La pétition exigeant la démission de John James Charest n’était plus disponible à 10 h 50, le 16 novembre 2010, lorsque j’ai essayé de consulter le site de l’Assemblée nationale pour voir où en était le nombre de signatures. Le serveur était sans doute débordé. Comme le rapportaient Vigile et plusieurs médias le soir du 15 novembre, date anniversaire de la prise du pouvoir par le Parti Québécois de René Lévesque, en 1976, la pétition avait recueilli plus de 40 000 signatures en une seule journée d’existence. Vigile indique qu’à 10 h 15 le matin du 16 octobre, le serveur avait enregistré 64 641 signatures. À ce rythme, c’est au moins la moitié de la population du Québec qui aura signé la pétition à l’échéance du 15 février 2011.
Le serveur débordé de l’Assemblée nationale affichait le message suivant: «Service Unavailable», une phrase des plus éloquentes, dans la langue préférée de John James Charest, collabo en chef ayant reçu comme mission du Parti libéral du Québec de rapetisser le Québec pour l’asservir plus que jamais au grand capital et à Ottawa. Le Parti libéral du Québec est un parti d’intérêts particuliers où la démocratie n’est qu’une façade.
Malheureusement, même si la pétition est remise en ligne et finit par causer la démission de John James Charest, les Québécois seront encore gouvernés pendant quelque temps par les actionnaires majoritaires du Parti libéral du Québec, véritables patrons de M. Charest et du Québec. Ces actionnaires sont les donateurs intéressés aux poches pleines pour lesquels obtenir des contrats par favoritisme et piller le territoire tiennent lieu de projet de société.
Se débarrasser de John James Charest ou mettre fin à la corruption n’est pas non plus un projet de société, mais c’est un bon début.