L’Indépendantisme québécois face à ses interrogations

Chronique d'André Savard

Si un jour on publiait un livre intitulé «L’Indépendantisme québécois pour les Nuls», il faudrait le décrire comme un mouvement qui fait toujours face à certaines interrogations. L’indépendance n’étant pas encore réalisée, le mouvement indépendantiste est-il responsable ou coupable, sujet ou objet de l’Histoire? Plusieurs indépendantistes vous diront que les gouvernements menés par les indépendantistes n’ont guère été davantage qu’un léger esprit contraire qui hante la machine.
Que propose-t-on pour contrer cette situation? Au fil du temps, on a vu surgir des suggestions. Au moment par exemple où Paul Martin se servait de la caisse d’assurances-emplois pour équilibrer son budget, Robert Laplante écrivait que le gouvernement québécois devrait fonder sa propre caisse de cotisation. Le texte restait bien muet toutefois sur les implications concrètes de cette mesure.
Le cotisant aurait eu à cotiser auprès des deux caisses ou, sinon, il se serait mis en position de désobéissance civile. Généralement, les textes qui partent du principe qu’il faut recourir à des « moyens vraiment indépendantistes » pour contrer un incurable provincialisme, sont peu bavards sur les conditions d’atterrissage de leurs mesures. Ils suscitent même chez beaucoup de lecteurs une sensation de déni du réel.
Les unilatéralistes objectent que le gouvernement québécois ne réussit pas à prendre un ascendant sur la population parce qu’il se refuse à agir comme un gouvernement national. S’il se dotait de ses propres régimes, l’élan participatif naîtrait car on se dirait : « Enfin un gouvernement qui n’a pas peur des projets collectifs ». Il suffit d’ailleurs de prêter l’oreille aux conversations entre indépendantistes pour voir que, pour eux, ce n’est qu’une question de courage.
Depuis plusieurs années, il est fréquent dans les échanges privés, courriels ou bavardages de coulisse, de constater que les membres du Parti Québécois se répètent : c’est parce que le courage manque quelque part. À cet égard, la façon de raisonner des membres du Parti Québécois se rapproche, voire se confond, avec celle de beaucoup de groupuscules dissidents.
Est-ce si nouveau? Non. Un livre intitulé L’Indépendantisme québécois pour les Nuls, en revoyant les annales des débats, ne manquerait pas ce trait moteur de la culture indépendantiste québécoise. La question constamment ouverte chez les indépendantistes est de contraindre ceux qui manquent de courage. Ils soupçonnent que leurs chefs opportunistes vont finir par renier leur engagement public.
Dans les congrès, avant autant que pendant et après, les militants se demandent qui a eu l’idée des indications qui inciteraient à soupçonner que tel apparatchik va remettre en cause la justesse de leur décision entérinée pourtant au cours de tel congrès local. Un chef du Parti Québécois passe son temps à protester de son courage et à se défendre de pratiquer le déni de démocratie. Lors du premier référendum, bien que sachant qu’ils se dirigeaient vers une défaite, les gouvernants allèrent droit devant, propulsés par leur souci de ne pas trahir un engagement.
Robert Laplante a souvent écrit : « Les indépendantistes ne se voient pas aller. » Et il explique que les indépendantistes réunis dans un parti déficient se contentent de vouloir gouverner à l’échelon provincial. Eh bien, Robert Laplante se sert là d’une critique si utilisée chez les indépendantistes qu’elle relève du réflexe automatique. C’est un peu comme si les indépendantistes ne pouvaient compter sur la fierté de leurs tribuns pour en finir avec de mauvaises habitudes.

À cause de cette présomption de culpabilité envers les dirigeants, il y a toujours eu une obsession chez les indépendantistes pour les promesses publiques. Ils désiraient fixer un échéancier strict pour la tenue du troisième référendum. Il s’agissait d’une question de « courage » pour eux.
Si jamais les indépendantistes en venaient à répudier le recours au référendum, il y a fort à parier que, fidèles à leur culture, ils élaboraient un train de mesures unilatérales, un processus à suivre et qu’ils se défieraient de mieux le suivre pour obtenir un certificat d’authenticité. On risquerait d’en arriver à un point où l’unilatéralisme comme le référendisme serait perçu pas la population comme un symptôme de cette manie des indépendantistes de se défier de prendre des engagements plus systématiques.
Si vraiment les indépendantistes veulent « se voir aller » pour reprendre l’expression de Robert Laplante, ne serait-il pas mieux de scruter à la loupe leurs réflexes et leurs codes intellectuels? La réussite de la cause indépendantiste tient-elle vraiment au courage et à une cohérence dans l’action? Il est tentant de répondre « oui » mais sur le terrain, cette cohérence n’en est pas une qui loge dans des déductions de principes. On ne peut voir les institutions fédérales comme de simples limites à franchir.
Il ne suffit pas de dire qu’on se limite soi-même comme de vieux cathos craignant le péché mortel. L’Etat Québécois a besoin d’une période de transition organisée. C’est justement parce que l’Etat Québécois ne gère pas une « bourgade », expression qu’affectionne particulièrement Robert Laplante, qu’on le voit mal prendre en charge de vastes programmes sociaux sans accords préalables avec les anciens responsables, sans connaissance détaillée des banques de données.
Les tenants des actes de rupture seraient mieux de se mettre à pied d’œuvre, soumettre trente cartes, cent organigrammes. Se convier au « courage » ne revient pas à se faire croire que l’on va transcender les défis organisationnels. Il y a aussi une question qu’ils devront consentir un jour ou l’autre à se poser. La meilleure stratégie réside-t-elle nécessairement dans l’orthodoxie par rapport aux principes indépendantistes?
La meilleure stratégie est parfois un ensemble de stratégies contradictoires. Réclamer par exemple la constitutionnalisation de la nation québécoise, tout en s’inscrivant au sein du système, peut mettre en relief les situations de blocage au Canada. Si on parle cependant de « moyens authentiquement indépendantistes » comme le font Laplante et tant d’autres, on prend un parti contre les stratégies mixtes. On se met sur des rails pour édicter des barrières, des garde-fous et mener dans le fond la plus défensive des stratégies pour préserver « les moyens authentiquement indépendantistes ».
Des référendistes comme Louis Bernard croient beaucoup en la puissance d’un oui. Un référendum serait comme un engagement de la population envers elle-même, un engagement personnel aussi de chaque électeur. On sait qu’un choix bien posé bâtit ses propres fondations et sert de socle à l’adhésion populaire lors des événements ultérieurs. Robert Laplante, comme bien d’autres, semble présumer que l’adhésion populaire à « l’indépendance authentique » existe déjà. Une déception par rapport au manque de courage l’aurait simplement freinée.
Dans son bulletin intitulé [Le Courage dans les affaires de la bourgade->8745], Robert Laplante tient ce propos fort révélateur : « Au moment où l’indépendance maintient de solides appuis, pratiquement au double des appuis au PQ, il n’y a pourtant pas lieu de désespérer même s’il est exaspérant de voir le Québec tourner en rond et s’enliser dans la médiocrité parce que le parti politique soi-disant porteur de son émancipation n’en finit plus de rabougrir. » Faisons le calcul. « Pratiquement le double des appuis au PQ » représenterait cinquante-six pour cent d’appuis.
Il y a là une pierre angulaire des analyses qui ont cours depuis des années au sein du mouvement indépendantiste. On voit l’adhésion populaire comme un phénomène en puissance et on explique que, par manque de courage toujours, on refuse d’utiliser le levier. Il y a, dans les faits, une bonne base d’indépendantistes, trente pour cent environ et une bonne majorité de Québécois qui voudraient que la nation québécoise soit enfin située dans l’espace réel.
Le corollaire de ce désir, à leurs yeux, c’est que la nation québécoise soit une nation intégrée et acceptée. Si les mécanismes de transition pacifique n’existent pas en raison de blocages constitutionnels, cette tranche de la population préfère croire que des voies de traverse existent pour éviter les rigueurs du mur. On blague à leur sujet. On rappelle la déclaration de Deschamps sur « le Québec fort dans un Canada uni ».
Il reste que telle est la conjoncture. Les Québécois seraient sûrement disposés en majorité à appuyer des mesures d’exception en faveur du Québec pour échafauder une structure qui échappe au carcan provincial. Mais cela n’implique-t-il pas des référendums d’initiative afin d’opposer la légitimité populaire à l’ordre constitutionnel? On a beau parler de « courage » et de gestes unilatéraux, imaginons un programme fondé unilatéralement qui ne réussirait qu’à être un système d’appoint, une gouvernance nationale qui apparaîtrait décapitée, pas par manque de courage, simplement par ignorance du savoir-faire opérationnel.
Il y aurait de quoi modeler l’esprit collectif et de lui redonner pour longtemps le goût des vieilles lunes. Si le Québec se voit divisé entre des unilatéralistes tous azimuts, des référendistes qui se font accuser de susciter inutilement des psychodrames, des autonomistes qui disent dépasser le vieux langage de vérité entre fédéralistes et indépendantistes en attendant mieux, qu’adviendra-t-il? Il adviendra ce qui arrive toujours. Le seul système qui aura une épine dorsale sera le système politique existant. L’unitarisme canadien, mine de rien, dira que tout s’arrange; tout est affaire de temps, d’enrichissement privé et d’argent public.
André Savard


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10 commentaires

  • webmestre Répondre

    14 octobre 2007

    Le 14 octobre, dans un commentaire à la chronique d'André Savard, M.
    François Perrier prétend que MM. Savard et Poulin ont déjà refusé ses
    textes pour publication.
    Je rappelle à M. Perrier que la sélection des commentaires est faite a priori par moi-même et n'implique aucunement les auteurs en question.
    Bernard Frappier

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2007

    M. Savard,
    Vous et Raymond Poulin, l'autre chroniqueur dans Vigile qui aviez toujours refusé mes textes, en avez affiché chacun un ces derniers jours. Faut croire que vous ressentez l'un et l'autre, une urgence à ce qu'on s'intérroge collectivement sur le quasi indépendantisme de nos élites pures et dures molles. Quant au pseudo souverainisme, on en parle même pas.
    Il est tout a fait inusité que Robert Laplante ne se soit pas prononcé en faveur du PI alors que Richard Gervais un co-fondateur du néo parti est membre du comité rédacteur de l'Action nationale - tout comme Sylvain Deschênes, qui s'intéresse mystérieusement lui aussi de votre enfilade.
    Affichez ce texte M. Savard, pour forcer nos élites à répondre et se révéler. Aidez nous à les débusquer, afin que nous comprenions tous ensemble pourquoi la libération du Québec bât de l'aile, alors qu'elle a toutes les cartes en règle pour réussir, en un tour de main.
    Gervais et Cie sont intéressants en ce qu'ils proposent de vraies actions (versus des conditions bouchardes, à réaliser par la nation elle-même, seule et à bouts de bras), des actions prises par un gouvernement clairement séparatiste - du jamais vu depuis les années 1976-80, alors que les Québécois vivaient de solidarité et étaient grisés d'espoir. Il n'y a que cette zone grise de l'UDI suicidaire, impossible et inexplicable, que vous et Poulin avez mis en exergue les premiers.
    (Ce texte jamais affiché auparavant) Le 12 avril 2004. C.C. le 14 octobre 2007.
    De nos ÉLITES 'SEMBLANT-DE-ROMPRE' - Mossié-faire-semblant-par-excellence, Robert Laplante.
    Parmi nos élites qui "font semblant", il y a (entre autres), Robert Laplante, directeur de l’Action nationale et un des chroniqueurs "souverainistes" de Vigile. (en 2004). Laplante fustigeait alors Jean Paré ex directeur de la revue l’Actualité, et un 'fédéraste' notoire, pour avoir osé affirmer que toutes nos élites au Québec font semblant de travailler à réaliser une pseudo souveraineté. À l’occasion d’un "bilan d’une société qui aura la plupart du temps regardé le train passer", (voir L’Actualité du 15 septembre 2001, "Du rêve à l’illusion"), Paré passait en revue toutes NOS veuleries de nation soumise, durant les 25 dernières années, puis nous rétrogradait au niveau de simple "société" dans un grand tout canadiAn. Moquant les siens, Paré nous déclarait "société" inepte et indigne de s’affranchir.
    Paré s’amusa à ridiculiser nos élites pseudo souverainisantes, et fédérastes comprises : Selon Paré, "Le séparatisme n’est pas mort, IL EST IMPOSSIBLE". "Ce qui n’empêche pas tout le monde de "faire semblant" que l’indépendance est pour après-demain". "Landry fait semblant pour protéger son aile militante" … "Les militants font semblant pour protéger l'hégémonie du PQ. … "Les nationalistes mous font semblant pour pressuriser le Canada anglais. … "Les libéraux fédéraux font semblant parce que le PQ est repoussoir util-issime. "Le milieu des affaires fait semblant pour susciter des subventions compensatoires. Même "le Canada anglais fait semblant pour fouetter son nationalisme et refuser toute réforme. Pour signifier que la nation française du Québec n’était pas dupe, Paré ajoutait, "Et les électeurs font semblant parce qu’ils en ont marre et n’ont pas envie de se remettre en question".
    Robert Laplante était alors sorti de ses gonds, et dans son éditorial de septembre intitulé "ROMPRE", s'en prenait aux "satrapes de l’autodénigrement" qui "vont pouvoir "faire semblant que c’est intéressant comme disait Desjardins", de présenter le PQ comme un fossile". Mais pour une première fois de mémoire d’homme, Laplante adressait AUSSI des reproches au PQ-péculat, ainsi qu'à "notre peuple" (qui) "a manifesté une étonnante propension à rater ses rendez-vous avec l’Histoire". Puis, conscient de tout le mal qu’il disait des siens, outre ses potes chez les puissants, Laplante eu le réflexe du mou vengeur, de blâmer "des élites velléitaires" (qui) en sont pour une trop large part responsable".
    Mais quelqu’un aura quand même tiré sur sa corde pour le rappeler à l’ordre, puisque dans son bulletin suivant, épargnant le PQ, Laplante reprenait a faire feu sur le messager Paré, dans un brûlot intitulé "L’insignifiance sur fond d’apocalypse", y allant d’une tirade d’une violence inouïe, trouvant "affligeant de feuilleter l’article de Jean Paré … qui aurait "pontifié d’une lâcheté" ! Ahhhh, nos braves zélites ! FJP

  • Archives de Vigile Répondre

    13 octobre 2007

    M. Savard de François Perrier - le 13 octobre, 2007.
    Vous avez pu concocter un long texte pour initiés seulement, sur les "indépendantistes", sans JAMAIS écrire les mots "souveraineté - souverainisme et souverainistes". Il ne peut y avoir là qu'un simple cas. Alors que de par vos propres estimations, les souverainistes référendistes (présumés poltrons puisque les indépendantistes seraient les lemmings purs et durs suicidaires) représenteraient 70% du PQ quand il s'agit du mouvement, et de 44 % quand il s'agit de l'idéologie i.e., de l'indépendantisme ?
    Vous ridiculisez - comme il se doit - Robert Laplante, qui est nébuleux à son meilleurs, capable d'enfiler 3 verbes d'affilé, chacun niant l'autre, dans des textes vaseux d'interminables lamentelles.
    Selon vous, Laplante est-il un indépendantiste (pur et dur) ou un souverainiste pleute et mou, puisque dans ses écrits, il ne fait aucune distinction, et utilise souvent un de ces deux mots pour signifier l'autre, et vice versa ?
    Il y a quelques années, Laplante (et les ouverainistes en général) avait été qualifié de "Messsieurs faire semblant" par l'ex rédacteur fédéraliste Jean Paré de la revue l'Actualité. Rendu furieux d'être ainsi démasqué, Laplante avait dénoncé Paré dans de nombreux articles parus dans l'Action nationale.
    À la décharge de M. Laplante, quand il préconise le dédoublement des services, alors que le fédéral envahi un champ de compétence dévolu aux provinces en 1867, est-il si ridicule que ça !? Et n'est-ce pas plutôt Ottawa qui verse alors dans l'illégalité ?
    M. Savard, would you mind translating your article in English, because with your abundant use of insinuations and double entendre (a phrase open to two interpretations) meant to be understood by the "in" people only - j'ai presque rien pigé de ce que vous avez vaguement laissé entendre. Dieu sait pourtant que je suis le débat de près. FJP

  • Archives de Vigile Répondre

    12 octobre 2007

    Si cela peut contribuer au débat, voici un article qui critique l'idée de l'élection référendaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2007

    La formule Laplante-Parizeau serait peut-être réalisable dans des conditions où l'appui stable de la population serait acquis lors du vote de l'Assemblée Nationale portant sur le transfert des responsabilités. Sans cette condition, les députés québécois ne seront pas traités comme les uniques représentants de la légitimité populaire et de sa volonté.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2007

    Il n'y a rien qui ne ce soit fait (constitution, lois, décrets, etc.) avec l'appui explicite d'une majorité ni au Canada, ni au Québec. Les choses se font sur des majorités parlementaires, point. Personne ne questionne la légitimité des lois adoptées par les gouvernements, même quand ils sont impopulaires (ce qui arrive souvent) et élus par des minorités (ce qui est la règle générale).
    Les "stratèges" fédéraux n'accorderont jamais rien. S'il y avait une majorité, ils l'a déclareraient non qualifiée ou diraient que les gens n'ont pas compris la question. Ils fixeront toujours des règles qui conforteront leur position. C'est le constat qu'iil faut tirer du référendum de 1995.
    Daniel Turp, parait-il, l'a compris en élaborant une constitution qui ne fait pas référence au cadre actuel mais à la légitimité du peuple québécois de se donner une constitution. À partir de là, on peut définir notre propre cadre démocratique. Sinon, il n'y a aucune issue victorieuse possible à jouer selon des règles que l'adversaire peut changer à sa guise.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2007

    Le problème avec la formule Parizeau-Laplante, c'est que tant que la souveraineté n'aura pas de base majoritaire d'appuis, le Fédéral ne sera pas tenu de s'y plier. Pourquoi le Fédéral se soumettrait au résultat d'une élection référendaire si la majorité parlementaire est emportée avec une minorité de suffrages? Les stratèges fédéralistes auraient tôt fait de réclamer une véritable majorité avant d'enclencher le processus.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2007

    au webmestre:
    il y a un espace dans le lien suggéré dans mon commentaire précédent qui empêche d'atteindre la page
    http://www.action-nationale.qc.ca/index.php ?option=com_content&task=view&id=467&Itemid=36&searchresult=1
    (j'ai procédé de la bonne façon cette fois-ci en inscrivant le lien dans les champs appropriés)
    merci

  • Archives de Vigile Répondre

    10 octobre 2007

    "La réussite de la cause indépendantiste tient-elle vraiment au courage et à une cohérence dans l’action ?"
    On dirait Hamlet!
    La référence pour savoir qu'elle était la "proposition Parizeau-Laplante" (et éviter les mélanges!)
    Revoir le cadre stratégique
    http://www.action-nationale.qc.ca/index.php?option=com_content&task=view&id=467&Itemid=36&searchresult=1

  • Raymond Poulin Répondre

    9 octobre 2007

    «La meilleure stratégie est parfois un ensemble de stratégies contradictoires.» Oh que si! Mais il est bien compliqué de faire admettre une réalité humaine vieille comme le monde à ceux qui croient possible de tout théoriser dans un ensemble syllogistique. Cela accouche habituellement de monstres, comme la pédagogie institutionnelle actuelle. À force de raisonner, on finit par dérailler.
    Raymond Poulin