York.
Ce triste épisode me rappelle Bernard Landry qui, en 2001, avait nommé Michèle Duclos déléguée du Québec pour l'Algérie. Qu'avait fait Duclos ? Comploté avec le FLQ et les Black Panthers pour faire sauter la Statue de la Liberté. Rien de moins. Elle avait été arrêtée par la police américaine avec 3 détonateurs et 30 bâtons de dynamite dans son automobile. «Bah !», de dire les péquistes à l'époque. Comme si l'on pouvait payer sa dette envers la société que l'on voulait détruire ! Il n'existe ni rémission ni pardon pour un terroriste, celui qui est prêt à tuer l'innocent pour faire avancer sa cause.
LA PAROLE AUX BANDITS
Le terrorisme prend sa racine dans l'oppression et le sang. La Palestine et Israël sont des exemples inqualifiables de cette folie humaine. Le Québec des années 1960 et 70 n'était pas cette terre que nous regardons régulièrement aux bulletins de nouvelles. Les membres du FLQ étaient tout simplement une bande d'illuminés aveuglés par leur doctrine communiste et disposés à tuer pour l'avancement de leur «cause nationale.» Une bande de criminels sous des airs d'intellos. Voilà ! Donner une minute d'attention aux Lanctôt, Rose, et compagnie ne fait encore que raviver une période politique sombre de notre histoire dont on ne doit pas être fiers. Que Lanctôt sèche à Cuba et que les Rose tombent dans les oubliettes!
Et dire que des souverainistes menaçaient de faire éclater la violence si on procédait à la reconstitution de la Bataille des plaines d'Abraham ! Bravo, mes amis séparatistes. Vous êtes toujours aussi illogiques et déconnectés de la réalité québécoise... Tout pour faire avancer votre cause !


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