Maintenant que le Québec s’est doté d’une loi sur les hydrocarbures, l’entreprise albertaine Questerre revient à la charge et évoque le lancement de projets pilotes d’exploitation de gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent. La nouvelle législation permet d’ailleurs la réalisation de forages avec fracturation en sol québécois.
Questerre et son partenaire Repsol Oil Gas Canada détiennent toujours plusieurs permis d’exploration sur la rive sud du Saint-Laurent, entre Montréal et Québec.
À la suite d’une nouvelle évaluation du potentiel des ressources qui se trouveraient sous ses permis et dont les résultats ont été publiés cette semaine, le président de Questerre, Michael Binnion, estime avoir déterminé un « fort potentiel économique » de développement de gaz de schiste.
Et maintenant que le Québec s’est doté d’une loi sur les hydrocarbures qui ouvre la porte à la fracturation pour l’exploitation de pétrole et de gaz, M. Binnion évoque un retour des foreuses dans la vallée du Saint-Laurent.
Projet pilote
« Nous évaluons présentement les régions à faible densité de population qui seraient les mieux adaptées pour un projet pilote », précise d’ailleurs M. Binnion, qui est aussi président de l’Association pétrolière et gazière du Québec.
Le communiqué publié par Questerre indique que les régions de Lotbinière et Bécancour seraient dans la mire de l’entreprise, qui évoque les bons résultats des forages antérieurs et une « faible densité » de population dans les secteurs convoités.
Le projet de loi 102, qui doit permettre de réformer la Loi sur la qualité de l’environnement, prévoit par ailleurs que le gouvernement pourrait, « à certaines conditions », octroyer une autorisation pour la réalisation de « projets pilotes » dans le but « d’évaluer la performance environnementale d’une nouvelle technologie ou d’une nouvelle pratique ».
Ressource convoitée
Selon les environnementalistes, cette disposition pourrait s’appliquer à des projets liés à la fracturation hydraulique.
L’entreprise albertaine n’est pas la seule à s’intéresser au potentiel en gaz de schiste du Québec. Selon les données du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, les entreprises du secteur des énergies fossiles détiennent près de 16 000 km2 de permis d’exploration entre Montréal et Québec, de part et d’autre du fleuve Saint-Laurent.
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