Changements cliimatiques

La crédibilité du GIEC s'effrite

Un rapport de 2007 contient de fausses conclusions.

Tribune libre

Une fois de plus, le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) fait face à une controverse qui mine sérieusement sa crédibilité comme organisme à la tête des recherches sur les changements climatiques.
Selon l'article d'Anil Dawar publié le 18 janvier sur express.co.uk, le GIEC a dû admettre qu'une de ses affirmations clées, comme quoi les glaciers de l'Himalaya allait sûrement fondre d'ici 2035, était injustifiée. Il semble que cette portion d'un important rapport du GIEC de 2007 ait été basée sur une entrevue avec un scientifique indien peu connu, publié dans un magazine en 1999. Depuis, le scientifique indien aurait affirmé que cette conclusion n'était que de la "spéculation" et qu'elle n'était appuyé sur aucune recherche scientifique.
De plus, on apprend également dans cet article que le directeur du GIEC depuis 2002, Dr. Rajendra Pachauri - décrit comme "le meilleur scientifique du climat au monde" - n'aurait aucune qualification en science du climat, mais serait plutôt un PhD en économie ainsi qu'un ancien ingénieur des chemins de fer.
Dr. Rajendra Pachauri serait également en conflit d'intérêt puisqu'il profiterait des politiques qui découlent des recommendations du GIEC pour s'enrichir, entre autre à travers l'Energy Research Institute de Londres. Ce dernier nie tout conflit d'intérêt.
On cite aussi le scientifique du climat Peter Taylor : "Je ne suis pas surpris par cette nouvelle. Une vaste bureaucratie ainsi qu'une industrie ont été construites autour de cette théorie. Il y a trop d'argent en jeu pour que le GIEC ne lâche le morceau."
Il s'agit d'une autre controverse au sujet du réchauffement climatique. La dernière à avoir secoué le GIEC était la divulgation publique de courriels échangés entre scientifique membre du GIEC juste avant le sommet de Copenhague. On y a trouvé des indices comme quoi il y aurait eu manipulation de données avec la désormais célèbre expression "masquer le déclin" (des températures).
Rappelons aussi que le Dr. Rajendra Pachauri a reçu le prix Nobel de la paix en 2007 avec Al Gore pour leur lutte commune au réchauffement climatique.
Il va sans dire qu'une enquête profonde sur le GIEC serait plus que souhaitable. Cet organisme, a été créé par l'ONU pour, semble-t-il, s'assurer que les leaders du monde reçoivent les résultats les plus crédibles. Ça sent mauvais là-dedans, il faudrait aller voir ce qui pue autant.
Ce texte a d'abord été publié ici : http://infodesderniershumains.blogspot.com/2010/01/climat-la-credibilite-du-giec-seffrite.html


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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2010

    En ce qui me concerne, ce qui m'inquiète ce n'est pas le réchauffement ou le refroidissement climatique, c'est le fait que le climat est de plus en plus instable et imprévisible. Par ailleur, la qualité de l'air se détériore considérablement, les maladies respiratoires sont à la hausse, les particules fines et le smog sont de plus en plus présents.
    Alors, je trouve tout à fait abérant qu'on continue de brûler du pétrole et se livrer à des guerres sanglantes pour cette ressources alors qu'on pourrait réduire notre consommation et utiliser l'électricité et les trams pour se déplacer. Voilà.

  • Éric Granger Répondre

    21 janvier 2010

    Voici d'autres articles où l'on en parle :
    http://www.cyberpresse.ca/environnement/climat/201001/20/01-941092-la-date-de-la-disparition-de-lhimalaya-netait-pas-precise.php
    http://www.cyberpresse.ca/environnement/climat/201001/20/01-941196-glaciers-de-lhimalaya-le-giec-fait-son-mea-culpa.php
    http://network.nationalpost.com/np/blogs/fullcomment/archive/2010/01/20/lorne-gunter-first-climategate-now-glaciergate.aspx
    Voilà!

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2010

    Le scandale s'aggrandit. On n'a pas tenu compte des données canadiennes!! lol. Pourtant s'il y a un pays sur la ligne de front pour mesurer la fonte des glaciers c'est ben le Plus-Meilleur.
    http://www.ottawacitizen.com/technology/Canadian+weather+data+being+ignored+researchers+allege/2466343/story.html
    Call it the mystery of the missing thermometers.
    Two months after "climategate" cast doubt on some of the science behind global warming, new questions are being raised about the reliability of a key temperature database, used by the United Nations and climate change scientists as proof of recent planetary warming.
    Two American researchers allege that U.S. government scientists have skewed global temperature trends by ignoring readings from thousands of weather stations around the world, particularly those in colder altitudes and more northerly latitudes, such as Canada

  • Serge Charbonneau Répondre

    20 janvier 2010

    Moi, je crois qu'on devrait cesser de chercher les spécialistes et qu'on devrait interroger les glaciers avant qu'ils ne disparaissent.
    Il y a aussi le pergélisol qui semble se ramollir.
    On devrait aussi l'interroger.
    La seule chose qui est inconnue c'est à quel point l'activité humaine fait disparaître les glaciers et ramollir le pergélisol.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    20 janvier 2010

    Une autre histoire savoureuse sur le réchauffement de la boule. Gore, Prix Nobel de la Paix pour son film de science fiction, a mal interprété des infos sur la fonte dans le grand nord
    http://www.timesonline.co.uk/tol/news/environment/copenhagen/article6959509.ece
    Al Gore’s office issued a formal correction yesterday to a speech the former US Vice-President had given earlier in the week that started the latest in a series of “climate spin” rows.
    Mr Gore told the Copenhagen summit meeting that the latest research suggested that the North Pole would be ice-free within five to seven years. The Times revealed that this was not the information provided to Mr Gore’s office by the climatologist Wieslaw Maslowski, who works at the US Naval Postgraduate School in California.
    Dr Maslowski said that his projections suggested that the North Pole would be near ice-free, but that some ice would remain beyond 2020. He also denied providing the 75 per cent figure used by Mr Gore. “It’s unclear to me how this figure was arrived at, based on the information I provided to Al Gore’s office,” he said.
    The clarification said that Mr Gore “misspoke” on the polar ice prediction and that he meant that the cap would be nearly ice-free.
    Scientists have criticised Mr Gore for basing his talk on unpublished data, rather than relying on the latest peer-reviewed studies. Most researchers agree on a 20 to 30-year time-scale for near ice-free conditions in the Arctic. Mr Gore’s office, however, stood by the choice of data. It said that the US Navy research unit was in a stronger position to give predictions as it had unique access to measurements of ice volume by submarines

  • Isabelle Poulin Répondre

    20 janvier 2010

    Beau travail Monsieur Granger ! On retrouve beaucoup d'informations sous le vocable :Climate Gate. Les données auraient étés trafiquées dans le but de justifier la taxe sur le carbone (CO 2). Le CO 2 étant ce que nous expirons. Voulons-nous vraiment d'une taxe à la vie ? Regardez dans les livres de sciences de vos enfants, on y explique que le CO 2 pollue. C'est aberrant ! Il faut être vigilent par rapport aux données scientifiques et surtout ne pas perdre confiance en notre sens commun.