Le maire et le chef de police de Montréal s’excusent à la communauté LGBTQ

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Et personne au Devoir ne se rend compte que le patronyme " Puelo Deir " est en fait un pseudonyme construit sur une tournure argotique de " poil au c... ". Pauvre Devoir. Sait-il seulement que le ridicule tue ?






Le maire et le chef de police de Montréal ont présenté vendredi des excuses officielles à la communauté LGBTQ pour la discrimination dont elle a été la cible entre les années 1960 et 1990.


 

Le maire Denis Coderre a dit vouloir « tourner la page » et le directeur du Service de police de la Ville de Montréal, Philippe Pichet, s’est excusé pour les descentes alors effectuées dans des bars gais.


 

« Nous reconnaissons que les gestes qui ont été posés dans les années 60 à 90 par les forces policières et l’administration municipale ont porté atteinte aux droits des personnes LGBTQ, et également à leur dignité. C’est pour cette raison que je veux, au nom de la Ville de Montréal, offrir publiquement nos excuses [...] », a déclaré M. Coderre.


 

Philippe Pichet a dit « prendre acte de ce qui est arrivé », reconnaissant que ces raids portaient atteinte à la dignité des personnes visées.


 

Temps sombres


 

Un des présidents d’honneurs de Fierté Montréal, Puelo Deir, dit avoir été pris par surprise par les excuses officielles qu’ont présenté le maire et le chef de police à la communauté LGBTQ.


 

« Je me suis dit : “ Oh. My. Gay ! ”», raconte M. Deir, qui était présent à l’hôtel de ville lorsque le maire Denis Coderre s’est excusé au nom de de l’administration municipale et de la Ville de Montréal.


 

Puelo Deir se rappelle de temps sombres où des policiers armés entraient de force dans les bars gais. « Non seulement la police se présentait avec des mitraillettes et des caméras, mais ils prenaient des photos des gens, qui aboutissaient dans les journaux, a-t-il rappelé. Ça a détruit des vies. »


 

M. Deir, qui a fondé une série d’événements courus chaque année par la communauté LGBTQ, souligne que les descentes policières étaient fréquentes à l’époque. L’une des plus tristement célèbres est survenue en 1990, lors d’une fête dans le loft privé Sex Garage — considérée comme un point tournant dans l’histoire de la communauté LGBTQ montréalaise.


 

M. Deir précise que c’est à ce moment qu’elle a cessé de se résigner à subir les violences policières.


 

Les manifestations subséquentes et la réponse brutale des forces de l’ordre sont perçues comme l’étincelle du mouvement québécois pour les droits de la diversité sexuelle.


 
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