QUE FAIRE ?

La réponse est simple : attaquez les libéraux!

L’Indépendance nationale, ce n’est plus le temps d’en parler.

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Actualité québécoise - vers une « insurrection électorale »?

Regardez ce que des militants ont fait samedi dernier. J’ai pris ma petite caméra et j’ai été me promener à la Place du Canada. J’ai fait, bien maladroitement, cette petite vidéo. J’admets que je suis nul comme caméraman et monteur, mais au moins, J’AI FAIT QUELQUE CHOSE et je vais le diffuser sur YouTube, Vigile, AmériQuébec, le Forum Pour Le Pays Du Québec, etc.
Je ne suis pas nécessairement d’accord avec tout ce qu’il y a là-dedans, mais on peut voir que des militants n’ont rien demandé à personne et qu’ils ont fait une contribution qui a été vue par des dizaines de milliers de personnes, pour que CHAREST DÉGAGE.





Au Québec, actuellement, nous sommes devant une situation extrêmement dynamique et favorable à la lutte pour l’indépendance nationale. Le niveau d’indignation et de colère des citoyens ordinaires est à son plus haut niveau depuis les 50 dernières années.
Les citoyens qui ne sont pas au courant que les fédéralistes nous vendent pour des peanuts sont extrêmement rares. Mêmes les fédéralistes les plus endurcis, autant les politiciens, que les « business men » ou les simples canadiens-français colonisés, savent et admettent que le gouvernement Charest nous dépossède (j’allais écrire : nous crosse) ouvertement.
Ils savent que Charest aurait été INCAPABLE de nous vendre pour moins cher. C’est impossible. Et ils se disent que, vraiment, John James aurait pu avoir, par exemple, un peu plus que .10$ l’acre, pour le pétrole et le gaz de schiste. Même Alain Dubuc, le torche-cul des Desmarais, écrit « Il n’en reste pas moins que le Québec aurait pu obtenir plus. » C’est le bout du bout !
C’est une contre-performance flagrante. Extrêmement décevante ! Donc, chez les libéraux, il y a des jaloux, les ex-bourassistes par exemple, qui trouvent que ce sont toujours les mêmes qui sont dans l’auge à cochon jusqu’au cou. Alors, même eux se cherchent une solution de rechange. Comment survivre avec ce traître à la nation comme chef ?
Du côté des indépendantistes, l’immense majorité est perplexe : QUE FAIRE ? Le point de vue dominant est qu’on va devoir subir un autre 2 1/2 ans de gouvernance fédéraliste libérale, sous prétexte qu’ils ont été élus, et que la démocratie, c’est la démocratie et que bla, bla, bla.
Ils oublient la légitimité. Avec seulement 19% de satisfaction, je suis persuadé que Hosni Moubarak ou Ben Ali avaient plus d’appui dans la population que le gouvernement Charest n’en a. Et pourtant, ils sont tombés.
Moi, je vous dis qu’au rythme où vont les choses, avec un autre 2 1/2 ans de gouvernance fédéraliste libérale, la nation québécoise va avoir les pieds coulés dans le béton. L’économie va être plombée. Et en 2014 ça va être très difficile de bouger pour changer le statut du Québec.
Je ne m’adresse pas ici aux fédéralistes qui lisent Vigile, ni aux indépendantistes pour le NON, qui passent leur vie à critiquer les indépendantistes et n’ont jamais rien à redire à propos des fédéralistes. Je m’adresse aux autres. À ceux qui supportent Vigile, à ceux qui écrivent dans Vigile, à ceux qui lisent Vigile pour s’armer. Je vous dis que vous tous, tout bon cyber-militant que vous soyez, tous et chacun de vous, vous devez réagir. Vous devez AGIR, pour votre bien, pour le bien de vos enfants, pour le bien de notre nation.
Mais QUE FAIRE ? Voilà la question.
La réponse est simple : attaquez les libéraux!
C’est un arbre pourri. Si vous ne poussez pas dessus, il ne tombera pas. Un enfant de 10 ans sait très bien que les libéraux ne feront jamais l’indépendance. Et en plus, ils nous volent. Alors…
NOUS SOMMES EN ÉTAT DE LÉGITIME DÉFENSE. Qu’attendez-vous ? Ne quémandez pas. Ripostez ! Attaquez-les!
Comment les attaquer? C’est simple : dénoncer leurs crimes et exiger qu’ils dégagent. Talonnez-les partout où ils vont. Quand ils coupent un cordon, quand ils donnent un coup de pelle, quand ils font une ACTIVITÉ DE FINANCEMENT, devant leur bureau de comté, même à l’église, si jamais ils y vont, ou devant leur domicile privé.
Organisez-vous avec un ami, vos enfants, des voisins. Même seul, on peut distribuer un tract, coller des affiches, porter une pancarte, crier des insultes, les traiter de voleurs, de corrompus, de mafieux, de pourris, de fédéralistes quoi ! N’ayez pas peur de passer pour un fanatique. Faites-le. Ça fait du bien. Encore plus si vous êtes deux. À deux, vous êtes déjà un groupe.
Et, si possible, essayez de vous coordonner avec une organisation militante. Il y a le RIN, le RRQ, les Jeunes Patriotes, le Mouvement Québec Français, la SSJB, etc. Je n’ai pas besoin de vous faire un dessin. Et si les organisations que vous contactez ne veulent pas collaborer, exécutez votre plan quand même, pour leur faire honte.
Sortez un peu d’argent de votre poche. N’attendez après personne, sinon, il n’arrivera rien.
Payer tout vous-même : le papier, les cartouches d’encre, les photocopies, la colle, le carton, les bâtons, l’essence pour les déplacements. Sinon, il n’arrivera rien.
Faites-en une activité familiale, une activité de loisir, un sport, consacrez-y une semaine de vacances. Sinon, il n’arrivera rien.
Revenons sur la manifestation du 12 mars dernier. Combien pensez-vous que cette manif a coûté aux organisations populaires ?
J’ai vu les installations physiques, les grandes scènes à la Place du Canada et sur McGill College, les petites scènes le long du parcours, les systèmes de son, les éclairages, les techniciens qui ont été payés pour travailler toute la nuit, les réunions de planification, les autobus, les hôtels, les lunchs, les vestes, les mégaphones, les walkies-talkies, les bannières, le service d'ordre, les sites web, la publicité, l’essence et j’en passe. Tout ça a certainement coûté quelques millions de dollars, payés par les syndicats pour l’essentiel. Pour demander à Charest de ne pas augmenter les tarifs… dans son prochain budget. Il s’en fout Charest, il va les augmenter quand même.
Imaginez que les mêmes sommes soient consacrées à dénoncer les députés libéraux où qu’ils aillent, à les talonner, à les emmerder. Ils n’auront plus de vie. Leur santé pourrait en souffrir. Certains démissionneront. Et on sera en élection.
Les syndicats ne feront pas ça. Mais vous et moi, ensemble, nous pouvons le faire. Oserez-vous passer à l’acte ? Le printemps approche. Commencez à y penser. Et ne vous gênez pas pour m’écrire.
Rhéal Mathieu.

Squared

Rhéal Mathieu73 articles

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Ex-felquiste.

Accusé faussement des attentats de la BAF. (Voir Le Journal le Québécois, numéro 3, 2008).





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mars 2011

    Nos intérêts, voilà tout est dit. L'effort des souverainistes devrait être majoritairement tourné vers nos intérêts: les définir, expliquer pourquoi, et exiger d'agir en fonction de ceux-ci.
    D'ailleurs, il ne sera pas difficile d'exiger d'agir en ce sens si ce travail est entrepris par une majorité COORDONNÉE, COHÉRENTE de souverainistes car nos intérêts transcendent la raison. Ils ne sont pas discutables. Cette manière de travailler ÉVITE le discours de perdant trop souvent entendu comme «sans le Canada nous allons nuire à notre économie».
    En clarifiant nos intérêts, notre économie par exemple sera expliquée sous l'angle de nos intérêts. Et oh magie, il est clair quand nous utilisons cette approche des intérêts que ceux du Québec sont DESSERVIS sous l'autorité arbitraire d'Ottawa et le travail du gouvernement Québécois actuel. Ils travaillent en cohérence avec les intérêts de cet État canadien QUI NE SONT PAS LES NÔTRES. FAISONS-EN LA DÉMONSTRATION.
    Heureusement, les jeunes comprennent cela pour le voir de mes yeux: nos intérêts sont les éléments rassembleurs du Québec et de toute Nation du monde. Quand allons-nous délaisser nos guerres de tranchées à la façon «république de cubicules» pour souder ensemble le Québec?
    En changeant notre manière de parler, signifiant un langage d'État, qui veut dire finalement un langage tourné vers l'ACTION.
    M. Mathieu a raison de le mentionner: actuellement notre capacité d'agir est détournée à coup de milliards par année et nous, nous voulons attendre les prochaines élections!@?
    Comme ING Direct le dit si bien dans ces publicités, dans la vie «c'est notre intérêt qui compte»...
    Patrice Beaudoin

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    17 mars 2011

    La république des cubicules
    Alors même que le régimes Charest squatte notre État, Vandal-ise l'Hydro, a pris le contrôle de la Caisse de dépôt, a détourner nos ressources (le Québec se fait forer de partout).
    Un vaste regroupement de la société civile réagit et monte au front (12 mars,). Non pas pour dire à Charest de dégager, mais bien pour le supplier de ne pas toucher à leurs petits intérêts.
    Bienvenue dans la république des cubicules.
    JCPomerleau