PARTI QUÉBÉCOIS

Jean-François Lisée permettrait aux Québécois de placer de l’argent à la Caisse de dépôt

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Une proposition à l'utilité discutable

Le candidat au leadership du Parti québécois, Jean-François Lisée, propose de permettre aux citoyens de placer de l’argent à la Caisse de dépôt et placement du Québec.

La Caisse de dépôt pourrait ainsi créer des fonds d’investissements plus ou moins risqués, ou avec une composante québécoise plus ou moins importante, et les Québécois intéressés pourraient y placer leur argent à moyen et long termes, a-t-il proposé lundi, au cours d’une rencontre avec la presse à Montréal.

« Ce serait à la Caisse de déterminer les instruments. Ce serait une offre supplémentaire sur le marché. C’est certain que les banques ne seraient vraiment pas contentes, mais moi comme premier ministre, je n’ai pas l’intention de travailler pour les banques, j’ai l’intention de travailler pour les citoyens », a justifié M. Lisée.

Il voudrait également modifier la loi constitutive de la Caisse de dépôt pour lui permettre de recevoir les placements privés d’entreprises qui voudraient lui confier la gestion de leur(s) régime(s) de retraite, un peu comme le font des institutions publiques.

Le candidat à la direction du PQ propose également de former une équipe de veille au ministère de l’Économie qui surveillerait les sièges sociaux qui risquent de quitter le Québec, afin de voir ce qu’il est possible de faire pour les retenir.

Il compte également, s’il est élu, ajouter au mandat général d’Investissement Québec celui d’attirer et de retenir ici les sièges sociaux.

De même, il aimerait que la Caisse de dépôt contribue davantage au développement économique des régions, quitte à y ouvrir des antennes régionales si elle le juge opportun. De façon générale, il veut que la Caisse s’occupe davantage de développement économique « national, régional et sectoriel », en plus du rendement financier.

Il souhaite également faciliter la transmission d’une entreprise d’une génération à l’autre en révisant les règles fiscales qui compliquent cette succession, à l’heure actuelle.

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