Josianne Desjardins MONTRÉAL - Malgré la déconfiture du Bloc québécois aux élections du 2 mai, Pauline Marois, chef de l’opposition officielle a tenté d’encourager ses militants en réaffirmant sa conviction d’un Québec souverain à l’occasion de la Journée nationale des Patriotes.
«Nous n’obtenons pas le sort que nous méritons. Les résultats du 2 mai dernier, obtenu par le Bloc québécois, constituent un rappel de cette triste et cruelle réalité», a avancé la chef péquiste avec amertume lors du traditionnel Gala des Patriotes, lundi, qui a réuni une centaine de militants souverainistes. Estimant que le parti libéral a «baissé les bras» et qu’il est «indifférent» à plusieurs enjeux du Québec, dont celui de la protection de la langue française, Mme Marois s’est montrée visionnaire.
«Nous poursuivons la lutte parce que nous avons la conviction d’être autrement avec l’action de centaine de milliers de citoyens. Nous pourrons faire la différence», a-t-elle affirmé.
«Sentiment de recul»
Bruno Roy, président du Rassemblement pour un pays souverain, a parlé de «morosité», de «déception» et d’un «sentiment de recul» pour qualifier la défaite du Bloc québécois ressentie par les militants.
«Notre devoir de mémoire est sacré. La souveraineté est un idéal et rien ne nous arrêtera», a-t-il exprimé.
Fait à noter, Gilles Duceppe, chef démissionnaire du Bloc québécois et habitué de l’événement, était d’ailleurs absent, lui qui y avait été honoré l’an dernier.
La Journée des Patriotes a été instaurée en 2002 à la demande de Bernard Landry, ancien premier ministre du Québec, afin de signifier «l'importance de la lutte des patriotes de 1837-1838 pour la reconnaissance de notre nation».
Journée nationale des Patriotes
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