Lettre ouverte à nos élus municipaux

La SPVM et le passage du Prince Charles

Visite royale - Charles - Novembre 2009




SRC - tout va bien...
m'mam la marquise

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il est midi mardi le 17 XI 2009
Lettre ouverte
À nos élus municipaux, ceux de mon arrondissement de Saint-Laurent et les
autres
La SPVM et le passage du Prince Charles
Nos élus municipaux, ceux de notre arrondissement de Saint-Laurent entre
autres, ayant l'autorité sur le SPVM, sont-ils satisfaits de la conduite de
ce service mardi le 10 novembre 2009 à l'occasion du passage de SA le
Prince Charles dans la métropole québécoise?
Si j'en crois les relations qui en ont été publiées par des journalistes
et par des témoins sur place, les policiers auraient provoqué les
manifestants pacifiques et fait usage de force excessive.
Voici ce qu'écrit P. Tremblay, dont les bureaux sont devant le Black
Watch.
"On va mettre les choses au clair, ça n'a pas été pacifique. J'ai assisté
a une violence policière inouïe, a grand coup de matraque, de bottes a cap
d'acier et de bouclier sur des jeunes étudiants dont certains n'étaient
même pas majeurs!!!
[C'est écoeurant qu'un journaliste dise dans son article qu'il n'y a pas eu
de violence de la part des manifestants->http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2009/11/10/001-charles-suite.shtml]... Evidemment! Ils étaient trop
occupés a se faire tabasser."
Des images montrent des jeunes, garçons et filles, subissant les coups des
robustes policiers de votre section anti-émeute, munis de matraques et de
boucliers, couverts d'écussons au nom de Montréal. Quelle honte pour la
Ville! L'Histoire Sainte nos a appris à admirer David le patriote ayant
raison de Goliath puissamment armé. Avez-vous organisé l'action des plus
forts maltraitant les plus faibles?
À aucun moment la sécurité des personnes et des biens n'a été menacée.
Autrement, la GRC, qui était chargée de cette sécurité, serait sans doute
intervenue. De plus, l'édifice ciblé était une caserne d'un Régiment de
militaires de l'Armée du Canada, par hypothèse ayant appris l'art de se
défendre et pourvus de moyens adéquats. Or la GRC et les soldats de ce
régiment nommé Régiment des Black Watch ne sont pas intervenus.
"Le major à la retraite Michel Boire, maître de cérémonie hier au Black
Watch, faisait peu de cas de la manifestation. « Ces gens défendent leur
droit de s’exprimer. Je ne suis pas du tout intimidé. Ce sont mes
concitoyens », [a dit M. Boire, professeur d’histoire au Collège militaire
royal du Canada, à Kingston.->http://www.ledevoir.com/2009/11/11/276604.html] "
Vous étiez prévenus depuis longtemps de cette manifestaton annoncée par
la Société Saint-Jean Baptiste et le Réseau de résistance du Québécois. La
vie municipale, certaines fois, ne peut pas rester indifférente aux
questions patriotiques, et les manifestants affichaient
: "Le Québec aux Québécois!". Voulez-vous vraiment leur donner
tort à la face du monde? Et vous déclarer les collaborateurs aveugles d'un
pouvoir étranger.
Trois avis d'amende ont été émis, totalisant 1500 $. Ayant été délivrés
dans des circonstances que la Ville de Montréal n'a évidemment pas
contrôlées démocratiquement, je suggère que vous devriez les annuler.
Pierre Demers, professeur à la retraite,
Montréal-Saint-Laurent

-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2009

    Il est très malheureux de constater que les forces de l'ordre (certainement avec l'appui du gouvernement) ne permettent plus au citoyens de manifester pacifiquement pour faire attendre un point de vue qui n'est pas celui des autorités. On dirait que ça devient de pire en pire depuis le sommet des Amériques et la rencontre des 3 bandidos (Bush, Harper et Caledrone) à Montebello.
    Hélas tout ceci ne serait pas arrivé si Jean Charest, obsédé par son impérialisme hydro-électrique, aurait pensé le moindrement au fait qu'environ 90% des québécois désapprouvent la monarchie. Autrement dit, la famille royale britannique ne devrait pas venir en visite au Québec (à titre officiel).
    J'ose au moins espérer que les forces de l'ordre ne s'inspireront pas davantage du modèle trudeau-iste... S'il est une chose pour laquelle tous les québécois devraient manifester, c'est la liberté d'expression !

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2009

    Merci M. Demers pour votre lettre!
    J'étais à la manifestation pendant l'après-midi. Nous avons manifester, crier, chanter, tout en demeurant disciplinés. J'ai dû quitter vers 5pm, manquant de peu l'escouade anti-émeute, car je viens d'ailleurs et mon transport quittait.
    Quand je suis revenu chez moi, quelle désagréable surprise ce fut de voir les mauvaises images à la télé, de policiers ayant amenés la violence à une manifestation pacifique! Toute l'après-midi, la foule n'avait jamais eu besoin de policier pour contrôler les manifestants, nous nous donnions des règles à suivre entre nous. Jamais personne n'a été menacé. J'ai tout documenté avec photos et vidéos, tout est en ligne.
    De plus, les manifestants ont tentés de prouver leur bonne foi aux policiers, en leur donnant les manches de drapeaux et de pancartes, leur indiquant qu'ils ne s'en serviraient pas pour frapper les forces de l'ordre. Les manifestants se sont même assis un moment donné, chantant gens du pays avec des signes de peace, et les policiers ont répliqués à coups de matraque et de pied au cap d'acier dans les parties intimes. Aucune distinction, aucun sens critique. On a frappé un monsieur de 75 ans à deux reprises comme s'il venait d'attaquer un policier, mais son seul crime était d'avoir pris la rue pour s'exprimer.
    Il a fallu beaucoup de courage et de solidarité aux manifestants pour protéger tout le monde. On surveillait tous et chacun pour ne pas que quelqu'un se retrouve isolé devant les policiers. Ceux-ci procédaient à des arrestations violentes, clouant un manifestant au sol et le menottant, tout en lui donnant des coups de matraques en même temps pendant la procédure d'arrestation.
    C'était un spectacle désolant, entachant toute cette belle après-midi où des concitoyens, des messieurs-et-madames-tout-le-monde, étaient venus participer à cet exercice démocratique et nécessaire.
    Merci à l'attention que vous avez porté M. Demers. C'est notre pays qu'on "mal-mène" ainsi à l'abattoir.
    Et de voir Denise Bombardier féliciter les policiers, on comprend ce que Falardeau voulait dire par "intellectuel colonisé à l'os".
    Solidairement,
    Stéphane Magnan

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    17 novembre 2009

    J'ai déjà vu s'exprimer à la télévision (LCN), un policier expert en contrôle des foules. Et il disait que la règle d'or pour éviter l'escalade, le grabuge, en cas de manifestation, est de laisser les manifestants pacifiques s'exprimer. De fournir un encadrement, oui, mais d'éviter tout contact physique avec les manifestants.
    Or, les policiers, dans ce cas-ci,semblent avoir assez rapidement usé de méthodes d'intimidation, voire de coups, notamment sur la personne d'un frêle monsieur de 75 ans, ai-je lu sur Vigile!
    Je serais tenté de penser que les forces fédéralistes, secrètement, donnent parfois des consignes particulières aux chefs de police, derrière des portes closes, quand vient le temps de «contrôler»(sic) une manifestation à caractère nationaliste ou souverainiste. Car à la lumière de ce à quoi l'on nous a habitués, j'imagine mal la police de Montréal en train de bourasser des gens qui manifesteraient bruyamment pour le concept de l'unité canadienne, le jour de la St-Jean, par hypothèse...

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2009

    Lors de cette manifestation, je ne me suis pas senti dans mon pays le Québec. Non seulement, les forces policières ont déployé une force disproportionnée par rapport aux manifestants de par leur nombre et en nous bousculant, mais il y a avait aussi des agents de sécurité habillés en civil, probablement des agents de la GRC, qui nous ordonnaient en anglais seulement de se tasser comme des sardines dans les ruelles avoisinantes. Devant mon refus de bouger tant qu'un agent ne me parlerait pas en français, on m'a menacé de me prendre de force.
    Lors de la prochaine manifestation pour la Loi 104 et disons pour la non- reconnaissance de la Cour Suprême et même pour le pays du Québec, il faudra être 100 000 dans la rue.
    Daniel Roy, C.A.