Parlons stratégie

L’actualité de l’indépendance

Avez-vous remarqué toute l’agitation qui s’est emparée des adversaires de l’indépendance depuis que nous nous sommes remis à en parler ?

Chronique de Richard Le Hir


Êtes-vous surpris de l’énergie que certaines personnes semblent mettre à affirmer que l’indépendance est hors sujet, qu’elle est dépassée, qu’elle ne se fera jamais, que les Québécois n’en veulent pas, etc. ? Moi pas.
Il est vrai que ce sujet divise les Québécois comme aucun autre… à l’exception du hockey. Souvenez-vous de l’époque où le Québec était divisé entre partisans des Canadiens et partisans des Nordiques. Mais comme cette division était éminemment rentable pour les propriétaires des deux équipes et tous les profiteurs qui gravitaient autour, personne ne se plaignait.
Il est aussi vrai qu’après avoir escamoté le sujet pendant quinze ans, la société québécoise puisse s’interroger sur la pertinence de le ramener à l’avant-plan. Comme le disait le père Hugo, « L’un n’a-t-il pas sa barque et l’autre sa charrue ? ».
Mais il est surtout vrai que de gros intérêts ont trouvé le moyen de profiter du système en place et ne veulent surtout pas entendre parler d’une modification de l’ordre établi qui les sert si bien.
À elle seule, cette dernière vérité devrait suffire à nous convaincre que si cette minorité de profiteurs est si bien servie, cela veut nécessairement dire que la majorité que nous sommes est mal servie.
***
Mais il y a bien plus.
Qui oserait encore dire que nous vivons encore en démocratie quand les régimes qui nous gouvernent atteignent depuis des mois des creux d’impopularité inégalés dans notre histoire et parviennent à se maintenir en place ? Et je ne parle pas ici que du Québec. Jamais la démocratie chez nous n’a-t-elle été si vide de sens depuis l’adoption du suffrage universel.
Depuis plus d’un an, il n’est pas un seul sondage qui n’ait mis en relief la volonté populaire de tenir une enquête sur la corruption dans l’industrie de la construction et ses liens avec le financement des partis politiques. Vox populi, vox Dei, disait-on depuis le temps des Romains. Et bien, Charest, le populi et le Dei, il se les met quelque part ! Et nous, les bonasses que nous sommes, nous le laissons faire !
Comme nous le laissons affaiblir la portée de la Loi 101. Que dis-je « affaiblir » ? Fouler aux pieds et réduire à néant ! Tout comme il cherche à réduire à néant l’identité québécoise en nous servant de grosses louchées d’accommodements raisonnables. Tout comme il est prêt à brader nos richesses naturelles et toutes les autres aux plus offrants pour remplir les poches de ses petits amis.
En fait quand je pense à Jean Charest, le souvenir qui me revient, c’est celui de l’ancien président américain Richard Nixon. Alors, me direz-vous, où est le parallèle ? Et bien, lors de la campagne électorale américaine de 1960 qui devait porter à la présidence John F. Kennedy, son adversaire était le candidat républicain Richard Nixon qui avait la réputation d’être un manipulateur à qui l’on ne pouvait faire confiance. Les médias l’avaient d’ailleurs surnommé « Tricky Dicky ».
On ne se souvient guère aujourd’hui combien la victoire de Kennedy fut serrée. L’un des points tournants de la campagne fut cette publicité du camp démocrate qui posait la question « Would you buy a used car from this man ? » sous une photo peu flatteuse de Richard Nixon où sa duplicité transparaissait d’une façon éclatante.
Alors, je vous pose la question au sujet de Charest : « Achèteriez-vous une voiture usagée de cet homme ? ». Pour les photos, il y a le choix. Les médias nous ont gratifiés au cours des derniers mois d’une quantité assez incroyable de photos qui laissent transparaître sa duplicité d’une façon encore plus éclatante que Nixon.
***
Tout ça pour dire que, malgré tout ce qu’on voudrait nous laisser croire sur la pertinence de l’indépendance, jamais elle n’a été autant d’actualité qu’aujourd’hui. Il suffit juste qu’on en parle… et qu’on se prépare. Et mieux on se préparera, mieux on pourra en parler. Et mieux on pourra en parler, plus les Québécois en voudront. Ça ne vous rappelle pas la métaphore des saucisses Hygrade (si tant est qu’on puisse employer un mot si savant pour parler d’une chose si prosaïque) si chère à René Lévesque ?
Avez-vous remarqué toute l’agitation qui s’est emparée des adversaires de l’indépendance depuis que nous nous sommes remis à en parler ? Tous les sondages qu’ils multiplient pour tâcher d’éteindre cette flamme qui nous anime avant qu’elle ne se propage au Québec tout entier ? S’ils ne nous percevaient pas comme une menace, pensez-vous qu’ils se démèneraient comme ils le font ? S’ils ne pensaient pas que la situation s’y prête particulièrement bien, pensez-vous encore qu’ils ne se démèneraient pas comme ils le font ? Poser la question, c’est y répondre.
Ce qui est moins compréhensible, c’est que certains d’entre nous soient encore traumatisés par la peur ou saisis par le doute. Je suis particulièrement bien placé pour savoir ce qu’un référendum peut avoir de traumatisant. À ceux-là, dont je respecte entièrement les sentiments pour avoir fait quotidiennement face en première ligne aux tirs nourris de nos adversaires pendant le dernier référendum, il faut dire que jamais nos adversaires ne nous feront de cadeau. Si nous ne nous affirmons pas, ils nous marcheront dessus, sans le moindre scrupule ni remords. Et à chaque fois que nous faisons mine de nous effacer ou de « passer à autre chose », ils avancent.
***
La prochaine bataille sera épique. Les moyens déployés pour nous anéantir seront colossaux. Les ruses pour le faire seront machiavéliques. D’ailleurs, cette bataille, elle est déjà commencée, et un bon nombre d’entre nous ne s’en sont même pas rendus compte. Et au point où en sont rendues les choses, nous n’avons même pas le choix de ne pas nous battre. C’est notre survie comme peuple dans toute son identité qui est en jeu.


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14 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 novembre 2010

    Il est malsain que la société québécoise tout entière soit condamnée à demeurer sur un qui-vive paralysant,faire ou ne pas faire l’indépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2010

    M. Le Hir, j’ajouterai concernant votre dernier paragraphe que cette bataille est déjà commencée, les moyens mis en œuvre pour nous anéantir sont colossaux, beaucoup plus que ce que l’on pouvait imaginer! Grâce à la vigilance et à la résistance des Québécois, ils n’ont pas encore réussi, heureusement!
    La prochaine bataille sera épique oui, elle nécessitera de la synergie, de la stratégie, de la détermination et de la puissance. Elle nécessitera aussi beaucoup de solidarité avant, pendant et après. De la solidarité dans les victoires comme dans les défaites. Il faudra être solide comme le roc comme le dit si bien M. Parent. Il semble qu’à notre dernière défaite nous ayons manqué de solidarité entre nous, les Québécois et notre équipe au pouvoir, laissant le champ libre à l’adversaire. La solidarité dans de pareilles circonstances permet à ceux qui sont sous le feu nourri de résister et de maintenir le fort. Les Québécois doivent comprendre qu’ils sont sous l’emprise d’une stratégie d’assimilation et le meilleur exemple pour leur démontrer se trouve dans les liens évidents entre la stratégie référendaire des fédéralistes de 95 et celle qui a cours aujourd’hui pour réduire notre économie et notre identité à moins que rien. Si nous ne sommes pas capables d’aborder ce sujet dans sa plénitude historique où puiserons-nous notre énergie pour combattre? Comment réussirons-nous à éveiller les Québécois à leur cause la plus importante, celle de leur peuple? Il est minuit moins cinq nous sommes dus pour brasser la cage!
    Nosco

  • Archives de Vigile Répondre

    3 novembre 2010

    Précédemment, j’ai lu des choses fort intéressantes et pertinentes. La bonne gouvernance de Mme. Marois est très inquiétante, ce qui fait réagir négativement plusieurs personnes et groupes. Il faut, par contre, comprendre qu’il serait ridicule de dévoiler à l’avance les stratégies qui sont sans doute déjà élaborées et qui seront mises de l’avant après une élection. M. Le Hir et plusieurs autres personnes ont déjà mentionné que l’attaque dont nous serons victimes, nous les Québécois, de la part du fédéral et de leurs suppôts, sera féroce. Rien ne va les arrêter. Les Gesca, Radio-Canada, La Presse et tous les autres représentants véreux du statu quo fédéral vont faire l’impossible pour nous rabattre. Souvenez-vous des gens qui sont venus de partout au Canada pour nous dire qu’ils nous aimaient. Avec la publicité ultra-négative qui est faite sur le Québec dans le ROC, nous voyons jusqu’à quel point cet amour était profond. Toutes ces personnes se sont déplacées « sur le bras », un voyage gratuit au Québec. Avez-vous une idée de ce que cela a coûté, les interurbains ne coûtaient rien de l’ouest vers l’est. Pas l’inverse bien sûr. La tâche la plus difficile sera de convaincre les nouveaux arrivants de se joindre à nous plutôt que de nous combattre, que c’est dans leur intérêt. Souvenons-nous qu’Immigration Canada a assermenté des milliers de nouveaux arrivants très rapidement (quelques semaines de séjour dans certains cas) pour noyer le poisson. Pour mon épouse, ils ont mi sept ans avant de lui donner sa citoyenneté, pas quelques semaines.
    Je parlais dans un texte précédent que les G.I.s américains, dans leur entraînement, se font dire que leur pénis doit être considéré comme une arme au même titre que leur fusil, pour violer, dans le but de démoraliser l’ennemi. Les fédéraux ne feront sans doute pas ça mais cela pour illustrer que tout peut être utilisé pour décourager l’adversaire. Nous devons nous serrer les coudes et nous implanter sur notre terre et, comme le roseau, ployer sous de grands vents mais ne pas se rompre comme le chêne. Notre détermination doit être, elle, comme le roc.
    Ivan Parent

  • Serge Côté Répondre

    3 novembre 2010

    Vous avez mis le doigt sur le plus gros bobo de nos sociétés actuelle dans votre dernier paragraphe. Les moyens colossaux qui seront mis en oeuvre pour miner le mouvement indépendantiste. Et pour reprendre les mots mêmes de Parizeau un certain lendemain et je nomme "l'argent".
    On en a l'exemple flagrant chez nos voisins du sud de notre frontière. Avec les changements apportés par GW Bush avant de se faire mettre à la porte de la Maison Blanche, il donnait le même droit aux grosses poches d'argent de faire valoir leurs opinions et valeurs lors de campagne électorales. Ces mêmes fortunes supportent les "Tea Partys" et l'extrême droite américaine du "Republican Party". Et ils savent très bien se servir des médias, dont ils sont invariablement, soit propriétaires majoritaires, soit des investisseurs importants qui siègent aux seins des conseils d'administration.
    Les mêmes forces en puissance ici au Québec oeuvrent avec des conditions différentes mais les outils sont les mêmes. L'argent et les médias guident le bon petit peuple à qui ont répète incessamment combien il est intelligent, créatif, inventif et qu'il est en droit d'espérer un monde meilleur. Et ce monde meilleur, ils leur décrivent, selon leur vision de capitalistes verreux. Et le peuple boit à ces mamelles fièlleuses les belles paroles des Desmarais et compagnies...
    Et on se ramasse avec des John James Charest du genre.
    Il va en falloir toute une dose de courage et de détermination pour venir à bout de ces démons du mensonges et de la malhonnêteté.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2010

    À mesure que nous en apprenons sur nos ennemis, sur leurs ruses pour faire échouer le OUI à l’Indépendance du Québec, nous constatons combien le PQ ne semblait pas « soupçonner à fond » jusqu’où la volonté perfide de ces « amoureux intéressés et traîtres» allait nous piéger. La riposte n’était pas préparée, envisagée. On a prêté le flanc à ce qui a suivi. Je ne peux pas croire que nous irons encore au tapis, qu’on nous écrasera, que c’en sera fini de nous comme peuple.
    Quand monsieur JRMS dit : « Nos bonnes intentions ne pourront prévenir le pire. Il nous faudra agir avec compétence et détermination pendant longtemps si nous voulons finir par l’emporter toute la longueur. Ce n’est pas un problème pour demi-instruits et demi-civilisés. Il faut connaître à fond les principes de base de la stratégie d’État.
    C’est le temps de raisonner à froid. Ce n’est plus le temps de s’énerver et de s’émotionner. »
    Il a raison. Le PQ a t-il ses stratèges ? Madame Marois connaît-elle « les principes de bases de la stratégie d’État » ? La masse, dans son ensemble, est-elle à « demi-instruite et demi-civilisée » ?
    À entendre les politiciens, et le vide de leur discours, comment raisonner à froid ?
    Avec tous les enjeux comment se débarrasser du Canada et parvenir à une victoire à froid ?

  • Lise Pelletier Répondre

    2 novembre 2010

    M.Le Hir,
    Comme toujours, texte clair et précis, le seul point où je suis en désaccord et je cite "nous les bonasses que nous sommes.."
    il serait plus juste "nous qui sommes fatigués de contester, de demander, d'exiger" et ayant pour réponse non, non, non, on est passé à autre chose.
    Les enfants volontaires à qui on dit tjrs non finissent par se révolter, ils deviennent des adultes marginaux et indépendants, donc malgré lui, Charest joue dans notre jeu et nous finirons bien par le mettre échec et mat.
    Comme vous dites, le jeu des adversaires est déjà avancé,
    on se doit de rester vigilant et garder en première ligne le sujet de l'indépendance du Québec.
    Lise Pelletier
    P.S. à Sylvain Racine
    Vous avez sûrement dans votre réserve "affichez votre écoeurement" quelques photos de J.J. Charest parues dans
    "le devoir" elles parlent bcp

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2010

    Monsieur LE HIR,
    Nous ne pourrons devenir souverains dans un monde inféodé. Cela dit, vous avez raison. Préparons-nous de manière rigoureuse à défendre la liberté et la justice (même si ces concepts n'existent pas). Mais il faudra faire « ressentir » aux Québécois qui refusent catégoriquement de penser (donc de vivre) que le mot intellectuel n'est pas synonyme d'inaction. Et que « ce qui se pense bien s'énonce clairement. »
    Allons-nous enfin réussir à rendre le pitre institutionnalisé ridicule et lui faire comprendre que ses gags gras et grossiers ne font pas rire, finalement. Dans une société de l'illusion, les bouffons sont rois! C'est le principe même de la carnavalisation.
    Alors, aiguisons nos idées. Et ne nous laissons pas entraîner dans l'arène de la bêtise, de la démagogie, de la bassesse intellectuelle. Il est toujours temps de réagir, d'agir. L'Histoire nous appartient, car l'Histoire s'écrit au moment où on la pense. Et ceux qui ne veulent pas que l'ordre actuel change se condamnent à mourir. L'immobilisme et la rectitude sont des suicides et nous devons insuffler au mouvement son élan afin qu'il ait de nouveau envie de bouger, d'être lui-même...
    André Meloche
    Sainte-Sophie

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2010

    Avant de planifier le futur, faut que les 8 députés du PQ qui ont injustement condamné M. Michaud, s'excusent ou s'expliquent très clairement sur cette injustice de 10 ans, principalement Mme Marois ignore ce problème fait comme si cette chose était mineure, ce qui n'est pas le cas.
    Faut pas lâcher tant que l’affaire ne sera pas classée de la bonne façon. Nous ne pouvons pas nous permettre de baser une souveraineté sur un chef muet sur ses graves actions du passé, sa plus grave.

  • Isabelle Poulin Répondre

    2 novembre 2010

    Sortir de l'emprise du Canada, c'est sortir de l'emprise du nouvel ordre mondial. Mais il est déjà ici, comment allons -nous nous en débarrasser ? Éclairez-moi un peu Monsieur Le Hir. Si je vous comprend bien c'est une façon de le faire reculer car il y a à peine quelques années nous étions plus souverains qu'aujourd'hui ! Je pense que ce que je demande depuis longtemps c'est comment faire l'indépendance qui nous assurera la plus grande autonomie possible car l'indépendance est de moins en moins une option, c'est la seule option qui nous reste. Je comprend maintenant pourquoi on m'a déjà répondu, on verra après car il n'y a pas d'assurances. Sauf que plus on attend plus ce sera difficile de conserver le peu de souveraineté qu'il nous reste, s'il en reste. Mais je crois qu'aujourd'hui est un meilleurs moment puisque plus d'entre nous sont conscients de sa nécessité et des ecueils qu'il faut éviter.

  • René Marcel Sauvé Répondre

    2 novembre 2010


    D'où importance du réalisme dans notre manière d'aborder les contextes et les situations qui se présentent. Sans une connaissance rigoureuse des principes qui gouvernent toute stratégie d'État, nous allons continuer de confondre agitation avec action.
    Qu'on n'oublie pas un seul instant que, résultat de notre souveraineté, ce qui veut dire l'État pleinement reconnu, suivi de l'indépendance, ou aptitude et capacité de choisir nos dépendances, Ottawa perd sa raison d'être et la perte d'influence et de domination d'Ottawa signifie la chute de la bourse de Bay Street à Toronto.
    Inutile de jouer aux aveugles: Cette situation est casus belli.
    Nos bonnes intentions ne pourront prévenir le pire. Il nous faudra agir avec compétence et détermination pendant longtemps si nous voulons finir par l'emporter toute la longueur. Ce n'est pas un problème pour demi-instruits et demi-civilisés. Il faut connaître à fond les principes de base de la stratégie d'État.
    C'est le temps de raisonner à froid. Ce n'est plus le temps de s'énerver et de s'émotionner.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2010

    J'ai écrit 6,800 nominations alors que M.Barberis parlait de 6,400. A la vitesse que Johnny Cash opère, je ne croit pas m'être trompé beaucoup.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2010

    Oui, la conjoncture actuelle est excellente pour les forces du changements, les forces indépendantistes. Mais pour consolider ces forces il faut qu'on apprenne à travailler ensemble en synergie, c'est-à-dire que la force de chaque regroupement faisant la promotion de l'indépendance s'ajoute à l'ensemble du corps indépendantiste afin de créer un momentum formidable, stimulant et motivant pour l'ensemble des militants indépendantistes.
    Les ennemis de l'indépendance du Québec l'ont compris depuis longtemps et travaillent déjà en synergie; on a qu'à penser aux ententes secrètes qui existent entre Gesca et Radio-Canada pour n'en nommer qu'un seul exemple.
    Faisons-en autant, non pas de manière occulte comme le font les ennemis de l'indépendance, mais à visages découverts comme savent le faire les fils et filles de la liberté. Nous sommes encore capables de grandes choses mais ils nous faut savoir comment les faire.
    Jacques L. (Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2010

    Bonjour M.Le Hir
    A l'actualité de l'indépendance, je vous répond: Reprendre le terrain perdu.
    Dernièrement, un de vos fidèles admirateurs... Robert Barberis signalait que les libéraux ont fait 6,800 nominations dans les huit années au pouvoir.
    http://www.vigile.net/6-400-nominations-liberales-de
    En décembre 2008, Mario Dumont à la veille de sa défaite cuisante disait que les fédéralistes (libéraux) sont tellement puissants grâce à leur fortune qu'ils menacent la démocratie.http://blogues.canoe.ca/michelhebert/non-classe/leternite-sera-liberale/
    Je ne suis pas un inconditionnel de Madame Marois, avec ou sans elle, la première chose à faire est de prendre le pouvoir, placé ses pions dans les rouages de l'économie politique en donnant des primes de départ s'il le faut aux incompétants libéraux amis de JJ. Charest et ensuite passer à l'action. Ne vous y tromper pas, la pieuvre fédérale libérale est installée à partir de la petite enfance dans les garderies, dans les assemblées munipales jusqu'à la CSST, la CCQ, la Caisse de dépôt, les médias, ect...
    Quel conquérant oserait prendre un pays sans contrôler les voix de communication à prime abord?

  • Archives de Vigile Répondre

    2 novembre 2010

    Vous m'avez inspiré avec Nixon!
    http://www.ecoeurement.com/2010/11/acheteriez-vous-une-voiture-usagee-de.html