L’épaisseur légale de la tranche de foie gras

et d’autres considérations

Tribune libre

Mon texte portant sur les devoirs religieux et le régime pédagogique en lien avec les écoles orthodoxes hassidiques – subventionnées - avait été rédigé peu avant une dépêche de la Presse canadienne qui nous révélait l’existence d’une vingtaine de services de garde dotés de programmes religieux de foi musulmane, juive et autres – subventionnés - ce qui est arrivé un peu après les reportages sur le fanatisme religieux de Naema qui avait été expulsée du cégep Saint-Laurent l’automne dernier et plus récemment du Centre d’appui aux communautés immigrantes - financé par des fonds publics – le Centre avait accepté qu’elle porte son niqab. L’organisme a été forcé de l’expulser par ordre de la ministre Yolanda James. Mme Niqab, représentée par Mme Atef Amed, a décidé de porter plainte devant la Commission des droits de la personne. Je présume que ça va coûter pas mal cher au contribuable en bout de piste quand elle aura exercé pleinement son droit de nous qualifier de racistes et de rire de nous!
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Le grand cirque des accommodements à la pièce et la dynamique du multiculturalisme de même que l’apartheid éducatif bilingue imposé par les lois et la charte d’un autre pays favorise la fragmentation et le rétrécissement du système scolaire québécois réformé à répétition qui est tributaire d’un gouvernement de l’affirmation minoritaire dont le vrai siège est situé dans les hauteurs de Westmount. Le réseau scolaire public soumis aux palmarès des médias et le soutien de l’école privée subventionnée à hauteur de 60% fait en sorte que le secteur privé va chercher les meilleurs élèves et oriente vers l’école publique les jeunes qui ont des problèmes de comportement ou d’apprentissage.
Si quiconque ose manifester le moindrement le désir de débattre à fond de cette injustice du milieu scolaire alourdi par une bureaucratie déconnectée, il ou elle se heurte aux murs et aux tabous érigés par nos élites pour faire taire ou minimiser l’ampleur du problème. On est un des rares endroits dans le monde supposément développé où les écoles privées s’enrichissent autant aux dépens des écoles publiques et nos médias, de même que nos élites, osent rarement remettre en question ce privilège antisocial. L’atonie traditionnelle de nos élites récalcitrantes et des médias qui sont leurs relais offrent un spectacle désolant. En particulier, je pense ici aux discours récents de Lulu et ses suiveux sur le financement des études supérieures et sur la tarification généralisée.
L’idée de la création de la richesse est une diversion orchestrée par Pauline la tueuse du SPQL. La richesse, elle est là, dans nos champs et nos forêts, sous nos pieds et dans le débit de nos rivières. Le problème, c’est que la fameuse richesse n’est pas distribuée équitablement. L’absence de redevances sur nos ressources, les abris fiscaux, le copinage, la corruption du réseau libéral de la construction et j’en passe, font en sorte qu’on ne peut se partager équitablement la richesse, notre richesse. On la brade au profit d’intérêts étrangers par des entremetteurs de Toronto. Notre gouvernement de l’affirmation des intérêts minoritaires laisse fuir délibérément cette richesse vers l’ouest en passant par Toronto et d’autres cieux de l’anglosphère. La vente d’Alcan ou de d’autres actifs importants à des intérêts de l’anglosphère en sont des exemples probants.
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Suite aux révélations de la Presse canadienne sur les garderies religieuses subventionnées et les girations du très étourdi ministre de la famille Tony Tomassi qui est passé de l’acceptation au refus discret lors de ses déclarations de la semaine dernière, j’ai été quelque peu surpris, vendredi passé, quand j’ai lu Michèle Ouimet qui a abordé ce sujet des écoles privées sous un angle qui a certainement fait sourciller quelques arcades de fronts ceints de fleurons douteux chez ses supérieurs et ses collègues. Elle a déclaré qu’elle voudrait bien «applaudir le virage laïc du gouvernement, mais qu’il fasse le travail jusqu’au bout.» Mme Ouimet affirmait que «les écoles privées doivent être assujetties aux mêmes règles que les garderies et le réseau public.»
En date du 13 mars, dans sa chronique titrée «La bataille des garderies», Michel David relatait la remarque de sa collègue sur les écoles privées religieuses et il a fait remarquer qu’«Il faudra maintenant voir quelle sera sa détermination à interdire réellement l’enseignement religieux dans les garderies privées subventionnées. La collègue Michèle Ouimet de La Presse soulignait hier qu’en toute logique, il faudrait aussi l’interdire (la religion) dans les écoles. Jusqu’à présent, le gouvernement Charest s’est surtout signalé par son remarquable empressement à répondre aux désirs des contribuables à sa caisse électorale, notamment la communauté juive.»
Cette constatation de M. David sert bien ma thèse du gouvernement de l’affirmation minoritaire mentionnée précédemment. Au Québec, nous sommes une majorité gouvernée par une minorité commanditée très généreusement par une autre nation.
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Marie-France Bazzo a publié un texte le onze mars intitulé très simplement «J’ai honte». Dans son introduction un peu compliquée, elle nous demande d’imaginer une situation fantaisiste où 20% d’une population se disputerait sur l’épaisseur que devrait légalement avoir la tranche de foi gras. «Le débat s’enflamme. Le ton monte. Pendant ce temps, 40% de la population a peu ou rien à manger. Un scandale absolu. Or, sur la place publique, on ne parle que du foie gras…»
Ensuite, soulignant ce qu’elle perçoit comme étant un débat éclair ayant porté sur le dégel éventuel des frais de scolarité à l’université, «Les arguments pleuvaient, à gauche et à droite, on ergotait sur le sort des 20 % qui auront, à leurs frais, à ceux de leurs parents ou de l'État, accès à une éducation supérieure et qui, toute leur vie durant, profiteront d'un abondant retour sur investissement.»
Mme Bazzo pose la question suivante: «Et si ce débat n’était pas le plus essentiel?» La lecture de son introduction fantaisiste et le regard déséquilibré ou incomplet qu’elle porte sur le supposé déchirage de chemise au sujet de la montée en flèche des frais pour études supérieures proposée par les déclinologues lucides me disposait à être d’accord à passer à autre chose ou à abandonner la lecture de son texte. Finalement, elle déballe son sac plissé de honte: «16 % des adultes québécois âgés de 16 à 65 ans sont analphabètes et 33 % ont de grandes difficultés de lecture.»
Elle se plaint qu’avec «tout ce bruit autour du dégel ou non (des frais de scolarité), il y a comme un silence assourdissant. 49 % de nos concitoyens sont analphabètes ou ont de trop faibles compétences en lecture pour accomplir les tâches du quotidien au travail.»
Mme Bazzo est une porte-parole de la Fondation pour l’alphabétisation. Quant à moi, elle n’a pas choisi la bonne cible pour mousser sa cause qui mérite mieux et elle devrait comprendre que lorsqu’on veut être crédible, se faire du capital politique sur le dos d’un certain 20% peut amener le débat sur un terrain fantaisiste, en effet.
Mme Bazzo dit que «lorsqu'il est question de décrochage scolaire, on fait rarement le lien avec le niveau de scolarité des parents. Or, qui sont ces centaines de milliers de personnes, sinon les décrocheurs d'il y a 5, 10, 20 ans devenus parents?»
Pour ma part, je connais personnellement beaucoup d’enseignants et d’intervenants qui font ce lien depuis fort longtemps. Ce n’est vraiment pas un secret pour beaucoup de cadres scolaires et les médias qui couvrent le système éducatif au Québec.
Quand Mme Bazzo dénonce le silence sur l’analphabétisme et qu’elle reproche aux «ténors de la société québécoise qui mettent toute leur énergie et leur influence à imaginer une université plus performante», on veut bien comprendre que ces fameux ténors qu’elle dénonce ne sont pas des têtes d’affiche dans la lutte pour l’alphabétisation.
Au-delà de ce constat de tentative de culpabilisation inutile, Mme Bazzo devrait entrevoir qu’une nation affirmée en est une qui dispose d’elle-même sans entraves, s’étant doté, habituellement, d’un système scolaire digne du respect et de l’adhésion de tous ses citoyens. Une nation affaiblie et parasitée par une autre accepte ce qu’on lui impose.
Je propose à Mme Bazzo et à ses semblables que la honte doit faire place à la fierté. Seule l’indépendance du peuple québécois peut rendre possible la prise en main de son destin, que ça soit dans le domaine éducatif, culturel ou économique.
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Djemila Benhabib a publié un texte le 13 mars dans lequel elle partage ses vives inquiétudes sur l’idéologie sexiste et misogyne de l’islamisme politique. Son texte portait le titre «Peuple québécois, puis-je compter sur ta solidarité?»
Mme Benhabib nous écrit que «le voile islamique n’est pas un simple vêtement. Il est un élément parmi tant d’autres de tout un système de valeurs qui est incompatible avec nos choix démocratiques. L’attachement de certains, voire leur entêtement, à le porter traduit l’état de misère dans lequel a sombré vertigineusement le monde arabe et musulman depuis une trentaine d’années. Le voile islamique est devenu, ici en occident, le premier pilier de l’islam alors que de plus en plus de femmes en Iran, au Soudan, en Arabie saoudite et en Afghanistan le condamnent au péril de leur vie.»
Elle affirmait aussi qu’elle ne pensait «jamais devoir convaincre une salle de féministes que le voile est un objet d’asservissement sous lequel des femmes étouffent dans plusieurs pays musulmans. Je ne pensais jamais devoir dénoncer des féministes ou des gens de gauche, car ils font partie de ma famille naturelle. Pourtant, en mai dernier, lorsque la Fédération des femmes du Québec (FFQ) a pris la responsabilité d’ouvrir grandes les portes au voile islamique dans la fonction publique au Québec, je ne pouvais faire autrement que de dénoncer cette prise de position qui nous disait abruptement, à nous, femmes de culture musulmane, qu’on doit s’accommoder de l’intégrisme lorsqu’il est musulman et qu’il faut le combattre lorsqu’il est catholique.»
Je suggère vivement la lecture attentive de ce texte à Françoise David et à d’autres spécialistes en apologie du voile à la FFQ et dans d’autres instances. En particulier, je leur suggère ce passage: «Lorsque les voiles avancent, les valeurs démocratiques reculent et les droits des femmes avec elles. Soyons nombreux à manifester, auprès de nos députés, notre aversion à l’endroit du port de TOUS les voiles islamiques dans la fonction publique ainsi que dans les établissements scolaires, aussi bien pour les enfants que pour leurs enseignantes. Peuple québécois, j’ai besoin de ta solidarité concrète et agissante, aujourd’hui plus que jamais.»
La participation de Mme Benhabib aux débats sur le port de signes religieux et son ouverture face au Québec m’inspirent de l’optimisme et elle mérite notre appui, d’autant plus qu’elle nous interpelle en tant que peuple d’expression québécoise.
En date du 16 mars, la Commission des droits de la personne a rendu son avis en permettant le port du hidjab par les fonctionnaires en précisant que «le port du hidjab ne comporte pas nécessairement un sens religieux.» Le principe de la laïcité ouverte invoqué par la commission prévoit qu’il appartient à la personne qui le porte de lui conférer un sens religieux ou non.
Marc-André Dowd, vice-président de la commission, a indiqué que «Le simple fait que la personne porte le hidjab n’est pas une atteinte à la liberté de religion et de conscience. Il faut plutôt se centrer sur les actes posés par le fonctionnaire pour voir si ceux-ci portent atteinte à cette liberté.»
En 2009, à la demande de la SAAQ, la Commission avait recommandé d’accommoder les personnes qui souhaitent faire l’examen pratique avec une personne du même sexe, ayant jugé que seule dans un espace clos avec un examinateur pendant un moment relativement long, une personne pouvait sentir une atteinte à sa liberté de religion.
C’est carrément rire du monde de venir prétendre le plus sérieusement du monde que le port d’un signe religieux ne comporte pas nécessairement un sens religieux. Le simple fait de porter un signe religieux n’est-il pas une forme de manifestation religieuse qui va à l’encontre du devoir de neutralité d’un État laïc? En passant, bienvenu à la chasse aux poux et aux contestations légales avec des avis comme ça!
Les hommes d’une certaine communauté qui sont trop moumounnes pour passer un examen avec quelqu’un du sexe opposé sont une belle illustration du pouvoir bien réel de cette communauté de faire plier les droits individuels et collectifs avec l’approche massue des droits religieux comme toile de fond servant à interpréter tous les autres droits.
Les accommodements accordés à cette communauté servent à inviter des accommodements chez les autres fanatiques religieux, comme les islamistes. En bref, le multiculturalisme avec l’immigration massive, c’est la course aux accommodements.
La documentation sur le comportement sectaire et très frileux de cette communauté eu égard à sa communauté d’accueil ainsi que certains courants islamistes qui s’appuient sur les mêmes chartes alambiquées servent à merveille ma thèse du gouvernement de l’affirmation minoritaire face auquel seule une coalition indépendantiste aux neurones bien synchronisées pourrait venir à bout.
Daniel Sénéchal
Montréal


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5 commentaires

  • Serge Charbonneau Répondre

    19 mars 2010

    Dans mon deuxième commentaire, j'ai oublié de préciser qu'Alcan aurait dû être nationalisée (avec les impôts payés par les banques et les Power Corporations) plutôt qu'être vendu aux intérêts étrangers.
    Une entreprise qui attire les prédateurs économiques étrangers est une entreprise en bonne santé et pouvant faire sa marque. Si ce n'était pas le cas, jamais la multinationale Rio Tinto n'aurait mis la main sur notre entreprise canadienne devenue québécoise et devenue internationale.
    L'État québécois a perdu un outil qui était à sa disposition.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    18 mars 2010

    Je suis de tout coeur avec Mme Benhabib. Pour avoir eu un client algérien dont toute la famille avait été égorgée sous ses yeux par le front islamiste du salut, je me demande comment on peut prétendre que ce citoyen québécois serait servi de manière neutre par une fonctionnaire portant le hijab. Pourquoi alors interdire aux fonctionnaires de porter des croix gammées ou de porter le costume du KKK au bureau? Après tout, ces symboles de racisme ne sont pas vraiment des symboles de racisme! Pourquoi, tout à coup, des symboles d'incitation à la haine deviennent-ils permis parce qu'il s'agit des femmes?
    Il faut vraiment sortir de ce relativisme culturel malsain. Merci, M. Sénéchal, pour votre réflexion que je partage en tous points.

  • Serge Charbonneau Répondre

    18 mars 2010

    Oui, la honte doit faire place à la fierté.
    Et la "tolérance" de l'intolérable doit faire place à la raison et à la fermeté.
    Les valeurs acquises depuis les lumières ne doivent pas disparaître sous le voile de l'obscurantisme.
    Il faut se tenir fermement debout et j'espère tout comme vous que Mme David a lu ou lira le cerveau bien ouvert, le texte de Mme Benhabib.
    « Lorsque les voiles avancent, les valeurs démocratiques reculent et les droits des femmes avec elles.»
    Quelle absurdité de dire: « le port du hidjab ne comporte pas nécessairement un sens religieux. » Pourquoi le porte-t-on alors ? Hein, pourquoi ?
    Le hidjab «qui ne s'enlève pas» n'a pas "nécessairement" un sens religieux ??? Avons-nous des poignées dans le dos ???
    Oui, Monsieur Sénéchal, comme vous dites, «c’est carrément rire du monde de venir prétendre le plus sérieusement du monde que le port d’un signe religieux ne comporte pas nécessairement un sens religieux.»
    Il faut que cette course aux accommodements cesse. Il faut de la colonne vertébrale politique et il faut des lois claires. Sinon, nous nous dirigeons tout droit vers une "Libanisation" du Québec. Le communautarisme est la pire chose qui peut nous arriver et qui arrive présentement. Nous nous communautarisons à vitesse grand V avec tous ces accommodements irraisonnables.
    Il nous faut au plus vite une coalition indépendantiste aux neurones bien synchronisées, je crois que vous avez parfaitement raison.
    Serge Charbonneau
    Québec, Capitale Nationale de notre Pays en devenir.

  • Serge Charbonneau Répondre

    18 mars 2010


    La vente d’Alcan UNE HONTE et les salaires des dirigeants UNE HONTE et la mise à pied des gens UNE HONTE.
    15 mars 2010
    Rio Tinto Alcan: la moitié des primes pour deux patrons
    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/fabrication/201003/15/01-4260912-rio-tinto-alcan-la-moitie-des-primes-pour-deux-patrons.php
    Les deux plus hauts dirigeants de Rio Tinto Alcan se sont partagé 15,69 millions $ US.
    Le chef de la direction de la division de l'aluminium, Dick Evans, qui a pris sa retraite en avril, ainsi que sa remplaçante, Jacynthe Côté, se sont partagés 7,7 millions $ US en primes.
    M. Evans a reçu 5,5 millions $ US, en plus de son salaire de 1,5 million $ US.
    M. Evans était admissible à 9,6 millions $ US en 2009, après avoir récolté plus de 4,4 millions $ en 2008.
    Mme Côté a obtenu une prime de 2,2 millions $ US, en plus de son salaire de base de 813 000 $ US.
    La société mère, Rio Tinto, a augmenté ses profits de 33 pour cent en 2009 malgré ladite "crise économique" de «mon cul»!
    Le président et chef de la direction de Rio Tinto, Tom Albanese, a gagné 2,7 millions $ en 2009, dont 947 000 $ US en primes. L'année précédente, il avait reçu 2 millions $, sans aucune prime.
    Rio Tinto a versé l'an dernier un total de 30,3 millions $ en rémunération à 14 dirigeants.
    Rio Tinto a réduit son effectif mondial de 14 000 travailleurs l'an dernier, dont 1100 emplois dans le secteur de l'aluminium.
    Ces réductions de coûts comprenaient la fermeture de l'aluminerie de Beauharnois, près de Montréal, et des réductions de production dans la raffinerie de Vaudreuil, au Saguenay, supprimant 300 emplois au Québec. Des mises à pied ont aussi été effectuées au bureau chef de la division.
    Ça, c'est le capitalisme. C'est ça créer de la richesse selon Pauline Marois. Allez votez pour le PQ, bande de … (excusez-moi, ça me révolte).
    Serge Charbonneau
    Québec, Capitale Nationale de notre Pays en devenir.

  • Serge Charbonneau Répondre

    18 mars 2010


    Excellente réflexion, M. Sénéchal.
    Radicalement, je dirais que les subventions au milieu scolaire privé doivent être totalement abolies et complètement rapatriées au secteur public.
    Votre analyse est remarquable et mets clairement en évidence les incohérences de notre système d'éducation qui doit être de la même qualité pour tous et accessible à tous.
    La médecine à deux vitesses s'implante à grande vitesse et l'éducation à deux vitesses s'accentue par notre insouciance.
    Oui, la richesse, elle est là et elle n'est pas distribuée équitablement.
    Il faut commencer par faire en sorte que les gens riches paient comme tout le monde leur 20% d'impôt sur leur revenu et il faut mettre fin aux paradis fiscaux.
    Le rapport d'impôt devrait être aboli. Tout dollar fait passé, disons 65 000, devrait être imposé à, disons, 20%. Aucun calcul, aucune déduction, rien. Simple, simple, simple applicable également à tous. Aucun rapport d'impôt, une économie phénoménale en salaires de fonctionnaire payé pour démêler l'Impôt.
    Si en payant son impôt, Monsieur Desmarais n'a plus les moyens de "créer" (sic) des jobs, l'État achètera ses entreprises et poursuivra la création d'emplois.
    Si Monsieur Desmarais peut faire des profits et créer sa richesse, l'État peut aussi devenir entrepreneur et créer aussi sa richesse avec la différence que cette richesse ainsi créée profitera au Pays en entier plutôt qu'au domaine Sagard.
    http://lcn.canoe.ca/infos/regional/archives/2003/08/20030830-203417.html
    Serge Charbonneau
    Québec, Capitale Nationale de notre Pays en devenir.