La députée péquiste Élaine Zakaïb démissionne

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Il sera intéressant de savoir pourquoi

QUÉBEC - La députée péquiste de Richelieu et ex-ministre du gouvernement Marois, Élaine Zakaïb, quitte la vie politique.
Elle en fera l'annonce officiellement lundi après-midi, lors d'un point de presse conjoint avec le chef intérimaire du Parti québécois (PQ), Stéphane Bédard.
Avec le départ de Mme Zakaïb, le nombre de députés du PQ passera de 30 à 29.
Élaine Zakaïb occupait les fonctions de porte-parole de l'opposition officielle pour le Conseil du trésor et les technologies de l'information. Elle était également présidente de la Commission de l'administration publique.
Mme Zakaïb a été élue une première fois sous la bannière du Parti québécois lors des élections générales du 4 septembre 2012. Elle avait été réélue dans sa circonscription de Richelieu le 7 avril dernier.
Élaine Zakaïb a été ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec durant les 18 mois d'existence du gouvernement Marois. Elle avait mis en place le programme des «gazelles» afin d'aider les PME prometteuses à prendre de l'expansion.
La ministre avait toutefois échoué à faire adopter son projet de loi visant à transformer Investissement Québec, le bras financier du gouvernement, en une Banque de développement économique.
EMBARRAS
Avocate de formation, Élaine Zakaïb a travaillé durant une vingtaine d'années au Fonds de solidarité de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ). Au moment de faire le saut en politique en 2012, elle était présidente-directrice générale des Fonds régionaux de solidarité FTQ.
Mme Zakaïb s'était retrouvée dans l'embarras l'hiver dernier à la suite de la diffusion d'extraits d'écoute électronique devant la commission Charbonneau.
Dans l'un de ces extraits, on entendait Mme Zakaïb, alors employée du Fonds, dire au président de la FTQ, Michel Arsenault : «le moins j'en sais, le mieux je me sens».
Cette citation avait fait sursauter les partis d'opposition, qui l'avait accusée d'avoir fermé les yeux sur un stratagème d'investissement favorisant l'entrepreneur Tony Accurso. Le Parti libéral, alors dans l'opposition, avait même réclamé sa démission.
La ministre s'était détendue en affirmant qu'elle faisait référence à la guerre de tranchées que se livraient Jean Lavallée et Jocelyn Dupuis à la FTQ-Construction.


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