Jouer à la tag avec Jacques Daoust

Jacques Daoust me fait penser à mon fils de 8 ans

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Maritineau se trompe de cible. C'est sur Couillard qu'il devrait tirer






Jacques Daoust est un personnage fascinant. Rarement aura-t-on vu un politicien se foutre autant de la politique et des affaires de l’État.




On n’a qu’à penser à l’histoire ahurissante que Robert Dutton, l’ex-PDG de RONA, a racontée à Benoît Dutrizac sur les ondes du 98,5 FM.




«Je ne veux rien savoir de RONA. De toute façon, je vais perdre ma job», lui aurait lancé Jacques Daoust en 2012 lors d’une rencontre chez Investissement Québec.




«Moi, tout ce qui m’intéresse, c’est le vignoble que j’ai acheté avec mon fils et qu’on va rénover...»




Plus cavalier que ça, tu accroches des éperons à tes bottes.




« PLUS IMPUTABLE »




Contredit par son ancien chef de cabinet qui a affirmé à la commission parlementaire spéciale que l’ex-ministre était au courant de la vente des actions de RONA par Investissement Québec, Jacques Daoust a affirmé à La Presse qu’effectivement, à bien y penser, il avait été mis au courant des intentions d’Investissement Québec.




«Mais je n’ai jamais approuvé cette transaction... De toute façon, j’en ai fini de la politique, j’ai démissionné comme ministre et comme député... On ne peut être plus imputable...»




En d’autres mots: oui, j’ai dit que je ne savais pas alors que je savais, mais je n’ai plus de comptes à rendre à personne étant donné que j’ai quitté la vie politique, arrêtez de m’achaler avec ces affaires-là...




Pardon?




C’est comme ça que ça fonctionne, en politique?




Il suffit que tu donnes ta démission (ou que tu te fasses «démissionner») pour que tu n’aies plus à répondre de tes actes?




Ben coudonc.




«C’est swell», comme aurait dit mon père.




« L’ARBRE ME PROTÈGE ! »




Jacques Daoust me fait penser à mon fils de 8 ans.




Quand je joue à la tag avec lui et que je réussis enfin (après avoir pompé ma vie) à le toucher du bout des doigts, il trouve toujours des excuses pour s’en sortir.




«Tu m’as touché alors que j’étais sous un arbre. Or, les arbres te protègent de la tag!




— Comment ça, les arbres te protègent de la tag? Tu ne m’as jamais dit ça!




— Mais c’est ça, papa! C’est dans les règlements!»




Un jour, ce sont les arbres. Le lendemain, c’est le trottoir ou la rue.




N’importe quelle excuse pour ne pas avoir la tag.




C’est exactement ce que Jacques Daoust fait.




«Vous m’avez touché? Too bad, j’ai donné ma démission, je n’ai pas à répondre de mes actes, na-na-nère!»




Euh...




On ne joue pas, monsieur Daoust.




Vous avez agi de façon bizarroïde alors que vous étiez ministre et vous devez répondre de vos actes – démission, pas démission.




Le fait de démissionner ne vous donne pas le droit de passer «go» et de récolter 200 dollars.




Nous sommes dans la vraie vie, là.




Pas dans un jeu Hasbro.




LE JUPON DÉPASSE




Évidemment, les libéraux, qui sont majoritaires, vont s’opposer à ce que Jacques Daoust témoigne à la commission parlementaire.




Le jupon dépasse, les amis.




On dirait que vous portez une burqa.




Pourquoi avez-vous si peur que monsieur Daoust témoigne?




 



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