La toile d’araignée

Si ça continue, d’ici un an ou deux les québécois auront perdu le contrôle de la majorité de leurs avoirs collectifs

Tribune libre 2008

Le MUCH et la nouvelle "Life Sciences Complex" de 73 M$ à McGill" ne sont que des noeuds du filet que tissent nos prédateurs.
Le fédéral, avec l’aide de Jean Charest , les Johnson et autres employés (à participation différée aux bénéfices) de PCC sont en train de structurer en réseau anglophone cohérent (toile d’araignée) le haut savoir (universités) et le plus grand service au peuple (les hôpitaux et soins de santé). Cela dans un territoire bien précis qu’est l’Ile de Montréal et l’Outaouais. Quelqu’un peut-il en dresser la liste de ces institutions et des contrats de recherche qui y ont été alloués ?
Il faut en saisir l’envergure réelle, d’autant plus que ce réseau cohérent servira de motif pour y drainer tous les capitaux publics et privés en recherche et développement mettant hors course tous les développements de projets dans le secteur francophone. Le tout se passera en anglais, bien sûr. Nous n’aurons plus aucun rapport de force effectif.
Or, une des composantes de base en géopolitique pour montrer le caractère d’État de fait du Québec est justement de posséder des institutions adéquates et de les contrôler. Advenant un éclatement du Canada, cette partie importante du Québec par sa population et son économie pourrait demander son rattachement à l’Ontario. Comme on sait que Ottawa est souvent contrôlée par l’oligarchie ontarienne, ces prédateurs établissent leurs assises sous notre nez sans que nos représentants ne disent un seul mot. Le minimum serait d’en informer la population.
De plus, en établissant un antagonisme de forces équivalentes au Québec, Les Desmarais et comp...... anéantissent le pouvoir du peuple et peuvent régner en roi et maitres sur nos actifs, acquérir le capital à rabais et les bénéfices qui en découleront alors que la population paiera ses propres oppresseurs (police, juges, armée) au service de ses maitres.
À vérifier sur quels conseils d’administration de corporations publiques et médiatiques siègent Hélène Desmarais, Daniel Johnson, Pierre-Marc Johnson, John Parizella, les Rémillards, etc...
Il faut prioriser nos actions, briser l’Omerta envers le peuple quitte à mettre dans l’embarras les politiciens qui se taisent.
Le peuple du Québec doit être au courant si on veut conserver notre patrimoine bâti chèrement par les nôtres avant 1995.
Si ça continue, d’ici un an ou deux les québécois auront perdu le contrôle de la majorité de leurs avoirs collectifs, sans possibilité réaliste de pouvoir les récupérer à court ou moyen terme.
Les jeunes auront perdu l’accès à tout ce qui a été bâti pour notre survie et notre devenir collectif que nous soyons indépendantistes, nationalistes, autonomistes ou bien fédéralistes.
Si nous ne nous servons pas de l’histoire pour éclairer notre contexte actuel, nous sommes irresponsables. Rappelons nous que la rébellion de 1837 ne concernait pas seulement le peuple canadien français.
Les Intérêts du peuple d’abord (c’est à dire nos intérêts)
Charles Laflamme


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 septembre 2008

    La toile d'araignée n'est-ce pas vous qui la tendez avec cette histoire tordue de Daniel Johnson-Mcgill-Caisse-de-dépôt? S'il ne reste que les universités pour assimiler la population, il n'y a aucune crainte à avoir. Votre texte sent la chasse aux sorcières. Il y a des universités et des facultés promouvant la culture et la science de diverses civilisations dans de nombreux pays. Quand il n'y en a pas assez, on envoie les étudiants parfaire leur compétence à l'étranger. McGill est une université de qualité qui acomode les anglos du Québec et nous apporte une part de l'évolution du savoir dans le monde anglo-américain et c'est bien. Vous préconisez l'isolement intellectuel et le refus des dons des entreprises? Et Québec devrait selon vous fermer cette université en lui coupant les vivres? Questionnons plutôt l'insuffisance d'aide aux universités du Québec et la carrière minimum que ses diplômés devrait faire ici. Pour ce qui est de la Caisse de dépôt, elle appartient toujours aux québécois et le complot qu'on imasgine est imaginaire. C'est le gouvernement qui nomme les acteurs du conseil avec d'autres organismes qui y siègent et y versent les cotisations de leurs membres. Donc pas de bonhomme sept-heures s'il-vous-plait. Lew soins des médecins de McGill sont aussi bons que ceux de Laval même si certains sont d'origine vietnamienne par exemple. Trouvez d'autres faux combats.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 septembre 2008

    J'ai publier un texte qui peut être pertinent à le réflexion sur ce thème fondamentale de la dépossession de notre état par la classe affairiste:
    http://www.vigile.net/Les-pions-Sarkosy-et-Charest
    Je ne m'explique pas que le PQ soit silencieux devant cette dépossession de notre état réel. La défense de nos intérêts d'états suppose un leadership politique capable de voir l'enjeu, d'en communiquer l'urgence. Le silence de ces élites souverainistes est symptomatique du fait qu'ils semblent incapable d'assumer les rapports de forces (Politique, économique, et médiatique) que suppose la défense de nos intérêts d'état.
    Merci à M Charles Laflame pour ce texte éclairant et qui porte la réflexion sur de thèmes qui comptent. Cela nous change des chroniques d'humeur.
    JCPomerleau

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    17 septembre 2008

    Vous avez raison, la partition, ils la préparent à grands pas! En plus des politiciens complices, on entend les autorité de l'Université de Montréal se résigner d'obtenir "0" en baissant le nez et disant: On va cherche ailleurs... (rapartir à zéro! Sans demander son reste!)
    Il faut vraiement des nerfs de peau d'orignal pour ne pas céder à la panique, surtout quand on voit Desmarais mettre la main sur la Caisse de dépôt, sans un réflexe de Landry qui a pourtant une colonne maintenant dans le plus populo des journaux.
    Relisons ce texte de JCP;
    Paul Desmarais prend le contrôle de la Caisse de dépôt
    Charest ouvre toute grande la porte aux affairistes qui "squattent" notre État.
    Jean-Claude Pomerleau
    Tribune libre de Vigile
    mardi 9 septembre 2008 217 visites 1 message
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    Paul Desmarais prend le contrôle de la Caisse de dépôt. Quand M Henry Paul Rousseau, ex Président de la Caisse, passe du coté de Power Corporation, faut il s’en inquiéter ? Oui si celui qui le remplace à direction de la Caisse est son « Dauphin » (1) qui accède au poste sur « sa » recommandation. Le lien directe et privilégié entre la CDPQ et Paul Desmarais devient alors évident. Et son influence sur les décisions de la Caisse devient telle que cela s’apparente à une prise de contrôle de facto d’un levier majeur du développement économique du Québec par des intérêts privés, de surcroît ultra fédéraliste ! Quand, M Richard Guay, le nouveau président de la CDPQ, aura à trancher entre l’intérêt supérieur du Québec et celui de Paul Desmarais et son mentor M Rousseau, pensera t il en « patriote » ou en futur V.P. de Power Corporation ; un dilemme qui a sûrement été celui de M Rousseau alors qu’il dirigeait la Caisse, avant de faire le saut du coté de Paul Desmarais. Avec la nomination « apolitique » de M Richard Guay, nommé pour ces seuls-qualités-de-gestionnaire-de-risques-à-la-recherche-du-rendement-d’abord ; nouvelle stratégie qui l’a guidé dans son choix de faire de la Caisse le plus gros détenteur de papiers commerciaux au Canada ( Que valent ces 20 milliards de PCAA ? ), le gouvernement Charest s’assure que la CDPQ sera de moins en moins un levier dans une stratégie d’état de développement économique du Québec ; et, de plus en plus un instrument financier pour les fins d’une des élites marchande qui « squattent » l’état sous sa gouverne. La grosse Caisse à Paul Desmarais quoi !
    Après la mainmise sur la CDPQ par Paul Desmarais, pourquoi pas la mainmise sur la Banque Nationale, vulnérable à une prise de contrôle, suite à la modification de la loi sur les banques par Ottawa. Et le contrôle effectif d’une grande partie de l’économie du Québec passant ainsi entre les mains de mon oncle Paul ! (Conférence de M Parizeau au MEDAC) (2) .
    On reproche au gouvernement Charest de ne rien faire pour ne pas nuire à sa popularité, quelle erreur magistrale d’appréciation. Ce gouvernement est très actif dans son entreprise de brader systématiquement le bien public aux services d’intérêts privés : N’a-t-il pas privatisé (de facto) le volet éolien de l’Hydro Québec. Et n’a-t-il pas bradé, en douce à des intérêts privés les droits d’explorations pétrolières et gazières, portant sur des réserves pouvant atteindre 2 milliards de barils (Old Harry), qui appartenaient à notre société d’état, l’Hydro Québec. On parle ici d’un bien public valant plus de 250 milliards de $ dont on dépossède le Québec sans que personne ne réagisse à la manœuvre !… Sauf le Prof. Lauzon.
    Si on ajoute les PPP (Patronage Public Privé), dont le premier a déjà tourner au désastre (Îlot Voyageur, qui a mené à la décote de l’UQAM), et un autre en devenir (Le CHUM) on se rend compte que M Charest est en effet fort occupé … à servir systématiquement les intérêts de ses amis du privé ; malheureusement au détriment des intérêts supérieurs du Québec. Si on ajoute à ce saccage du bien public, le fait que l’économie du Québec est inscrit dans une décroissance économique continue depuis la prise du pouvoir par M Charest ; si bien que nous sommes maintenant enfoncé dans les déficits budgétaires pour des années à venir. Il devient de plus en plus urgent de défaire ce gouvernement minoritaire et de reprendre le contrôle de notre état pour arrêter les dégâts.
    Malheureusement on ne sent pas ce même sentiment d’urgence chez les partis d’oppositions, qui ne semblent pas pressés de lui retirer leurs « confiances » ! Après la démission de la médiacratie et celle de la classe politique, qui reste t il pour défendre l’intérêts supérieur du Québec contre la main mise de l’ordre marchand sur notre état (L’ordre marchand contre l’état nation) (3).
    Je me demande bien qu’est-ce qui explique ce mutisme, quand Paul Desmarais met la main sur notre Caisse, notre bas de laine collectif ? (1)
    http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2008/09/20080905

  • Michel Guay Répondre

    17 septembre 2008

    Ces infrastructures anglos -saxonnes au Québec sont la meilleure façon que les fédéralistes du Québec pouvaient trouver pour angliciser pour toujours le Québec sans lever de vagues .
    Nous les francophones Québecois nous payons avec nos impôts Québecois et fédéraux quasi en totalité ces outils de colonisation anglicisation.
    Pas un mot de nos médias tous au service de Canadian Press , de Gesca Ontario et de Corus Alberta