La nouvelle Caisse

CDPQ — qui tire les ficelles ?

Prattouillage - La CDPQ se tourne vers l'économie réelle. Bien. Comme Power. Mais rien d'autre n'a changé. Même réseau d'influence, même environnement peu scrupuleux. L'ancienne CDPQ gérée par le Grorousso, fugitif protégé par Power, a soulagé le bas de laine des Québécois de 40 000 millions (Papiers commerciaux de l'économie casino) - il faudra bien y revenir... La nouvelle CDPQ, gérée par Sabia, prévoit investir massivement dans le Plan nord (économie réelle), payer à même les fonds publics les coûts externes de l'exploitation des ressources naturelles par les multinationales (locales ou étrangères...), tout en veillant à ce que les profits soient partagés entre les actionnaires plutôt qu'entre les Québécois, ces culs-terreux qui... encaissent du vent - il faudra bien prévenir. - Vigile
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En temps normal, on s'intéresse assez peu à la Caisse de dépôt et placement du Québec malgré son énorme actif de 160 milliards. Les politiciens n'en parlent que pour flatter l'orgueil national des Québécois ou bien, quand le rendement est mauvais, pour embarrasser le parti au pouvoir.
Cette indifférence explique que le virage annoncé par le président Michael Sabia, d'abord dans le rapport annuel il y a deux mois, puis dans un discours la semaine dernière, n'a pas eu beaucoup d'échos hors des pages économiques des quotidiens. Il s'agit pourtant d'un changement fondamental de stratégie, un changement dont l'impact se fera sentir longtemps.
Des dernières années de tumultes dans les marchés boursiers, les dirigeants de la CDPQ ont retenu que ceux-ci étaient trop volatils, dictés par l'obsession du rendement à court terme. De plus, l'aventure du papier commercial les a amenés à se méfier comme de la peste des «produits abstraits, dont la valeur dépend seulement des calculs des mathématiciens», dit M. Sabia.
Désormais, la Caisse privilégiera les investissements dans l'«économie réelle». Cela veut dire des placements privés (négociés directement avec l'émetteur) dans des entreprises solides et des propriétés dans les infrastructures et l'immobilier. Les récents placements de l'institution, dans CGI (un milliard), Genivar (99 millions) et la Banque Laurentienne (100 millions), montrent que cette nouvelle stratégie devrait profiter aux entreprises d'ici. La contribution de la Caisse a permis à ces trois compagnies d'acquérir de nouveaux actifs. Par exemple, grâce à l'achat de la firme britannique Logica, CGI prendra le sixième rang mondial dans son domaine.
Conséquence logique de la nouvelle orientation, la part des actions acquises à la bourse dans l'actif de la Caisse - actuellement 35% - diminuera graduellement. Cela devrait la mettre à l'abri, autant que faire se peut, de l'irrationalité des marchés. Nous applaudissons.
Toutefois, tout placement comporte des risques. Les équipes d'investissement de l'institution devront prendre garde de ne pas se laisser emporter par l'enthousiasme que suscite toute nouvelle mode, le péché des apôtres des modèles mathématiques qui a mené à la catastrophe de 2008.
Quoi qu'il en soit, la rentabilité du virage de la Caisse de dépôt devra être évaluée dans une perspective de longue durée. Là réside un des principaux défis de Michael Sabia: résister aux pressions des médias et des politiciens qui, comme les acteurs des marchés boursiers, ne s'intéressent qu'au court terme.

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André Pratte878 articles

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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]

[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.





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