« Il ne faut pas avoir de patience
Même celle dont on s’arme.
La patience n’est qu’un habit de lenteur. »
Réjean Ducharme, L’avalé des avalés
Malgré les révélations (partielles) sur les commandites canadiennes,
certains persistent à associer le concept de purs et durs
aux indépendantistes québécois.
Les purs et durs sont Canadiens.
Ils ont agi dans l’illégalité et en toute impunité
pour sauver leur pays.
Si c’était à refaire, ils le referaient.
Ils n’attendront pas. Ils sont déjà à l’œuvre.
Les qualificatifs de purs et durs, on le voit,
ne peuvent s’appliquer aux souverainistes québécois qui cherchent
à faire l’indépendance correctement
après avoir consulté les oracles et reçu d’eux
un signe.
Pour être juste,
il faudrait classer les indépendantistes en deux catégories :
Les lents et les pressés.
Les lents font confiance à la vie.
Les pressés se méfient des Canadiens.
Les uns se montrent en faveur de la tenue
d’un référendum sur l’avenir du Québec.
Les autres savent qu’un référendum leur serait volé
et envisagent plutôt une élection ayant pour enjeu
l’indépendance du Québec.
Ils pensent que le projet d’un référendum
ne doit pas être mis en veilleuse
mais enterré et que
l’habit de lenteur des péquistes sert à couvrir
leur impuissance à être
purs et durs.
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