Le monorail, la voie à suivre selon le PQ

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Comment se fait-il que cette nouvelle importante n'ait reçu que si peu d'écho

Comment se fait-il que cette nouvelle importante n'ait reçu que si peu d'écho
Le projet de monorail, mu par le moteur-roue du scientifique Pierre Couture, pour relier Québec et Montréal, apparaîtra très haut sur la plate-forme électorale du Parti québécois.
Les délégués au conseil national du Parti québécois ont endossé à l'unanimité l'idée de réaliser une étude de préfaisabilité sur le projet dont la réalisation est évaluée à 3 milliards $.
La proposition a été menée devant les congressistes par Pierre Dubuc, un des fondateurs du SPQ Libre, le «club politique» qui avait été créé sous l'ex-chef du PQ Bernard Landry. Le militant a suggéré que la promotion du monorail devrait se déployer comme un «porte-étendard» du parti, lors du prochain scrutin.
Pierre Couture a commencé des travaux sur un moteur-roue fonctionnant à l'électricité dans les années 1980. Il avait démissionné avec fracas lorsque l'IREQ, la branche qui s'occupe de la recherche chez Hydro-Québec, lui a coupé les fonds en 1994.
Une heure entre Québec et Montréal
M. Dubuc a vanté les caractéristiques de ce mode de transport prévoyant que le déplacement de l'une à l'autre ville ne prendrait qu'une heure. Il a souligné que sa réalisation coûterait trois fois moins cher que l'aménagement d'un TGV, un train à grande vitesse.
Les délibérations au conseil national ont confirmé la place centrale que l'électrification des transports en général occupe au PQ. Les partisans ont endossé formellement que la stratégie dans ce domaine soit confiée à un secrétariat relevant de la première ministre Pauline Marois. Hydro suscite de la méfiance dans ce dossier.
La création d'un véhicule électrique, «pensé et construit au Québec», a notamment fait l'objet d'une proposition. Un vote a porté sur l'adoption d'une politique pour encourager les flottes de taxis et d'autos vers les véhicules électriques, mais aussi celles du gouvernement québécois et des villes. Aucun coût n'a été mentionné. C'est aussi le cas pour la résolution visant à inciter au «déploiement de la voiture électrique» par un crédit d'impôt aux citoyens.
Favorables à l'exploitation du pétrole
Les positions retenues sur l'électrification n'ont pas empêché les congressistes de se montrer favorables à l'exploitation du pétrole au Québec même. Le député Daniel Breton a rappelé à l'auditoire qu'il serait illusoire de prétendre que la société québécoise pourra se passer des hydrocarbures à court terme.
Les militants ont été beaucoup plus critiques face au projet d'inverser le flux d'un pipeline existant, le projet «9-B» d'Enbridge pour que le pétrole des sables bitumineux de l'Ouest soit acheminé vers Montréal.
Le ministre Yves-François Blanchet a accepté avec enthousiasme la demande de conduire une évaluation des risques environnementaux et des retombées économiques. L'oléoduc a été installé en 1975 et «nous n'avons aucune idée de l'état de corrosion» de la conduite, a plaidé une déléguée.


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