La circonscription de Poëti aurait été offerte à Yves Francœur

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La police a-t-elle décidé de faire tomber le gouvernement Couillard ?





La circonscription du député libéral Robert Poëti aurait été offerte, au début de l’année 2017, au président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, Yves Francœur.


C’est ce qu’a indiqué la Fraternité sur son compte Twitter, mardi après-midi, en précisant qu’Yves Francœur avait «sur le champ» et «de façon forte et sans équivoque» rejeté l’offre du Parti libéral du Québec (PLQ).


C'est Patrice Ryan qui aurait offert la circonscription de Robert Poëti à M. Francoeur, a appris TVA Nouvlles. Fils de l’ancien chef du Parti libéral du Québec Claude Ryan, Patrice Ryan est président de la firme Ryan Affaires publiques.

Yves Francœur fait les manchettes depuis qu’il a dit au micro du 98,5 FM à Montréal, jeudi dernier, qu’une enquête criminelle concernant deux élus libéraux, dont un toujours en poste, aurait été «bloquée» au Directeur des poursuites criminelles et pénales, sans que des accusations soient déposées.

Robert Poëti, député de Marguerite-Bourgeoys, a été ministre des Transports dans le gouvernement Couillard d’avril 2014 à janvier 2016, avant d’être remplacé par Jacques Daoust.




Le PLQ nie vigoureusement

De passage au parlement pour participer au caucus libéral hebdomadaire, l’organisateur en chef du PLQ, Sylvain Langis, a nié avec véhémence que la circonscription de Robert Poëti ait été offerte à Yves Francoeur.

«Si ça s’est fait, ça s’est fait sans que moi je sois mis au courant de ce fait-là», a assuré Sylvain Langis.

Il n’exclut toutefois pas qu’une autre personne ait pu approcher Yves Francoeur sans son approbation. «Mais, au Parti libéral du Québec, personne en autorité, personne qui est présent sur nos instances a pu offrir un comté à monsieur Francoeur», a-t-il ajouté.

D’ailleurs, le PLQ souhaite que Robert Poëti se présente à nouveau en 2018, assure Sylvain Langis. «Monsieur Poëti est bien ancré dans son comté et le Parti libéral du Québec souhaite que monsieur Poëti se présente», dit-il.

Poëti agacé

Visiblement piqué par la rumeur, Robert Poëti a assuré qu’il a toujours la confiance des citoyens de sa circonscription. «Dans ma définition, il y a trois raisons pour lesquelles un député se retrouve à l’Assemblée nationale, a-t-il souligné. Premièrement, sa propre décision, c’est-à-dire : je veux aller en politique. La deuxième, c’est le premier ministre qui signe le bulletin d’investiture. Mais, au-delà de tout ça, ce sont les citoyens qui décident qui s’en vient ici. Et moi, dans mon comté, les citoyens ont décidé que je sois ici.»

«S’il y en a qui ont pensé qu’après le remaniement je m’en irais et que le comté était libéré, ben ils se sont trompés, a-t-il ajouté. Et moi, dans l’adversité, c’est plate à dire, je ne faiblirai pas, ce n’est pas vrai.»

En anglais, Robert Poëti a dit se sentir trahi, non pas par le parti, mais par la personne qui se croit permit d’offrir sa circonscription. Le député de Marguerite-Bourgeoys n’a pas voulu identifier la personne visée, mais «ce n’est pas le premier ministre», a-t-il assuré.

En collaboration avec l’Agence QMI
 




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