Après la consultation publique à l’Assemblée nationale

L’immigration massive, un tabou persistant

Il est impératif de le rompre.

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Tribune libre

Le sujet névralgique de l’immigration est lié à ce qui est profondément intime chez un peuple : son identité.


Or, depuis la crise des accommodements religieux en 2007, le peuple québécois se retrouve diffamé, vilipendé, harcelé.  Comme jamais auparavant.  En le privant de sa dignité, on cherche à le faire renoncer à son identité.


Dans le domaine de l’immigration, il faut donc transgresser les interdits de penser, dégager courageusement des pistes d’action, organiser avec détermination les ressources de notre société en conséquence.


Le Référent canadianiste


Le multiculturalisme, doctrine de l’État canadien consacrée dans la Charte canédiune des droits et libertés en 1982 (article 27), impose l’inversion du devoir d’intégration : la société d’accueil québécoise se trouve dépossédée de son identité nationale, pourtant historique, en faveur d’identités étrangères. 


Or, la promotion du multiculturalisme comporte celle du multiconfessionnalisme, qui en est le noyau dur.  Ainsi, à partir de leur rapport (2008) sur lesdits « accommodements raisonnables », le tandem Taylor-Bouchard eut l’outrecuidance d’accuser les Québécois de manquer d’ouverture.  D’ailleurs, lors du récent débat sur le projet de loi sur la laïcité, il récidiva lors d’un dernier tour de piste désespéré en brandissant le foudre de Jupiter pour impressionner leurs concitoyens.  Qui ne semblaient pas comprendre la sagesse du reniement de la recommandation phare de leur propre rapport, c’est-à-dire l’interdiction du port de signes religieux par les agents de l’État occupant des postes d’autorité.


Il s’avère que les religions sont des systèmes de croyances qui se complaisent souvent dans le dogmatisme.  Avec mauvaise foi, le régime canadien les protège en les entourant du tabou constitutionnel.  Ainsi soutenus, les porte-paroles extrémistes des religions cravachent et bâtonnent le peuple québécois, dont on veut dissoudre l’identité… et l’autorité.


Or, la laïcité québécoise, une composante essentielle de cette identité, est issue de la tradition catholique.  Par le rejet pacifique : la fin du cléricalisme lors de la Révolution tranquille s’est réalisée sans violence.  Mais aussi par la conservation des plus belles valeurs du catholicisme.  Simultanément, la langue française héritée de nos ancêtres fut revigorée et étendue, contribuant ainsi à un épanouissement inédit de la culture québécoise.


Hélas, l’affranchissement politique n’a pas suivi.  Aujourd’hui, un quart de siècle après la deuxième tentative pour le réaliser, l’identité du peuple québécois est gravement menacée.  En effet, après le référendum de 1995, le gouvernement fédéral a lancé l’opération d’une immigration tous azimuts.  Ultimement, il vise ce grand tournant de l’histoire anglo-canadienne francophobe : l’anéantissement de la conscience collective du peuple québécois.


Bref rappel historique


L’immigration de masse a servi à angliciser l’Acadie, dont on avait déporté les habitants (1755), puis la partie occidentale de la province de Québec (à l’ouest de la rivière des Outaouais), pour y créer le Haut-Canada (1791).  Dans l’Ouest canadien, les Métis furent opprimés et massacrés (1867-1885), aboutissant à la pendaison criminelle de Louis Riel.  Pour satisfaire les orangistes de l’Ontario qui imposèrent l’usage exclusif de la langue anglaise dans la législature et les écoles du Manitoba afin d’assimiler tant les Métis que les vagues d’immigrants européens.


Une tendance lourde


■  En deux siècles et demi, la proportion des habitants de langue maternelle française dans le Canada est ainsi passée de 100 % à 21 %.


■  Malgré cela, le Québec a su demeurer français à plus de 80 % jusqu’au commencement du 21e siècle.


■  Comment ?  Surtout par la revanche des berceaux, puis partiellement par l’adoption de la Charte de la langue française (1977), qui imposa entre autres la langue commune aux écoliers de souche ou issus de l’immigration.


■  Néanmoins, si le plan « canédiune » postréférendaire d’une déferlante migratoire se maintient, la majorité de langue maternelle va fléchir drastiquement de 79 % en 2011 à une fourchette de 69-72 % en 2036, pour disparaître sous la barre des 50 % avant la fin du siècle, selon la prévision de Statistique Canada, reprise par Jacques Houle dans son essai [6].


■  Le mathématicien et spécialiste des questions démographiques Charles Castonguay prévoit : « Dans un Québec à 70 % francophone et 30 % non francophone, où le Oui continue à n’attirer qu’un non-francophone sur dix, un calcul semblable indique que pour atteindre un Oui global de 50 % + 1, plus des deux tiers des francophones devront voter Oui.  Grosse commande.  Dans un Québec à 60 % de francophones, le Oui devra en rallier plus des trois quarts.  Mission pratiquement impossible. » [1]


■  L’indépendance deviendrait donc irréalisable dans une vingtaine d’années, soit une génération. 


■  Sur l’île de Montréal, où se concentrent plus de 90 % des immigrants, la minorisation de la population de langue maternelle française est réalisée depuis 2011 ; elle s’accentuerait à 40 % en 2036 [6].


Le pacte onucrate de suicide des peuples


La présente section peut apparaître comme une digression.  Il est de la plus haute importance de se rendre compte que notre sort national est lié à l’heure actuelle à celui des autres nations également sous l’agression de l’oligarchie mondialiste.


L’Organisation des Nations unies a conçu le Pacte mondial sur les migrations ou Pacte de Marrakech, officiellement appelé — en novlangue — Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières [10].  Signé par de nombreux gouvernements sans que les peuples soient consultés malgré son ampleur, ce pacte constitue une tromperie habile. 


Au commencement du pacte, on affirme deux fois plutôt qu’une que la gestion des migrations relève de la souveraineté des États-nations.  Pour rassurer les signataires, on précise même que le pacte est juridiquement non contraignant.


Sauf qu’on s’applique dans le reste du document à énoncer de manière exhaustive les devoirs des États envers les migrants, quel que soit leur statut.  En effet, tous les types de migrants sont confondus : économiques et humanitaires, légitimes et illégitimes.  Bref, les migrants n’ont que des droits.  Nonobstant leur statut, l’État-Providence doit s’engager à octroyer les mêmes aides sociales aux étrangers qu’aux nationaux.  Au surplus, on y incite les États à contrôler les médias pour lutter contre les propos critiques des citoyens de souche, sur lesquels plane maintenant le soupçon de xénophobie.  Les médias qui refusent d’appliquer cette censure sont menacés de perdre leurs subventions gouvernementales.


L’entière omission des difficultés soulevées par la déferlante migratoire actuelle est remarquable.  Les migrations ne peuvent qu’être bénéfiques à tous les pays puisqu’elles sont exclusivement « facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable ».  Ainsi, les pays ne sauraient se montrer ingrats en prenant en compte des défis comme la sécurité de leurs citoyens et leur capacité d’assimilation linguistique et culturelle des étrangers.


Lors de son audition en commission parlementaire concernant la nouvelle politique d’immigration du gouvernement du Québec, le représentant du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés, Jean-Nicolas Beuze, a incité le Québec à accueillir toujours plus de réfugiés, même s’il reçoit déjà la moitié de ceux qui viennent au Canada.  Lorsque le ministre responsable de l’immigration Simon Jolin-Barrette lui a demandé quel serait selon lui le seuil idéal pour le Québec, c’est sur un ton faussement charitable que le représentant onusien a refusé de répondre, se réservant ainsi la possibilité de toujours en réclamer davantage.  Pour justifier la demande d’une hausse jamais satisfaite, M. Beuze a même invoqué le Liban comme modèle à suivre [4].  Rappelons au donneur de leçons que ce pays de 4 millions d’habitants en 2011 a depuis reçu 1,5 million de réfugiés provenant de son voisin syrien.  Et que la présence des réfugiés palestiniens musulmans au Liban (près d’un demi-million) a finalement fait basculer le pays dans la guerre civile entre 1975 et 1990.


Par ailleurs, l’imposture de l’ONU fut démasquée par André Sirois, un spécialiste expérimenté de l’immigration [11 et 12].  Lors de son audition à l’Assemblée nationale, il fit ressortir deux tendances en apparence contradictoires, mais confluentes : le rejet total de l’immigration par les pays despotiques comme l’Arabie saoudite — pays membre du Conseil des droits de l’homme des Nations unies ! — et l’instrumentalisation de l’immigration dans les pays d’accueil généreux par les représentants du Machin qui visent la création d’un gouvernement mondial dirigé par des non-élus comme eux.


Idées fausses colportées au Québec


◘  Nous sommes tous des immigrants. — La majorité de nos ancêtres sont des colons sujets du roi de France.  Ils avaient été invités par les Amérindiens peu nombreux dans la vallée du fleuve Saint-Laurent, qui deviendront nos partenaires historiques.  La Nouvelle-France fut dotée du statut de province française en 1663.  Ayant créé un État moderne au fil des générations, il est légitime pour le peuple québécois de prévoir et s’assurer que les immigrants se fondront en lui puisqu’ils sont accueillis sur son territoire national.  Ainsi se conjuguent en équilibre droit du sang et droit du sol, qui ne sont pas absolus, mais harmonieusement liés l’un à l’autre.


◘  L’immigration comble la pénurie de la main-d’œuvre. — Il n’y a pas de pénurie généralisée ; il y a carence dans certains domaines seulement, à cause notamment des taux de salaire insuffisants.  Par ailleurs, l’automatisation incontournable de nos entreprises pour qu’elles demeurent compétitives éliminera des emplois traditionnels.  Il y a donc plutôt pénurie d’emplois qualifiés, car près du tiers de tous les travailleurs sont surqualifiés (40 % chez les jeunes et 53 % chez les immigrants récents en 2018).  Néanmoins, de nombreux gens d’affaires restent les bras ballants devant de tels défis.  Par paresse, mais surtout pour conserver leurs privilèges, ils préfèrent qu’on leur crée un vaste bassin de chômeurs ou d’actifs pauvres qui plombera l’ensemble des salaires (de tous les employés salariés, 23 % gagnent moins de 15 $ l’heure et 10 % reçoivent 12 $ l’heure, le salaire minimum). [6]


◘  L’installation des immigrants en régions va favoriser leur francisation. — On ne peut empêcher les immigrants de préférer la métropole, qui contient la moitié de la population du Québec.  Statistique Canada prévoit que près de 90 % des immigrants continueront de choisir la région de Montréal en 2036, comme en 2011.  C’est un phénomène universel : les immigrants préfèrent s’établir dans les grands centres urbains.  Ainsi, les immigrants de première et deuxième générations constituaient 38 % de la population de la région métropolitaine en 2011 ; Statistique Canada prévoit une augmentation à 53 % (moyenne des scénarios de projection) en 2036.  En comparaison, pour l’ensemble du Québec, c’est 22 % en 2011 et 34 % (moyenne) en 2036 [13, tableau 10].


◘  Les immigrants seront francisés au moyen des cours offerts gratuitement par le gouvernement. — Selon la vérificatrice générale du Québec, les cours de francisation sont un fiasco complet : entre 2010 et 2013, 70 % des immigrants ne parlant pas français ont refusé de participer à ces cours ; pire, plus de 90 % de ceux qui y ont participé n’ont pas atteint le seuil du français fonctionnel [6].  Cela indique qu’ils accordent leur allégeance et s’identifient au Canada anglais.


Solutions incontournables


  Adopter une saine politique de l’immigration fondée en priorité sur l’identité nationale, plutôt que sur les réclamations chimériques des gens d’affaires.  Pour y arriver, il faut changer de mentalité : passer de la microgestion provinciale à la macrogouvernance nationale.  C’est une question de dignité : les immigrants doivent devenir des citoyens loyaux au peuple québécois, plutôt que des travailleurs dociles ou des consommateurs faciles.


►  Le gouvernement du Québec doit dénoncer le multiculturalisme comme une doctrine raciste francophobe qui vise, au pire, le génocide culturel du peuple québécois ou, au mieux, sa réduction à l’insignifiance folklorique, une forme à peine atténuée qui donnerait bonne conscience à l’hypocrite oligarchie canédiune.


►  Le Québec doit rapatrier toutes les catégories d’immigrants.  Actuellement, il sélectionne seulement 70 % des immigrants, surtout économiques.  Il doit récupérer complètement la catégorie des réfugiés (qui représente 17 % de l’immigration en 2018), dont il nous manque plus du tiers, ainsi que celle du regroupement familial (24 % de l’immigration en 2018), qui nous échappe totalement.  Afin de couper définitivement les tentacules immigrationistes du régime canadien francophobe.  En effet, le pourcentage de tous les immigrants admis connaissant le français est tombé de 65 % en 2010 à moins de 50 % en 2018 [8, recueil de statistiques, graphique 3.4].  Pour la période 2009-2018, le pourcentage des immigrants du regroupement familial connaissant le français était de 52 %, et celui des réfugiés, de 34 % seulement [8, recueil de statistiques du MIDI, graphique 3.5]. 


►  Abolir l’Accord Canada-Québec sur l’immigration.  L’objectif du maintien de la proportion de la population québécoise — 23 % actuellement — de la population canadienne est devenu absurde dans un contexte où le Canada possède un des taux d’immigration parmi les plus élevés au monde, qui représente deux fois celui des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) [8, recueil de statistiques, graphique 1.1].  Puisqu’il entraîne la diminution accélérée de la proportion de langue maternelle française au Québec.


►  Accueillir des immigrants qui connaissent déjà le français.  Quant au cas particulier des réfugiés non francophones, ils doivent apprendre la langue commune dès leur arrivée et réussir un examen de maîtrise fonctionnelle du français pour devenir citoyens québécois.


►  Dorénavant, le gouvernement de notre nation doit communiquer avec les citoyens en français exclusivement.  Puisque tous doivent connaître la langue commune, ou l’apprendre si ce n’est pas le cas (seulement 3 % de la population native).


►  Le Québec doit dénoncer le Pacte mondial sur les migrations en soutenant les pays qui l’ont rejeté afin de conserver la capacité de maintenir une politique de l’immigration.


►  Abolir le droit au sol absolu qui crée un appel d’air des mères touristes venant accoucher ici pour que leurs enfants obtiennent automatiquement la citoyenneté du pays ; les parents profitent ainsi de leurs « bébés passeports ».


►  Adopter des critères plus restrictifs en immigration familiale, qui a pour effet de multiplier par cinq le nombre d’immigrants de cette catégorie [12].


►  Établir la citoyenneté québécoise, y compris un serment de loyauté au peuple québécois.  La domination du régime canédiune sur le peuple québécois est généralement méconnue par les immigrants.  Ainsi, Pierre Elliott Trudeau avait réduit la période d’acquisition de la citoyenneté de cinq à trois ans à la veille du premier référendum sur la souveraineté (1980) afin de faire le plein de votes contre le peuple québécois.  Lors du référendum volé (1995), les autorités fédérales avaient récidivé dans la tricherie en accélérant le processus de naturalisation des immigrants.  C’est à long terme que les nouveaux citoyens peuvent arriver à comprendre l’ampleur du défi que représente la survie du peuple québécois.  Le droit de participer aux élections générales sera donc reconnu aux naturalisés justifiant une résidence continue de 10 ans sur le territoire national.  Le délai pour un référendum sur le statut du Québec sera de 20 ans.


►  Choisir les immigrants au mérite : la grille de sélection des immigrants doit viser les candidats les plus culturellement compatibles avec les Québécois de souche concernant l’équilibre des droits et responsabilités individuels et collectifs, le français langue commune, la laïcité.  Elle doit donc filtrer les candidats indésirables, qui refusent l’intégration sociale à la nation ou qui menacent la sécurité des citoyens.  Les fanatiques religieux ou les criminels avérés après leur venue au pays seront déchus de la nationalité québécoise et expulsés.


►  Considérer seulement les authentiques demandeurs d’asile, c’est-à-dire subissant une persécution manifeste ou provenant de pays réellement en guerre.  Ainsi, le traitement de leur demande sera accéléré puisque le système d’immigration est actuellement engorgé par de faux aspirants au statut de réfugié.  En effet, environ la moitié des demandes d’asile sont rejetées par le Canada — malgré qu’il soit réputé pour sa complaisance —, ce qui signifie que la plupart d’entre elles sont frauduleuses.  Les migrants clandestins — ils ne sont pas de simples « migrants irréguliers » comme les fait apparaître la terminologie euphémique fédérale ou onusienne — doivent être refoulés dans leur pays d’origine ou de transit.  En particulier, l’entente sur les pays tiers, dont la perversité favorise l’envahissement de notre territoire national par le chemin Roxham, doit être abolie.  Cette voie est utilisée par 95 % des clandestins qui forcent la frontière canadienne.  Ils représentent 30 % de l’ensemble des demandeurs d’asile au Québec [5].  Le nombre de demandeurs d’asile a sextuplé au Québec en 2018 par rapport à 2016, pour dépasser la moitié (28 milliers) du total canadien (55 milliers) [8, recueil de statistiques, graphique 3.14].  Si la moitié des demandes d’asile faites au Québec était acceptée (14 milliers) par la commission fédérale des réfugiés, cela représenterait plus du tiers du total des 40 milliers d’immigrants visés par le gouvernement du Québec en 2019.  Soulignons la fausse bonne nouvelle des 250 millions de dollars annoncés par Justin Trudeau le 29 août 2019 pour accueillir les demandeurs d’asile : cette manne électorale servira à angliciser le Québec puisque 44 % d’entre eux proviennent en 2018 de pays ayant l’anglais comme langue officielle, surtout du Nigéria [8, recueil de statistiques, tableau 3.18].


►  La politique de l’immigration n’est qu’une composante de la politique de population.  Il faut encourager la hausse du taux de natalité du Québec par des allocations plus généreuses selon le nombre d’enfants par famille.


►  On ne doit jamais perdre de vue que l’identité d’une nation s’appuie sur un groupe porteur qui a franchi l’épreuve de la durée multiséculaire.  Il est impératif de réduire jusqu’à nouvel ordre le pourcentage des nouveaux venus (immigrants de première génération, c’est-à-dire nés à l’étranger) dans la population du Québec (13 % en 2011).  Pour comprendre la tendance lourde de l’immigration, il convient d’examiner le comportement linguistique des immigrants de deuxième génération (c’est-à-dire nés au Québec), en particulier celui des allophones (personne dont la langue maternelle est autre que le français ou l’anglais) : la part du français dans l’assimilation des allophones était de moins de 30 % en 2016, malgré qu’ils aient été scolarisés dans le réseau français ! [2].  C’est maintenant clair : dans les conditions actuelles, la Charte de la langue française ne suffit pas à conjurer l’anglicisation progressive du Québec.  Lorsque sera établie une situation normale affichant un taux d’immigration raisonnable — donc très réduit par rapport au taux actuel —, les immigrants dans leur ensemble se fondront naturellement aux Québécois de souche.  Ainsi, les nouveaux venus stimuleront et enrichiront l’identité du peuple québécois au lieu de la menacer.


►  Rétablir la majorité francophone dans la métropole constitue la première des priorités, puisque le pouvoir politique en démocratie repose largement sur les nombres.


►  L’application efficace de toutes ces mesures ne pourra se réaliser que dans un Québec totalement émancipé.  L’indépendance est urgente !  


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BIBILIOGRAPHIE



  1. Castonguay (Charles), « L’immigration, le français et l’indépendance », L’Aut’ Journal, 9 juin 2014.

  2. ————— « L’Office québécois de la langue de bois », L’Aut’ Journal, 9 mai 2019.

  3. Fédération des Québécois de souche, Projet de loi 9 sur l’immigration — la FQS analyse, 10 avril 2019.

  4. Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, audition de la Commission des relations avec les citoyens à l’Assemblée nationale du Québec, 15 août 2019, 44 min.

  5. ————— Mémoire du HCR présenté à la Commission des relations avec les citoyens, ANQ, juillet 2019.

  6. Houle (Jacques), Disparaître ? : afflux migratoires et avenir du Québec, Liber, 2019, 143 p.  Une mine de renseignements cruciaux et un ensemble de points de vue pertinents.

  7. L’Action nationale (revue), Immigration pour un Québec français plus fort — mémoire, juillet 2019.

  8. Ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI), La planification de l’immigration au Québec pour la période 2020-2022 — cahier de consultation et recueil de statistiques, gouvernement du Québec, juin 2019, 44 p. et 81 p.

  9. Mouvement Québec indépendant, Un pays pour une immigration réussie — mémoire, 22 juillet 2019.

  10. Organisation des Nations unies, Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, Marrakech (Maroc), 10 et 11 décembre 2018, 41 p.

  11. Sirois (Me André), audition de la Commission des relations avec les citoyens à l’Assemblée nationale du Québec, 14 août 2019, 42 min.

  12. ——––—  Mémoire présenté au gouvernement du Québec dans le cadre de la consultation sur la planification de l’immigration au Québec pour la période 2020-2022, 15 août 2019, 8 p.  Un pavé dans la mare de la rectitude politique.

  13. Statistique Canada, Immigration et diversité : projections de la population du Canada et de ses régions, 2011 à 2036, gouvernement du Canada, 25 janvier 2017, 143 p.

     


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Marc Labelle57 articles

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  Se voulant agent de transformation, Marc Labelle présente sur les valeurs et les enjeux fondamentaux du Québec des réflexions stratégiques, car une démarche critique efficace incite à l’action salutaire. Ses études supérieures en sciences des religions soutiennent son optique de penseur libre.





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