Congrès du PQ: Marois confiante envers une éventuelle souveraineté

L'indépendance s'en vient

Elle a invité les militants à rêver de «ce que nous pourrons faire quand nous serons majoritaires. Imaginez ce que nous pourrons faire quand nous serons un pays.»
La chef du PQ a été précédée sur l'estrade par un ex-sous-ministre des Finances dans le gouvernement de Jacques Parizeau.
Selon l'étude qu'a réalisée Marcel Leblanc, «les principaux indicateurs pointent dans la même direction. La situation est bien plus solide qu'en 1994», l'année précédant la tenue du référendum que le camp indépendantiste a perdu par un souffle. M. Leblanc était un des hauts fonctionnaires à concevoir le «plan zéro» pour stabiliser les finances du Québec, en cas de victoire du Oui. Déficits en baisse, chute du taux de chômage et du nombre d'assistés sociaux, population plus scolarisée, cotes de crédit, l'ex-mandarin de la fonction publique a énuméré une série de facteurs favorisant la raison d'être du PQ.
Le ministre des Finances de Pauline Marois a précisé qu'il n'a pu encore prendre connaissance du rapport. Cependant, a lancé Nicolas Marceau, «oui, c'est clair» que le Québec est dans une meilleure position, maintenant. Il a repris les arguments développés par Marcel Leblanc.
«Le Québec s'est enrichi»
«Le Québec s'est enrichi, il est plus scolarisé, il a des infrastructures plus modernes», a-t-il notamment mentionné. «La faisabilité de la souveraineté n'est plus à démontrer. Nous sommes un pays riche.»
Charte et indépendance
Nicolas Marceau a été un des ministres qui se disent convaincus que le projet de charte québécoise constitue un élément de promotion de l'indépendance. «C'est un élément identitaire important, c'est certain. Les raisons pour lesquelles les gens veulent être souverains sont, entre autres, identitaires : la langue, la culture.»
Dans son allocution, Pauline Marois a parlé du «gouvernement d'un pays libre et indépendant, le Québec»; de «promotion de la souveraineté»; de renforcer «identité» et «économie»; de «réparer les pots cassés», de «nettoyer les nids de corruption laissés par les libéraux»; et de la reprise en main du «contrôle des finances publiques».


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