Il y a quelque temps déjà, Gilles Duceppe refusait de se prononcer sur la non-francisation des immigrants à Montréal sous le prétexte que «ça relève du provincial». Le provincial a estimé qu’il fallait angliciser davantage.
Lors des attaques aériennes et terrestres d’Israël sur Gaza, où il s’est avéré que du phosphore blanc était utilisé et des civils tués, des hôpitaux, des écoles, des bâtiments et des travailleurs de l’ONU touchés, Pauline Marois n’a, pour ainsi dire, pas ouvert la bouche. Les affaires étrangères, ce n’est pas notre affaire «ça relève du fédéral».
La tendance n’est pas nouvelle. Il est admis que le Parti québécois est provincial, le Bloc, fédéral et que l’un ne doit pas empiéter sur l’autre, de façon à maintenir le Canada et le système canadien en place avec une séparation des pouvoirs.
Si on avait de véritables partis indépendantistes, tant à Québec qu’à Ottawa, il ne s’en formerait qu’un, cent députés, qui n’attendraient pas qu’on leur tende le micro pour exprimer leurs points de vue sur ce qui se passe ici, au Canada et ailleurs dans le monde, de manière à démontrer la pertinence pour le Québec d’exister en tant que pays. Ils se montreraient plus virulents à l’égard des injustices commises à l’endroit d’autres peuples et du nôtre et dénonceraient les politiques guerrières et anti-environnementales du Canada. Ils mettraient le gouvernement canadien au défi de reconstituer la défaite de 1759, à l’instar de Pierre Falardeau et de l’écrivain Yves Beauchemin. Ils ne seraient pas toujours sur leurs gardes à se demander si leurs propos leur seraient reprochés le lendemain dans la Gazette, La Presse ou le Toronto Star. Ils s’en balanceraient souverainement.
Depuis la réélection de Charest, celle de Harper, le couronnement du tsar Ignatieff, le Québec s’en prend plein les dents. Au lieu de jouer le jeu canadien des paliers de gouvernement, le Bloc et le PQ doivent fusionner leurs efforts pour que l’État québécois puisse se sortir la tête de l’eau et recracher ce que les fédéralistes lui ont fait avaler. Ils pourront alors compter sur l’appui de la population.
Mais comme le faisait remarquer l’autre jour mon ami Farid, «on dirait que ces gens-là attendent leur retraite. Ils ne sont plus dans le coup».
La main à dix doigts
Actualité québécoise - vers une « insurrection électorale »?
Caroline Moreno476 articles
Château de banlieue
Mieux vaut en rire que d'en pleurer !
Chapitre 1
http://www.tagtele.com/videos/voir/73927/
Chapitre 2
http://www.tagtele.com/videos/voir/73949/
Chapitre 3
http://www.tagtele.com/videos/voir/73967/1/
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